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Esclaves du XXIème siècle

L’esclavage n’est pas quelque chose que les "démocraties" modernes ont chassé très loin. En réalité c’est quelque chose qui est plus près que nous le pensons. Non seulement parce que cela est chaque fois plus banal que le travail salarié est un esclavage en échange d’argent, mais encore parce que la pauvreté et la nécessité sont de fécondes pépinière pour que le système sans scrupule qu’est le capitalisme en profite pour en bénéficier au prix de la vie, de la dignité et de la liberté des personnes.

Les pays d’Europe orientale sont, peut-être, le plus grand exemple de comment le capitalisme transforme la population en marchandise compétitive dans le marché de la mains d’oeuvre, de la drogue ou de la prostitution, obligeant des millions de personnes a fuir de leurs pays pour pouvoir survivre, chose que les mafieux (tellement abondant dans le capitalisme, certains plus "légalement" que d’autres) ont su bien profité.

Ces jours-ci a été démantelé en Espagne, à Vinaroz, un réseau qui littéralement "achetait" des femmes roumaines pour les obliger a se prostituer sur la route N-430, dans la province de Tarragone. Au moment des arrestations, le groupe exploitait sexuellement 11 femmes âgées de 19 à 38 ans, toutes roumaines, qui étaient venues en Espagne trompé par une fausse relation sentimentale avec la promesse d’une vie meilleure en Catalogne.

Quand les femmes arrivaient à Tarragone elles étaient "vendue" à un groupe violent de proxénètes et se voyaient obligées a exercer la prostitution au bord de la route. Si elle refusaient de se prostituer elle recevaient des menaces de mort, des agression physiques et sexuelle et autres vexations. Un des cas les plus graves fut celui d’une femmes qui fut enfermée dans un domicile pendant cinq jours en étant agressée et violée constamment pour, finalement, revenir à la route pour continuer la prostitution.

Les femmes devaient réaliser n’importe quel type de service demandé par le client, même sans protection ni précaution, pour ensuite remettre tout l’argent de la journée aux proxénètes. En cas de grossesse ils les obligeaient a continuer la prostitution jusqu’à un stade avancé de gestation et, postérieurement, les faire avorter de manière dangereuse mettant en péril leur vie.

Naturellement le réseaux a été complètement démantelé, il s’agissait d’un négoce avec beaucoup de tentacules, avec différentes phases. En premier lieu, ceux qui trompaient les femmes pour ensuite les vendre aux proxénètes qui sont la seconde étape, et ensuite il y avait ceux qui utilisaient les services sexuels des "esclaves" sans qu’importe leur état d’esclavage.

En définitive, et tenant en compte que le propre chef de l’état roumain, Traian Basascu, se targue que la Roumanie est un pays "libre" et que ceux qui ne peuvent survivre ici ferraient bien se chercher une travail dans d’autres pays, le négoce de mains d’oeuvre bon marché, de la prostitution, et de l’esclavage (trois aspect qui ne sont pas séparé comme le pense les défenseurs du capitalisme) est soutenu par un réseau d’intérêts que les mafias qui esclavise les travailleurs ou les femmes sont seulement la partie émergée de l’iceberg.

Dans tous les cas, et de la manière dont fonctionne un monde globalisé économiquement comme celui dans lequel nous vivons, et que quelques-uns défendent, l’engrenage du négoce est grand, et tandis que quelques-uns facilitent la destruction de la richesse nationale, d’autres arrivent comme "investisseurs" pour piller les ressources. Ensuite les pays riches profitent de la pauvreté d’autrui pour attirer de la mains d’oeuvre bon marché, et, la perversion intrinsèque du système fait que, irrémédiablement finisse par surgir les mafias (politiques, patronale, de la drogue ou de la prostitution) et que le sacrosaint "libre marché", le sacré et tout puissant droit à l’enrichissement par dessus tout, termine en faisant l’esclavage, comme, nous avons commencé disant dans l’introduction, n’est pas quelque chose surmonté au XXIème siècle, non seulement dans la moderne et "civilisée" Union Européenne (une des grands bastion du capitalisme mondiale, et par conséquent, de la considération de tout, incluant les êtres humains, comme marchandise d’achat et de vente, d’utiliser et de jeter).

Il est certain que la Roumanie et la Bulgarie sont les principaux exportateurs de chair bon marché au reste des pays de l’Union Européenne, et sont suivie d’autre pays extra-communautaires comme la Russie ou l’Ukraine, avec la Colombie et d’autres pays subsaharien. Quelque chose qui dit beaucoup de la "liberté" dont parle Traian Basescu et tant d’autres politiques professionnels roumains, et qui consiste à ce que la situation de nécessité qu’a provoqué le capitalisme dans des pays comme la Roumanie fait que ces citoyens doivent fuir du pays pour survivre, et qu’en de nombreux cas ceci serve pour engraisser les poches de beaucoup, et satisfaire les nécessité égoïstes d’autres, au prix de la dignité humaine.

Le pire est que la nouvelle qui a donnée lieu a ce texte n’en est pas, bien que quelques uns veulent le penser ou le vendre comme tel, un cas isolé.

http://www.elmundo.es/elmundo/2010/08/19/barcelona/1282202532.html

Source : Un vallekano en Rumania

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