La candidate à la présidence pour le mouvement politique Révolution Citoyenne, Luisa González, a déclaré, après le second tour qu’elle ne reconnaissait pas les résultats présentés par le Conseil National Electoral (CNE) qui a donné comme vainqueur l’actuel président Daniel Noboa et elle a affirmé qu’on a commis une fraude dans l’enregistrement des votes en sa faveur et contre la volonté du peuple.
« Face à mon peuple, en montrant mon visage, comme toujours, et comme le font les femmes de bien », je veux « être très claire et j’insiste... la Révolution Citoyenne a toujours reconnu une défaite quand les sondages la prouvaient mais aujourd’hui, nous ne reconnaissons pas ces résultats. »
« Je me refuse à croire qu’il y ait un peuple qui préfère le mensonge à la vérité. Nous allons demander un nouveau décompte et qu’on ouvre les urnes. »
Elle a également déclaré que le président s’était livré à un abus de pouvoir : il n’a jamais demandé d’autorisation pour faire campagne et il a utilisé le CNE pour imposer son ordre du jour autoritaire.
Elle a ajouté qu’ensuite, il avait décrété l’état d’urgence, tout cela pour commettre une fraude colossales. Elle a rappelé que 11 sondages donnaient la victoire à la Révolution Citoyenne, même ceux qui avaient été commandés par le Gouvernement lui-même. Elle a exigé qu’on ouvre les urnes et qu’il y ait un nouveau décompte.
« Ceci est une dictature, et c’est la plus gigantesque que fraude électorale qu’il y a eu un Equateur », a-t-elle souligné.
Elle a insisté sur le fait qu’ils allaient demander un nouveau décompte : « Nous allons défendre notre droit à la démocratie. L’Equateur ne peut continuer à être gouverné par quelqu’un d’incapable de le conduire vers la paix et le développement, quelqu’un qui ne donne la priorité qu’à ses affaires et au bien-être de sa famille. »
« Aujourd’hui, plus que jamais, nous devons être vigilants en ce qui concerne ce que fait la personne qui se fait appeler Président de la République. Je dénonce publiquement le fait qu’il est en train de faire une fraude. Nous continuons la lutte. »
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar Infos. Source en espagnol : Telesur
Équateur : L’Alba–TCP dénonce des illégalités dans le déroulement des élections
Communiqué de l’Alba–TCP, 13 avril 2025
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar Infos. Source en espagnol : Telesur
Vu le déroulement du second tour électoral pour la présidence et la vice-présidence de la République de l’Equateur, organisé sous un décret d’état d’exception tendancieux et inhabituel qui a des répercussions dans les provinces de plus grande tradition électorale populaire, dans un climat d’intimidation générale des citoyens et de favoritisme ouvertement affiché pour le Gouvernement de Daniel Noboa, le Secrétariat exécutif de l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA-TCP) condamne catégoriquement ces actions illégales qui visent la concrétisation d’une fraude électorale manifeste et préméditée.
Le Secrétariat exécutif de l’ALBA-TCP souligne les capacités démocratiques du peuple équatorien pour défendre sa souveraineté et sa démocratie et soutient la demande de révision du processus électoral grâce à une enquête rigoureuse qui comprenne un audit intégral de toutes les procédures et de toutes les mesures ainsi que le nouveau décompte transparent des votes émis qui lui correspond. Ce n’est qu’ainsi que le respect de la volonté du peuple et la paix dans notre soeur, la République de l’Equateur, pourront être garantis.
Caracas, 13 avril 2025
Voici les liens sur la fraude électorale sur Bolivar info :
Équateur : Noboa décrète l’état d’urgence à quelques heures des élections
Équateur : Le CNE donne les résultats des élections
Équateur : Rafael Correa remet en question les résultats des élections
Équateur : L’organisation Súmate est derrière la fraude aux élections