RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Décès de Maréva : 3 médecins interdits d’exercice pendant un an

Dans une affaire tragique où une jeune fille a perdu la vie en raison d'un manque de soins appropriés, une pédiatre, un radiologue et un chirurgien ont été soumis à une interdiction d'exercice d'une durée d'un an, dont six mois avec sursis, à partir du 1ᵉʳ février 2024. Cette décision fait suite à une analyse approfondie des circonstances entourant le décès de Maréva en 2016 à l'hôpital de Cambrai.

Les trois professionnels de la santé sont accusés de ne pas avoir respecté leurs obligations déontologiques, telles que stipulées à l’article R4127-32 du Code de la santé publique, qui souligne le devoir du médecin d’assurer des soins consciencieux et dévoués au patient. Les faits remontent à octobre 2016, lorsque Maréva, âgée de trois ans et demi, a été admise à l’hôpital présentant des douleurs abdominales sévères, un abdomen gonflé et des vomissements fréquents.

La fillette a été prise en charge par une pédiatre qui, malgré une observation attentive, n’a pas identifié l’état de choc de la jeune patiente, une omission qu’elle regrette aujourd’hui amèrement. Pensant que l’enfant était simplement agité, elle n’a pas immédiatement envisagé une urgence médicale. Vers 3h45, consciente de la nécessité d’un examen plus approfondi, la pédiatre a demandé une échographie et l’avis du chirurgien.

Lorsque la pédiatre a sollicité le radiologue, celui-ci se trouvait à son domicile. Il a suggéré un scanner, qu’il aurait pu examiner à distance. Cependant, l’Ordre des médecins a jugé que le radiologue n’avait pas rempli ses obligations de soins consciencieux en choisissant de ne pas se rendre à l’hôpital. L’Ordre a également critiqué son manque d’engagement dans la prescription d’une échographie, jugée plus appropriée. De plus, son manque d’implication dans la prescription des examens d’imagerie nécessaires a été qualifié de non-respect des obligations professionnelles.

Selon La Voix du Nord, c’est un interne qui a contacté le chirurgien, conformément à la demande de la pédiatre. Cependant, le chirurgien a mis fin brusquement à l’échange, arguant que le protocole interne de l’établissement hospitalier exigeait une demande d’un praticien hospitalier. Cette attitude a été sévèrement critiquée par la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins, qui estime que le chirurgien aurait dû donner un avis médical sur la nécessité d’une intervention chirurgicale, en particulier lorsqu’il était jugé indispensable par le médecin responsable, même dans des situations d’urgence impliquant de jeunes patients. Son comportement est considéré comme un manquement aux obligations de soins consciencieux et de moralité.

Malheureusement, Maréva est décédée des suites d’un volvulus. La chambre disciplinaire de l’Ordre a jugé que la pédiatre de garde avait sérieusement sous-estimé l’état de choc de l’enfant, décidant même de quitter l’hôpital malgré la gravité de la situation de la fillette. Les trois médecins ont été reconnus coupables de ne pas avoir rempli leurs devoirs de soins consciencieux et de moralité. Bien que la décision de l’Ordre soit sévère, elle souligne l’importance de maintenir des normes élevées dans la pratique médicale, en particulier lorsqu’il s’agit de la santé et de la vie de jeunes patients, et met en évidence les conséquences sévères en cas de manquement.

URL de cet article 39372
  

La République contre son École
Muriel FITOUSSI, Eddy KHALDI
Certains, après la sortie de « Main basse sur l’école publique », (1) n’ont pas voulu croire, au moins dans un premier temps, dans la radicalité des postulats et parti-pris idéologiques qui avaient présidé, comme nous le dénoncions alors, aux mesures initiées par Xavier Darcos. Puis la « fusée des réformes » a décollé, et les yeux de nombreux citoyens, au-delà même de la communauté éducative, ont été décillés. Les atteintes graves au service public d’éducation se sont succédées à un rythme infernal, de la (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

(CUBA) "Tant qu’il y aura l’impérialisme, nous ne pouvons nous permettre le luxe du pluri-partisme. Nous ne pourrions jamais concurrencer l’argent et la propagande que les Etats-Unis déverseraient ici. Nous perdrions non seulement le socialisme, mais notre souveraineté nationale aussi"

Eugenio Balari
in Medea Benjamin, "Soul Searching," NACLA Report on the Americas 24, 2 (August 1990) : 23-31.

Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.