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Haro sur les gauches gauchistes réactionnaires !

photo : exemple type du gauchiste réactionnaire ?

Certaines gauches officielles contemporaines ne sont désormais qu’une variation phonique dans la polyphonie de la ploutocratie au pouvoir. Je parle de ces gauches devenues frime hypercapitaliste masquée de gauchisme, une suite de mascarades politiciennes. Ces partis socialistes qui basculent, pour plusieurs, dans une extrême incohérence via le socialisme « de centre » qui, ne pouvant plus assumer la vision socialiste, patauge dans le culte des égos sans autre but en politique que de se faire chefs de parti et éventuellement élus à la tête de l’État par du populisme à la fois flagorneur des masses et cajoleur des ploutocrates. Il n’est de gauche que révolutionnaire. Toute gauche accommodante est félonie contre l’idéal originel et fondateur de l’opposition principielle à la servitude capitaliste des peuples qu’impose l’État ploutocratique. Prétexte de la droite mondiale qui se duplique et se divise par scissiparité pour mieux circonvenir les votants et ainsi régner sur l’échiquier politique, prévenant tout mouvement d’opposition véritable dans les sociétés, en officiellement et pompeusement l’opposition populaire. Garder leur clientèle et gaver le peuple de promesses factices de changement, les chefs de la plupart des gauches sont des affairistes et leurs partis, des équipes de prestidigitation illusionnistes qui doivent créer l’illusion du dualisme idéologique dans nos sociétés bourgeoises, férocement exterminatrices de toute libération économique et intégrale des majorités exclues, marginalisée ou embringuées dans l’ordre hypercapitaliste.

Une idéologie du résiduel

Nous sommes en face de la gauche gauchie par une idéologie du résiduel qui consiste à faire gober aux masses, par le résidu d’un discours pseudo révolutionnaire, les politiques agressantes de l’État et de la société ploutocratiques, tout en gardant le langage-alibi du progrès des droits majoritaires et de l’émancipation des travailleurs ordinaires, des chômeurs, des familles démunies, sans rien changer des mécanismes systémiques de l’État ni du mode économique. Ainsi le résidu discursif de la gauche est insidieusement partie de l’idéologie bourgeoise mensongère qui, avec une impudence férocement laxiste, concilie par la phraséologie électorale, des intérêts fondamentalement antagoniques. Complices de la légitimation de l’ordre établi, les gauches dévoyées régulièrement élues, en s’accommodant de la société telle qu’elle est, ne sont que manipulation ploutocratique des espoirs populaires.

L’habitus de la gauche vraie et responsable est de manifester par le discours et la pensée politique active, le courage du changement systémique à l’échelle institutionnelle dans le mode d’orientation économique de l’État et de la société. Cette gauche authentique, elle, ne couche jamais avec l’État capitaliste, son ennemie doctrinale et de praxis. On ne peut être révolutionnaire comme ces partis nord-américains qui ne sont de gauche, ainsi que me le remarque souvent un ami, que par la permissivité voire la libéralité dévergondée des moeurs sans jamais toucher à l’économie !

L’imposture idéologique doit se pâmer pour la responsabilisation politique des partis se proclamant différents de la droite oligarchique, pour moraliser l’ordre économique des rapports de classe.

Pour éluder la confusion des appellations multiples de gauches, structurons de vrais partis du peuple car trop de gauches sont partenaires du statu quo gouverné par les ploutocrates. Et rappelons-nous que tout parti du peuple qui se veut accommodant, centriste, court à la reddition aux forces établies du pouvoir. Car le seul centrisme acceptable est celui de la manière de proposer son mode d’action et d’appliquer son extrême et non des principes du changement radical. J’entends par là , que le capitalisme est un extrême sans foi ni loi, et que s’y opposer, sera toujours dans les principes d’une vision politique populaire et libératrice, un extrême moralisateur du capital et des rapports de classe. Le centrisme qui ne veut contrarier personne dans l’ordre établi des ploutocrates, est le plus court chemin du reniement de la transformation sociale et de la trahison des majorités espérantes. Et, toute gauche qui concilie les antipodes que sont l’alternative révolutionnaire et le maintien de l’ordre socio-économique, toute tentative de réconcilier des extrêmes dans la gestion étatico-nationale, même de bonne foi, sombrera dans la démagogie et la désubstantialisation de la praxis transformatrice. On ne peut être gauche et droite en même temps. Lorsque l’indéfinition des principes dits de gauche déboute l’opinion, c’est la confusion des pôles idéologiques qui traverse la société et entrave l’alternative à l’aberration bourgeoise. Quand advient cela, c’est que la gauche est caduque et gauchie, complice et coupable de l’asservissement et de l’aliénation du peuple. Il ne peut en apparoir que de la déviance que j’appelle practico-idéologique, c’est-à -dire mise à mort de la praxis évoquée dans la doctrine principielle de gauche par la dénaturation idéelle et la difformité politique tuant sa raison d’être. Et pires, les fausses gauches légitiment le règne de la droite sauvage au pouvoir en jouant un multipartisme factice essentiel à la tyrannie ludique inhérent à l’électoralisme de l’État de droite qui écrase les majorités dans nos sociétés pseudo démocratiques.

La vraie gauche doit agir plus pertinemment et les gauches gauchies doivent soit disparaître soit désapprendre pour s’ériger en alternative à l’ordre putréfié du capitalisme contemporain.

Clairement défini, sans prostitution à la droite, un parti populaire sérieux ne peut viser à autre chose qu’à la maturation des forces sociales et politiques en vue d’établir une démocratie authentique qui ne se peut que dans le contexte d’un pouvoir au service du peuple et contrôlé par lui.

Pour le stade actuel de la crise mondiale, il faut un orienteur idéo-structurel, un état-major mondial révolutionnaire pour guider la révolte potentielle des peuples désappointés contre le capitalisme, ce système immonde, cet esclavagisme ploutocratique et financier garanti contre les peuples par l’État toxique au pouvoir à l’échelle quasi planétaire.

Il nous faut inventer quelque chose de nouveau, qui aura du socialisme scientifique, de l’inspiration créatrice et de la spiritualité… Quelque chose qui intègre tant l’individualité que la communauté des citoyens enfin rendus à leur pleine humanité et citoyenneté dans une société nouvelle, conviviale et libre…

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

COMMENTAIRES  

22/12/2008 16:35 par Pierre M.

question : qui va construire cette avant garde sensée guider les "révoltes potentielles" ?

question corolaire : comment fera t on pour oter le pouvoir à ces chefs de guerre une fois qu’ils l’auront pris (au nom et pour le bien de tous, je suppose...) ?

enfin : pourquoi tant de véhémence, pour dire si peu de choses ? crois tu que les opprimés de la terre se sentent mieux lorsqu’on déverse des torrents d’insultes sur les gauches molles ? les maîtres du mondent tremblent ils de peur devant la juste colère de l’auteur ?

nous sommes sur un site internet, pas dans une manif attendant les CRS, ni dans le maquis à préparer un assaut sanglant. la harangue au ras des paquerettes me semble donc d’une utilité assez réduite.

22/12/2008 18:15 par Antar

M. Pierre, les questions que tu as formulées en réaction au papier de Malbranche sont pertinentes. Toutefois je trouve le ton plutôt désobligeant. Nous comprenons tous que l’auteur a tenu à exprimer, avec une certaine passion je l’admets, son exaspération par rapport à ce qu’il appelle lui-même la « gauche gauchie », il n’en demeure pas moins que l’analyse sous-jacente est valable, mérite la réflexion et pourrait tout aussi bien servir de base à un débat d’idée intéressant et constructif.
Essaye plutôt de trouver des éléments de réponses à tes propres questions, sinon accorde à l’auteur au moins le droit à l’indignation…

22/12/2008 19:27 par ZZMAP

Moi j’ai cru que c’était un article comique ! je l’ai lu jusqu’au bout parce que le début est tellement ridicule de verbiage creux que je pensais à une satire.

Mais non. C’est comme ça tout le long.
A Marseille , on appellerait ça "être plein de bouche".

LGS a peut-être publié ce texte pour montrer son attachement à la liberté d’expression...? On publie même ce qui ne sert à rien ?

Dans La grande aventure d’Alger Républicain , Henri Alleg explique que la rédaction avait comme ligne de "conduite" éditoriale de pouvoir montrer n’importe quel article en préparation à la première personne passant dans la rue devant le journal, et que cet article soit lisible, compréhensible. Même , surtout, pour ceux à qui il fallait le lire parce qu’ils étaient analphabètes.

Bon, sur Internet, les auteurs peuvent rester très loin de ceux à qui ils prétendent s’adresser. C’est une faiblesse, surtout pour ceux qui pensent parler à "la gauche".

m-a patrizio

22/12/2008 19:47 par Sylvia Hermann

Et vous, cher intervenant, votre papotage agressif tourné contre ce que dit l’auteur, prouve bien que l’on ne lit que d’après ses tendnaces. L’auteur n’a jamais parlé d’armer des gens. C’est vous qui déblatérez bêtement en lui prêtant vos idées perverses. "L’auteur dit peu de choses", c’est si facile pour des nains intellectuels de se transformer en troll arrogant dans l’espoir de détruire comme erostrate ce que font les esprits qui osent penser par eux-mêmes . Moi, ce que je lis de l’auteur : c’est qu’il est urgent et c’est la resposabilité des secteurs progressistes d’orienter le peuple que débilitent la grande presse alignée et la gauche gauchiste réactionnaire (ggr), vendue à l’ordre en cours.

Alors, cher anonyme Pierre M, votre baragouin fielleux est le seul discours haineux ici. La force aguerrie d’un texte ne signifie nullement la haine de son auteur sinon que celle du mal que l’on fait aux majorités ; cette haine là , tournée contre le mensonge des gauches bidon, c’est l’amour de la vérité, l’amour du peuple.

Hélas ! l’internet est ouvert à tous les trolls de la terre qui croient que rouspéter contre les penseurs, leur confère une importance et que cela dévalorisera le travail ardu de ceux qui élaborent une vision pour le collectif.

Merci Monsieur Loty Malebranche, vos textes me nourrissent et nourrissent tous les progressistes révoltés contre l’imposture de la ploutocratie. Oubliez ce zombi anonyme de Pierre M.

22/12/2008 19:59 par Gina Lemay

Et au Canada, ton commentaire zzmap, s’appelle de l’ineptie "niaiseuse" de quelqu’un qui veut paraître intelligent en méprisant ce qui le dépasse.
De toute ta vie, tu ne pourras jamais penser et proposer une vision propre comme le fait l’auteur, je suis persuadée !

Toi le bouffon, n’ayant pas le niveau des concepts, tu fais pitoyablement et piteusement le pitre ! Tu es la farce et le farceur, tout à la fois.

22/12/2008 21:28 par legrandsoir

Aux intervenants : merci de réserver vos meilleures piques à l’ennemi commun (tiens, une notion qui mériterait débat...)

Un grand (soir) merci d’avance.

22/12/2008 23:01 par rosay

Je ne suis ni intélo , ni journaliste , mais j’ai avec mes petits moyens intéllectuels beaucoup de satisfaction de lire un article qui me laisse le sentiment sincère d’être moins nul après la lecture plutôt qu’avant .merci , monsieur Loty Malebranche Camille .
Je vote pour " le front de Gauche " contre la droite . Rosay . à +

23/12/2008 00:38 par CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

Salut et merci, Madame Rosay, du propos. Nous devons nous unir et fonder une structure supranationale ayant une stratégie de lutte efficace contre les ploutocrates, qui peut atteindre les forces du changement partout où elles sont. C’est par une mise en commun de la pensée et de l’action du changement que nous y arriverons.

23/12/2008 08:43 par ghoul

A mon avis le problème n’est pas tellement la gauche molle (réformiste) qui a toujours existé mais la droite déguisée en gauche...

En fait ce que l’auteur semble dénoncer sans le nommer clairement c’est le courant dit "libéral-libertaire", la fusion entre une certaine gauche sociétale (dite "libérale" selon la terminologie anglo-saxonne) et une droite libérale (au sens économique), les deux ne fesant désormais plus qu’un et se complètant à merveille...

La photo montrant charlie weekly standard (l’organe néoconservateur cublant les gogos de "gauche") illustre bien quelle est la cible, les Delanoë, les Val et toute la clique.

23/12/2008 10:36 par Pierre M

Il est dommage que nombreux commentaires n’alimentent pas le débat et n’apportent pas de questions ou éléments nouveaux.
il est également dommage que l’insulte systématique réponde à la l’expression de critiques.

autant je suis d’accord sur le fond, autant je trouve que l’article est mal écrit, alternant des répétitions pesantes et des phrases tordues.
d’ailleurs, quelqu’un pourrait m’expliquer cette phrase, que je n’ai pas comprise je l’avoue :

"Il ne peut en apparoir que de la déviance que j’appelle practico-idéologique, c’est-à -dire mise à mort de la praxis évoquée dans la doctrine principielle de gauche par la dénaturation idéelle et la difformité politique tuant sa raison d’être."

(j’ai beau la tourner et la retourner, je n’ai fait ni sciences po, ni fac de philo, ça ne me parle pas.)

Si aujourd’hui on se fait incendier et insulter pour avoir émis une critique, je n’ose pas imaginer ce que ça pourrait être si ces mêmes personnes étaient hissées au pouvoir par une révolution.

23/12/2008 12:51 par Gilbert Rioux

Pierre machin, vous vous couvrez de ridicule et vous vous croyez intelligent. La phrase dont il s’agit a tous les éléments grammaticaux d’une phrase française. Quand on est ignorant, il faut au moins être modeste et demander de l’aide. Vous avez dit que vous ignorez tout de la philosophie. Ca se voit, le manque de culture rend grossier quelques-uns. C’est vous qui voulez incendier cette oeuvre superbe en Érostrate primitif que vous êtes. Vous insultez et vous voudriez être respecté ; tout cela, lâchement en cachant votre nom sachant que vous ne faites pas le poids. La phrase :" Il ne peut en apparoir que de la déviance que j’appelle practico-idéologique, c’est-à -dire mise à mort de la praxis évoquée dans la doctrine principielle de gauche par la dénaturation idéelle et la difformité politique tuant sa raison d’être ." En termes différents, elle signifie. « Il ne peut en résulter que de la déviance dans l’action et l’idéologie de gauche, provocant la distorsion politique de la praxis doctrinale constituant les principes fondateurs de la gauche, tuant ainsi la raison d’être de ladite gauche. » Ma phrase à moi, est lourde parce que explicative et justement non conceptuelle comme celle de Malebranche qui condense magnifiquement bien sa théorie. Dans sa phrase à lui, l’auteur a habilement su éviter la répétition désagréable de l’unité sémantique gauche et le retour inutile de prépositions. Il a ensuite brillamment exploité un concept sartrien pour en faire un concept nouveau qu’il explique dans la phrase. C’est Sartre qui évoquait un practico-inerte dans la C. de la raison dialectique. La phrase du philosophe Loty Malebranche suit sa précédente parfaitement, s’inscrit pleinement et contextuellement dans tout le texte. L’en retirer pour idiotement croire que l’écriture de l’auteur est tordue, parce qu’on est soi-même balourd et tordu, ne fait que prouver combien l’arrogance primaire est l’arme des ignorants frustrés non portés à apprendre mais voulant haineusement détruire le savoir d’autrui.
Pour moi, M L.Malebranche est en train d’apporter une riche contribution à la pensée du changement que nous souhaitons tous. Que les fretins anonymes se taisent ! Seuls ceux qui peuvent entreprendre une discussion logique avec l’auteur dans un débat fructueux pour tous, méritent notre respect

23/12/2008 18:33 par smolski

Aussi justes soient-elles, dans sa grammaire et dans sa construction, la phraséologie particulièrement alambiquée de cet article (judicieux, éclairé et auquel je tiens grand compte par ailleurs...) amène à s’interroger sur la valeur de ce qui suit :

« Pour le stade actuel de la crise mondiale, il faut un orienteur idéo-structurel, un état-major mondial révolutionnaire pour guider la révolte potentielle des peuples désappointés contre le capitalisme... »

Parce que si ça cause comme ça, on n’est pas sorti des enfumeurs de vivre en paix et de les contrôler..!

Je reste donc très très partagé quand au final d’un tel article..?

Joel

25/12/2008 00:22 par Anonyme

Essayons de traduire :
"Les fausses gauches ont trahi leurs idéaux et les peuples.
Il faut autre chose."
Sans aucun doute. Mais à ce niveau de généralité, seul le flou progresse...

Que de mots pour enfoncer des portes ouvertes, sans faire avancer le débat d’un iota !

Jean-François

25/12/2008 09:20 par Louis Guilloux

Jean-François, c’est déjà beaucoup, ce qui est dit car plusieurs assimilent l’alternative au statu quo aux gauches officielles. L’auteur nous dit donc, qu’il faille se méfier de ces gauches institutionnelles bureaucratiques. La porte, mon pote, n’était pas si ouverte que ça. L’article dit donc quelque de si peu évident pour le grand nombre. Et ensuite, sagement, sans nous sortir un dogme qu’il nous imposerait, il nous dit que le nouveau doit avoir des paramètres comme le socialisme, le respect de l’individualité, l’intégration de la communauté, un espace pour la spiritualité. C’est aussi nouveau, car le marxisme léninisme avait commis la bévue de bannir la spiritualité et l’individualité au sujet d’un centralisme raide souvent inhumain. Ca me rappelle Sartre dans « Question de Méthode », qui lui aussi, voulait de la place pour l’individu dans le marxisme... Donc, au lieu de dénigrer stérilement, messieurs les critiques d’un jour, apprenez à apprécier ceux qui produisent et font avancer le débat, indique-nous plutôt des idées nouvelles qui complèteront ce que dit Loty. C’est cela qui serait positif et favorable à la cause du changement. Ce n’est pas en manquant sauvagement de respect à ceux qui font l’effort de produire que nous arriverons à quelque chose. Jean-François, tu fais montre d’une arrogance sotte. M. Loty est un créateur, il a proposé déjà beaucoup de chose en vue d’une autre société, nous, essayons de problématiser avec respect en appréciant un homme qui nous dépasse et qui nous guide, c’est notre rôle. Nous serions des pervers ou des idiots si nous nous mettons à haïr et dénigrer ceux qui sont dans notre camp de militants de la presse alternative. Ne soyons pas des ours mal léchés qui grognent sottement sans savoir reconnaître la valeur des nôtres, cela fait grossier et minable !

Moi, je dis que c’est un superbe article d’un grand esprit. Et surtout, c’est l’oeuvre d’un camarade voulant vraiment une nouvelle société. Les gauchistes blessés qui se cachent derrière l’anonymat prouvent la médiocrité de la gauche réactionnaire dont cet article est si justement critique.

Allez vous rhabiller vous qui n’avez autre chose que votre stérilité négative, votre misérabilisme mental commentant bêtement et indignement ce qui est louable, prouve à quel point vous êtes bornés. La critique anonyme sur le Web sera toujours si facile et si souvent médiocre…

Me Loty Malebranche, ne sois pas découragé ni offusqué des petits gauchistes qui t’attaquent, tu produis, tu crées abondamment et magistralement pour la nouvelle société à venir, voilà pourquoi tu as tout mon appui et celui de tous les militants sérieux du changement qui t’en sont reconnaissants.

Merci à « Le Grand Soir-info » de nous avoir fait découvrir un grand penseur, je cite Loty Malebranche Camille.

25/12/2008 11:11 par revizor

Personnellement je suis outré par le comportement bon chic bon genre, conformiste et consensuel de notre gauche actuelle.

Nous avons une gauche plus réactionnaire que les réactionnaires de droite, une gauche plus européiste que les européistes de droite, une gauche plus atlantiste que la droite atlantiste, une gauche plus cléricale que nos cléricaux traditionnels, une gauche plus bien-pensante que nos bien-pensants.

Je ne vois rien qui puisse inciter à ce qu’on puisse s’engager en faveur d’une telle gauche y compris pour sa partie qui se réclame du marxisme ou censée être marxiste, type PCF ou néo-trotskistes.

25/12/2008 11:45 par Jeanne Dupré

Un concept riche en conséquence que celui-ci "Idéologie du résiduel". Merci monsieur Loty Malebranche, vous avez toujours de ces concepts qui enrichissenet le patrimoine intellectuel et philosophique.

25/12/2008 17:53 par Anonyme

Je suis quand même assez outré par la violence de certains commentaires, écrits dans un style similaire et agressif (même auteur ?), envers quiconque emet une critique.

on se prend une volée de bois vert en guise de contre arguments, on se fait traiter de "bouffon", de "zombi anonyme", d’"ignorants frustrés", et j’en passe.

ces commentaires me font peur. autant j suis habitué à une certaine familiarité sur le net, autant j’ai rarement vu tant de haine se déverser sur ceux qui ne font pas partie du fan club de l’auteur.
encore une fois, je n’aimerai pas voir des gens exprimant une telle intolérance guider une révolution.

pour construire un monde nouveau et réaliser un vraie politique de gauche, ne serait il pas sage d’écouter calmement, et sans le dénigrer systématiquement, l’avis des autres ?

25/12/2008 19:40 par legrandsoir

Vous avez raison. Vérification faite, les interventions en question proviennent de la même adresse IP.

25/12/2008 18:54 par Pierre Capoue

Rien de nouveau sous le soleil, la dénonciation de la gauche opportunisme à déjà été longuement abordé par Lénine (himself) dans «  Que faire ».
C’est tout de même amusant que dès que l’on fait référence à Lénine tout le monde se lève et à quelque chose à dire... Il faut dire que le problème que soulève ceux qui ce gargarisent de liberté pour trahir la classe ouvrière est une question toujours d’actualité.

Dans le même ordre d’idée, je vous invite à lire à cette petite et jeune newsletters qui devrait probablement vous faire bondir d’horreur à moins que vous ayez un peu d’humour...
http://groups.google.com/group/kokomag/web/kokomag-n6?hl=fr

Encore en chantier, l’abonnement à cette newsletter n’est pour le moment possible qu’a cette adresse :
http://lists.allmansland.net/cgi-bin/mailman/listinfo/kokomag

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