Je suis entièrement d’accord que la solution à deux états n’en a jamais été une. Elle est soutenue par Israël et par ses souteneurs, et ce n’est pas un hasard car cette solution garanti qu’Israël puisse continuer à être le seul état officiellement raciste de la planète : un état juif pour les juifs, un état juif où tous les non juifs sont des citoyens de troisième catégorie. La Palestine a un énorme problème politique, comme dans la France pendant l’occupation, ses dirigeants ne sont que des collabos, ce qui n’arrange pas les choses. Les dirigeants du Fatah sont prêt à signer tout ce qu’Israël et les USA leur demande en posant comme seule condition de pouvoir continuer à se goinfrer dans des palaces 5 étoiles. Quand aux dirigeants du Hamas, après avoir été créé par le Mossad, ce mouvement est maintenant sous la coupe des Frères Musulmans (donc de la CIA) et financé par le Quatar pour faire la guerre contre la Syrie. Les palestiniens devraient donc démissionner en masse de ces deux mouvements pour aller soit dans le FPLP de George Habache, ou fonder un nouveau mouvement proche du Hezbollah. Cela permettrait à l’Egypte de El Sissy de rouvrir les tunnels indispensables à l’économie palestinienne.
Et oui de troisième catégorie car les citoyens de deuxième catégorie en Israël sont les juifs non sionistes qui vivaient depuis des siècles voir des millénaires en harmonie avec les autres habitants de la Palestine. Ces juifs autochtones ont été les victimes d’une épuration ethnique qui si elle n’est pas comparable à celle subie par les autres palestiniens n’en a pas moins été tout aussi cruelle, par exemple leurs enfants furent systématiquement irradiés par des doses énormes de rayons X lors de soi-disant examens médicaux. Voilà le traitement que l’état juif réserve aux juifs qui ne se reconnaissent pas en lui, qui ne se reconnaissent pas dans un état qui confond Judaïsme avec racisme et colonisation, ils ont remplacé les chambres à gaz par des doses massives de rayons X !
Car il faut être clair, les juifs autochtones de Palestine qui vivaient en paix avec leurs voisins et amis lors de l’arrivée des sionistes, n’ont rien de commun si ce n’est la religion avec les sionistes. Les premiers sont des juifs séphardim d’origine méditerranéenne alors que les sionistes sont avant tout des juifs achkénazim, d’origine khazare, Mongols blancs du centre de l’Europe convertis au judaïsme vers le VIII siècle, et dont les ancêtres ne sont donc absolument pas originaire de Palestine comme ils le prétendent de façon mensongère. Voir le livre La honte sioniste - Aux sources du sionisme et de ses ravages dans le monde de Lucien Cavro-Demars.
Quand aux meurtres d’enfants par les israéliens, nous pouvons même parler de meurtres prémédités. Comme le remarque Gideon Levy dans le Hareetz du 17/10/2004, "Plus de 30 enfants palestiniens ont été tués pendant les 2 premières semaines de l’opération Jours de pénitence dans la bande de Gaza." "Selon B’Tselem, l’organisation humanitaire, 557 mineurs palestiniens de moins de 18 ans ont été tués avant même le début des opérations." "Les victimes les plus jeunes sont 13 nouveaux-nés qui sont morts à des check-points durant la naissance."
"Avec des statistiques horribles comme celle-ci, la question de savoir qui est un terroriste devrait être depuis longtemps à l’agenda de chaque israélien. Cependant ce n’est pas le cas, les tueurs d’enfants sont toujours des palestiniens, et les soldats ne font que nous défendre et se défendre eux-mêmes." "Le fait réel, qui doit être spécifié de façon très claire, est que le sang de centaines d’enfants palestiniens est sur nos mains... Une armée qui tue autant d’enfants est une armée qui n’a aucune limite, une armée qui a perdu son code moral."
Gideon continue en décrivant les conditions dans lesquelles ces tueries d’enfants ce passent : "Il n’est plus possible de prétendre que ces enfants ont été tués par erreur. Une armée ne fait pas plus de 500 erreurs d’identité quotidiennes. Non ce n’est pas une erreur mais le résultat désastreux d’une politique dirigée principalement par une facilité à appuyer sur la gâchette et la déshumanisation des palestiniens. Tirer sur tout ce qui bouge, y-compris les enfants, est devenu un comportement normal... Mohammed Aaraj mangeait un sandwich sur le porche de sa maison quand un soldat l’a blessé mortellement à courte distance. Il avait 6 ans le jour de sa mort. Kristen Saada était dans la voiture de ses parents, sur la route de leur maison en revenant d’une visite familiale, quand des soldats ont arrosé la voiture de balles. Elle avait 12 ans le jour de sa mort. Les frères Jamil et Ahmed Abu Aziz étaient sur leurs bicyclettes en plein jour, sur la route pour aller acheter des bombons, quand ils ont essuyé le tir direct d’un obus tiré par l’équipage d’un tank israélien. Jamil avait 13 ans, Ahmed 6, le jour de leurs morts."
"Muatez Amudi et Subah Subah furent tués par un soldat qui se tenait dans le carrefour du village de Burkin et qui tirait dans tous les sens. Radir Mohammed du camp de réfugiés Khan Yunis était dans une classe d’école quand des soldats l’ont abattue. Elle avait 12 ans quand elle est morte. Ils étaient tous innocents et ils furent tués par des soldats qui agissaient en notre nom. Dans de nombreux cas, il était parfaitement clair pour les soldats qu’ils tiraient sur des enfants, mais cela ne les a pas arrêté. Les enfants palestiniens n’ont pas de refuge : un danger mortel les guette dans leurs maisons, dans leurs écoles et dans leurs rues. Pas un seul des centaines d’enfants qui ont été tués ne méritait de mourir, et la responsabilité de ces tueries ne peut rester anonyme. Cependant le message suivant est envoyé à nos soldats : ce n’est pas une tragédie de tuer des enfants et aucun de vous n’est coupable."
"La mort est, bien sur, le danger le plus sérieux qui menace un enfant palestinien, mais ce n’est pas le seul. Selon les données du Ministère Palestinien de l’Éducation, 3409 écoliers ont été blessé pendant l’intifada, et certains ont été rendus infirmes à vie. L’enfance de dizaines de milliers des plus jeunes palestiniens est de vivre un traumatisme après l’autre, une horreur après l’autre. Leurs maisons sont démolies, leurs parents sont humiliés devant leurs yeux, les soldats font irruption dans leurs maisons au milieu de la nuit, des tanks ouvrent le feu sur leurs classes d’école..."
"L’indifférence publique qui accompagne cette campagne de souffrances incroyables font que tous les israéliens participent à ce crime. Même des parents, lesquels comprennent ce que l’anxiété signifie pour la destinée des enfants, tournent la tête et ne veulent rien savoir de l’anxiété subie par les parents de l’autre coté du mur. Qui aurait pu croire que des soldats israéliens tueraient des centaines d’enfants et que la majorité des israéliens resteraient silencieux ? Même les enfants palestiniens sont devenus une partie de la campagne de déshumanisation : tuer des centaines d’entre eux ne porte plus à conséquence."
Ce que dit Gideon Levy montre une chose très simple : les sionistes ne sont plus des êtres humains car ils leurs manquent une des qualités essentielles de l’être humain, l’empathie envers les autres. En cela, ils ne peuvent être comparés qu’avec les nazis, et comme les nazis, il faudra bien qu’ils soient jugés ! Comme le nazisme, le sionisme est une peste émotionnelle globale, et le seul futur possible pour Israël réside dans l’abandon de cette idéologie raciste et criminelle. L’abandon du sionisme est d’ailleurs un pré-requis à la seule solution capable de ramener la paix dans cette région : un état pour tous ses habitants.