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Ségolène Royal a réveillé le nid de vipères droitières et solfériniennes

Cuba, ou comment Amnesty International saisit trop vite des bâtons… visqueux

Ceci est le texte écrit de mon éditorial du 5 décembre 2016 dans le cadre d’une émission culturelle d’une heure que j’anime tous les lundis sur Radio Mon Païs à Toulouse (1).
Là, je parle de Danielle Mitterrand, de Ségolène Royal, de Zoe Valdes, de Jacobo Machover, de faux dissidents, des médias, d’Amnesty International et des méthodes de fabrication des campagnes anticubaines.
Pour finir, je raconte pourquoi Jacobo Machover, ayant eu l’imprudence de faire une conférence à Toulouse, a décidé de ne plus mettre les pieds dans « la Capitale de l’Espagne républicaine ».

Bonjour. Nous sommes le lundi 5 décembre, quelques jours après les funérailles de Fidel Castro.

La mort de Danielle Mitterrand en novembre 2011 avait ouvert le bal des faux-culs qui avaient apprécié cette femme admirable, engagée dans des causes humanitaires mais qui, tâche indélébile, avait embrassé Fidel Castro du haut du perron de l’Elysée. Les médias le lui reprocheront toujours.

Les récentes déclarations de Ségolène Royal à Cuba ouvrent la

même boite à gifles. Elle a salué la mémoire de Fidel Castro, « un monument de l’histoire », elle a rejeté les accusations de violations des droits l’Homme à son encontre. Elle conteste les emprisonnements politiques.

Amnesty international s’étrangle et se fait fort de citer de nombreux cas d’emprisonnement.

El sexto. Et l’ONG sélectionne cet exemple, pour Europe 1 : « Quelques heures après la mort de Fidel Castro, l’artiste El sexto [un graffeur NDLR] a été ré-arrêté, il aurait écrit sur un mur un graffiti disant simplement : ’Se fue’. C’est-à-dire : Il est parti ». Allusion ironique à la mort de Fidel…
Je relis : « … il aurait écrit sur un mur un graffiti disant simplement  : ’Se fue’… ».

J’ai pris le temps de vérifier, ce matin (c’est-à-dire que j’ai perdu du temps) : Le grapheur avait décoré de tags (et non pas simplement de deux mots : se fue), le mur en façade d’un des plus beaux hôtels de La Havane et il poursuivait sur des édifices publics.

Il a été interrompu et embarqué, chose qui ne lui serait pas arrivée à Paris s’il avait taggué le Ritz, le Crillon, le Palais Bourbon et s’il s’était dirigé vers le Palais de l’Elysée ou vers la cathédrale Notre Dame.

Trois autres histoires amusantes sur trois autres dissidents

Je vais vous raconter les histoires amusantes de trois autres dissidents pour lesquels Amnesty et notre classe politico-médiatique se sont enflammées.

1- Raúl Rivero. En mars 2003, lassé de la multiplication de bobards lancés depuis de prétendues agences de presse indépendantes cubaines financées en fait par les USA (j’en apporte des preuves détaillées dans mon livre «  La face cachée de Reporters sans frontières »), le gouvernement cubain a lancé un coup de filet et il a arrêté un paquet de mercenaires ou dissidents, choisissez.

Parmi eux, le poète Raúl Rivero. Une campagne internationale se déclenche alors : Rivero est parait-il soumis à d’effroyables conditions d’incarcération, il a perdu 20 ou 30 kg, ses jours sont en danger, etc.

Prenant les menteurs de vitesse, les autorités cubaines le libèrent. Apparaît alors un homme gros et gras, obèse, avouant avoir eu libre accès à la lecture et ayant dévoré le dernier livre de Gabriel Garcia Márquez, « Historias de mis putas tristes », mais ayant souffert, la nuit, du chant d’un grillon.
Amnesty international a alors revu sa copie.

2- Un autre exemple, plus amusant encore : Armando Valladarés
C’est un ex-policier du dictateur Batista, arrêté peu après la victoire de la Révolution alors qu’il transportait des explosifs pour commettre des attentats. Il a bénéficié d’une campagne internationale en faveur de sa libération. La presse le disait poète et paralytique. Quand le gouvernement cubain a décidé de l’expulser vers Madrid en 1982, le président François Mitterrand a envoyé Régis Debray pour l’accueillir à sa descente d’avion. La foule des photographes a vu alors un homme hilare descendre la passerelle sur ses deux jambes.
Amnesty International s’est retirée, escamotant discrètement le fauteuil-roulant prévu pour le « poète handicapé », les officiels s’éclipsèrent. Aujourd’hui, on sait que le seul poème dont Valladarès s’est prévalu était un plagiat. Il vit désormais aux États-Unis, où Reagan l’avait nommé ambassadeur des USA auprès de la commission des droits de l’homme de l’ONU (sic).

Et Régis Debray a écrit : «  L’homme n’était pas poète, le poète n’était pas paralytique et le cubain est aujourd’hui américain. Ce militant simulait l’hémiplégie sur sa chaise roulante depuis des années. »

3- Le troisième exemple cocasse est celui de Nestor Baguer
Je raconte aussi longuement ses exploits dans mon livre sur Reporters sans frontières (il était la source cubaine de RSF, Robert Ménard était allé le recruter à La Havane).

Nestor Baguer était journaliste dissident. Il a été arrêté, frappé par les policiers jusqu’à lui casser un poignet, son matériel a été confisqué, il a été harcelé, menacé, etc. Amnesty international poussait des cris d’orfraie.

Et puis, Nestor Baguer a fini par révéler qu’il était en fait un agent de la sécurité cubaine infiltré dans les milieux contre-révolutionnaires financés par les USA, qu’il n’avait jamais subi (et pour cause) le moindre préjudice. Il avait tout inventé, y compris le contenu des articles qu’il écrivait, mais les informations à charge contre Cuba ne sont jamais vérifiées.

Les gens de bonne foi pourraient passer des heures, des mois, des années à regarder ce que nos médias disent de Cuba et à y dénicher des mensonges.

Indignée par la politique des USA à l’égard de Cuba Danielle Mitterrand avait dit à son mari : « François, tu ne peux pas laisser faire ça ! » Il répondit : « Mais Danielle, ce n’est pas moi qui commande, c’est le FMI, etc. » (je cite de mémoire).

On pourrait ajouter, pour ce qui est de l’information traitant de Cuba : « Ce sont les 9 milliardaires français propriétaires des médias qui nous la fabriquent ». Ils donnent volontiers la parole à deux spécialistes anticubains : Zoe Valdés qui a laissé à Cuba le souvenir d’une stalinienne qu’il fallait freiner quand elle y militait et Jacobo Machover, invité par nos médias parce qu’il est soi-disant exilé et qui n’insiste pas sur un détail : il a quitté Cuba à l’âge de 9 ans.

EN COMPLEMENT DE L’EDITORIAL RADIOPHONIQUE

Dans un article publié par Le Grand Soir (extraits ci-dessous), j’ai raconté comment Jacobo Machover a été hué quand il fit une conférence sur Cuba à Toulouse le 11 juin 2013 dans le cadre du festival « Rio Loco ».

Florilège de ses propos : Fidel Castro a voulu la mort du Che, il a fait tuer Camillo Cienfuegos, il n’y a pas de succès en matière d’éducation, le Che faisait fusiller avec délectation, sa célèbre photo est truquée, pendant l’intervention cubaine en Afrique, le Che était planqué dans une ambassade, la mortalité infantile augmente, les cinq Cubains emprisonnés aux USA sont des assassins, etc. (2).

A la fin de sa conférence, je lui ai posé une question, ce qui lui a permis de pondre un nouveau mensonge, bien lourd.

Question : « Merci de me donner la parole.
M. Machover, vous êtes un spécialiste de Cuba et d’autres pays d’Amérique Latine, comme le Venezuela sur lequel vous avez écrit. Ma question porte sur ces deux pays et vous allez voir qu’elle ne nous éloigne pas de vos travaux, ni de votre conférence.
Le 9 mars 2005, Hugo Chavez a fait une conférence de presse à Paris. Nos médias en ont rendu compte, en y voyant une « conférence haute en couleur » (et on sait combien Chavez était exubérant).
Vous y avez assisté, et votre compte-rendu, publié sur le site Cubantrip, est assez décalé par rapport à ceux de vos confrères.
Je lis des très courts passages où vous avez vu (je cite) « un soudard en costume cravate », « un caudillo ridicule », « un apprenti dictateur » « semer la terreur dans la Maison de la Radio », « entouré d’un nombre invraisemblable de gardes de sécurité, la plupart Cubains, membres des services secrets castristes, qui trônaient à leur aise sur la scène du studio 104 avec leurs petites valises, contenant une mitraillette, bien en vue…. Des sbires tous bien visibles, prêts à sortir manu militari l’impudent qui aurait osé poser une question gênante pour le « citoyen-président  ».
Un groupe de journalistes, avait rédigé un communiqué critique. Mais ils ne purent le lire, dissuadés par les menaces à peine voilées du service d’ordre castro-chaviste. « La peur est là. On peut la toucher du doigt, comme à Cuba. »

Alors ma question est : « Etes-vous un rescapé (si oui, je m’en félicite, le festival Rio Loco aurait été appauvri de votre absence, pour cause d’assassinat, d’un journaliste au cours d’une conférence de presse d’un chef d’Etat à Paris), ou bien un affabulateur et, dans le deuxième cas, pourquoi ce que vous nous racontez de ce qui s’est passé il y a un demi-siècle dans un pays lointain serait-il plus crédible que les calembredaines que vous nous chantez sur ce que se passe chez nous, maintenant ? »

Machover a maintenu sa fable grotesque en prétendant (ô jobastre !), lui qui n’a plus mis les pieds à Cuba depuis 30 ans, qu’il connaît de visu les agents des « services secrets castristes ».

Maxime Vivas

Notes :
(1) Emission « Excusez-moi de vous interrompre » L’émission est rediffusée sur 90.1 dans un rayon de 100 km autour de Toulouse, le lundi à 22 h, le mardi à 11h, le samedi à 16h30 et, grâce à internet : radiomonpais.fr., n’importe quand et n’importe où dans le monde : dans les stations spatiales, dans les silos souterrains de stockage des missiles nucléaires, à la Maison blanche, dans le bagne de Guantanamo, et dans les salles de rédaction du monde entier.

(2) Devant les protestations, les organisateurs du festival ont invité quelques semaines après Jean Ortiz pour une conférence au même endroit. Et devant un public plus nombreux et attentif.

COMMENTAIRES  

06/12/2016 17:58 par HastaLaVictoria

Merci pour cet article, très intéressant ; mais vous vous êtes peut-être laissé entraîner par le ton satirique adopté, car la question que vous posez à la fin à M. Machover est incompréhensible ; ça gâche un peu le reste. Plus de faits et moins d’effets, c’est une suggestion...Sinon, très utile de rectifier, preuves et sources à l’appui, les mensonges sur Cuba.

06/12/2016 18:22 par AF30

De plus si le grapheur en question est bien l’auteur des inscriptions qui sont sur le mur photographié on peut sans prendre le risque de l’erreur de jugement affirmer qu’il s’agit de gribouillages plus proches de la débilité que de l’oeuvre artistique.

06/12/2016 21:14 par François

C’est un travail fastidieux mais ô combien nécessaire.
Merci de vos effort.

06/12/2016 22:45 par latitude zero

Tous les grapheurs ne sont pas Banksy.
il leur en fallait un , mais" ils" n’ont trouvaient qu’un gros nul au nom ridicule de "El sexto".
Ils lui ont dit " tu vas taguer le mur de cet hôtel et tu écris "se fue" , on prend des photos, tu te fais embarquer par la police, à ta sortie ton compte en dollars à Miami sera crédité de X dollars.
Alors "el sexto " a dit : Si muchas gracias Señor , voy a hacerlo ahora mismo.

06/12/2016 23:46 par act

Merci Maxime.
Cela m’a aussi rappelé comment je m’étais fait flamber quand, à l’époque, j’avais suggéré ici de voter Ségo* pour éviter sarko
mais la gauche s’est avant tout chargée de la dégommer, la même gauche qui plus tard votait hollande...
*pas par soutien mais par pragmatisme, calcul, elle n’est pas socialiste mais parmi le P"S" français c’est une des dernières sociales-démocrates authentiques : ceux avec qui il est possible de dialoguer/travailler... la preuve par Cuba.

@LatZero :
le pire c’est qu’il n’est même pas nécessaire de le payer : la connerie étant la seule chose équitablement répartie autour de la planète.
il ne s’agit ni d’un graffeur (ce ne sont pas des graffitis), ni même d’un tagueur (mes neveux font mieux), ce n’est même pas un "toy", c’est juste un branleur sans talent, qui ferait bien de pratiquer avant d’exposer.

07/12/2016 00:05 par Luis

Amnesty fait parti des ONG qui srrv3nt de "levier" ou point d’appui aux objectifs de politique exterieurebdes USA ; tout comme l’"ONG" Humans Right Watch...
Sur cette derniere lire l’article
L’ONG Human Rights Watch est-elle trop alignée avec la politique étrangère des Etats-Unis ?
(Sur LGS)

07/12/2016 07:42 par CN46400

@ latitude zero
Je penche pour votre pensée, mais attention aux accusations sans preuves...Ceci dit, on attend encore les listes qu’a demandé me Royal ! Reste que Cuba démontre qu’avec de la politique on peut garder le pouvoir plus sûrement qu’avec la répression policière !

07/12/2016 07:42 par legrandsoir

le pire c’est qu’il n’est même pas nécessaire de le payer

Détrompez-vous. Comme pour Yoani Sanchez, la bloggeuse (comme par hasard, c’est elle qui a révélé son arrestation) son nom est connu du monde entier. Sa fortune est faite, même s’il est artiste comme Armando Valladares est poète.

il ne s’agit ni d’un graffeur (ce ne sont pas des graffitis), ni même d’un tagueur (mes neveux font mieux), ce n’est même pas un "toy", c’est juste un branleur sans talent, qui ferait bien de pratiquer avant d’exposer.

Je ne suis pas critique d’art, mais je crois pourtant que des centaines de milliers de jeunes peuvent faire mieux chez nous, dans l’anonymat (même en cas d’embarquement par la police et de procès par le propriétaire du mur). Et sans qu’Amnesty ne bouge un cil.

Que les anti-castristes aient trouvé UN dissident à La Havane, et qu’il soit de cette valeur suffit à détruire les discours sur le peuple opprimé.
MV

07/12/2016 08:17 par cubaniche

Jacobo Machover est, en autres, l’auteur d’un merveilleux plagiat. Son panflet sur le Che est une copie formelle, mot par mot, d’une thèse réalisée aux États Unis.

07/12/2016 11:19 par legrandsoir

Laquelle ? Les preuves nous intéressent.

07/12/2016 10:23 par D. Vanhove

Super cette enquête... qui démontre à quel point nous sommes "manipulés", jsq dans les moindres faits, tronqués et retransmis de manière falsifiée...

(puis, d’aucuns viendront nous dire que quand on se pose la qstion d’un "complot", on serait paranos...)

je pense que la morale de l’histoire est bien résumée dans la sentence :"...mais les informations à charge contre Cuba ne sont jamais vérifiées"... que l’on pourrait auj’hui, étendre à bien d’autres terrains de conflits : la Palestine, la Syrie, la Crimée, l’Irak, l’Ukraine, la Libye, le Mer de Chine et tant d’autres endroits où les témoins de ce qui s’y passe sont tellement rares qu’il n’est pas aisé d’en avoir les infos, quand elles ne sont pas tout simplement ignorées pcq contraires aux intérêts de l’oligarchie en place... ou bidouillées par des instances internationales qui ont pignon sur rue, telles certains ONG...

et pour ce qui est d’A.I. c’est (prsq) comme Reporters sans frontières, une officine qui se limite à relayer ce que cette oligarchie veut faire passer comme message à l’ensemble des merdias qui relaient, tranquillement...

07/12/2016 12:04 par Jean Cendent

Bonjour,

Graffiti sur la France : Ps Se fue

Ne vous inquiétez pas, aucun problème Mme Royal : en 2017 je vote Fidel Castro.

De la com’ pour se refaire une "sainte" image dans le genre " je suis de gauche " comme bonme conscience en flashback pour le Ps en vue des élections 2017. Oui mais nous le Ps… la 3e représente de gouvernement du Ps… a bien été aux funérailles de… tandis que vous …etc. Et nananana et tatatatati.

Ce parti promontoire fabriqué par Mitterrand pour sa carrière doit disparaître : c’est un cancer.

De toute façon et pour ne vexer personne nous devons reprendre notre histoire sociale et "politique" ou elle a été stoppée puis travestie par le capitalisme soit avant la 1er guerre mondiale.
(Tout en gardant les « acquits » sociaux du CNR et en demander même plus, genre le salaire ou revenu à vie)

Pseudo Jean Cendent : Précaire rsa en 2016 et esclave en 2017 ? Qui n’oublie pas que tous les jours de ma vie, je la dois en grande partie au Ps.

07/12/2016 12:17 par Jean Cendent

Bonjour

Graffiti sur la France : Ps Se fue

Ne vous inquiétez pas, aucun problème Mme Royal : en 2017 je vote Fidel Castro.

De la com’ pour se refaire une "sainte" image dans le genre " je suis de gauche " comme bonne conscience en flashback pour le Ps en vue des élections 2017. Oui ! Mais nous le Ps… notre 3e représentante du gouvernement, du Ps… a bien été aux funérailles de… tandis que vous …etc. Et nananana et tatatatati.

Ce parti promontoire fabriqué par Mitterrand pour sa carrière doit disparaître : c’est un cancer.

De toute façon et pour ne vexer personne nous devons reprendre notre histoire sociale et "politique" ou elle a été stoppée puis travestie par le capitalisme soit avant la 1er guerre mondiale.
(Tout en gardant les « acquits », les droits sociaux du CNR et en demander même plus, genre le salaire ou revenu à vie)

Pseudo Jean Cendent : Précaire rsa en 2016 et esclave en 2017 ? Qui n’oublie pas que tous les jours de ma vie, je les dois en grande partie au Ps.

07/12/2016 19:14 par Palamède Singouin

@ Jean Cendent.

De la com’ pour se refaire une "sainte" image dans le genre " je suis de gauche " comme bonne conscience en flashback pour le Ps en vue des élections 2017.

Je pense que vous vous trompez et je vous livre la vérité :
ROYAL était accompagnée de Jean-Pierre BEL - précédent président de notre Sénat - dont l’épouse est cubaine, et qui est un grand admirateur de Cuba (espérons que ce n’est pas pour les mêmes raisons qui font que VALLS se déclare éternellement lié à Israël du fait de la religion de son épouse).

Conclusion : vu les facultés de persuasion de BEL, il devrait se présenter à la primaire socialo-comique.

08/12/2016 01:56 par Jean Cendent

Merci @ Palamède Singouin pour l’info, vous m’impressionnez.
Alors là ! Effectivement, tout est différent et je ne sais quoi dire… Peut-être : Tout va changer

08/12/2016 08:37 par Maxime Vivas

Le Canard Enchaîné révèle que Ségolène Royal a besoin des voix des pays d’Amérique latine (proches de Cuba) pour se faire élire administratrice du Programme des Nations unis pour le développement (PNUD). Et si Paris vaut bien une messe, l’ONU vaut bien des paroles qu’elle n’avait jamais pensé à prononcer avant.
Avec les éléphants du PS, il faut toujours chercher l’entourloupe. Un solférinien, ça ose tout. C’est même à ça qu’on le reconnaît.

08/12/2016 13:21 par Jean Cendent

Bonjour, Mr Vivas et au lectorat du GS.

Ben tiens ! Comme c’est bizarre…Pardon, normal, c’est un droit coutumier chez les tribus du pouvoir.
ils jouent placé d’avance et à tous les coups ils gagnent, c’est l’inégalité des chances, pardon des classes, la hiérarchie de l’auto-adoubement.
Adoubement qui vient du verbe mentir comme tous les pauvres le vivent.

ONU / Organisation des Nantis Unis.

08/12/2016 15:07 par Maxime Vivas

Bonjour, Mr Vivas et au lectorat du GS.

Je transmets aux autres administrateurs et àThéo.
Pas de zizanie dans l’équipe, hein !

08/12/2016 18:30 par Palamède Singouin

@ MV & Jean Cendent

Zut ! Je m’ai trompé ! Royal ne visait qu’à rejoindre Douste-Blazy dans le troupeau des bénéficiaires de planques onusiennes ? Rappelons que le Douste en question, cardiologue de formation, est conseiller du secrétaire général de l’ONU en charge de la découverte de "financements innovants" et qu’en 10 ans de fonctions on sait tout juste qu’il a découvert l’Amérique...avec un petit temps de retard.

Donc la candidature de BEL à la primaire socialiste ne s’impose plus...............

08/12/2016 23:00 par Jean Cendent

Oui, bien sûr c’est comment dire, une évidence.
Mais je m’interroge en fait maintenant :
Je ne sais plus à l’heure du web/net si dire bonjour est un signe de politesse ou d’impolitesse.
Si une ou des personnes peuvent me conseiller, merci.

C’était une réponse à votre commentaire précèdent :
08/12/2016 à 08:37 par Maxime Vivas
Mais effectivement ni zizanie, ni équivoque et quiproquo, donc :
Bonjour, à toute l’équipe du GS ainsi qu’au lectorat.

Jamais, je ne pourrai faire diplomate car même lorsque je dis bonjour personne ne me crois.
Proverbe « comiquo-réaliste » de Jean Cendent.

09/12/2016 23:55 par mfgtour

Le Canard Enchaîné révèle que Ségolène Royal...

Sérieusement, vous vous fiez encore au Canard Enchaîné ? Curieux pour un soutien de Mélenchon, alors que le dit volatil ne rate pas une occasion de le calomnier, de le ridiculiser, de lui cracher dessus. Ce canard, devenu le réceptacle d’ex du torchon libérachions n’est plus que l’ombre de l’ombre qu’il a été. Jamais le dernier à colporter toutes les saloperies possibles sur Castro, Chavez j’en passe, voici que vous nous le vendez comme fiable et digne (!!!) de confiance ??? Monsieur Vivas vous baissez ! Ressaisissez-vous que bigre ! Un peu de tenue que diable ! Que vous arrive-t-il ?

10/12/2016 09:25 par legrandsoir

Monsieur Vivas vous baissez ! Ressaisissez-vous que bigre ! Un peu de tenue que diable ! Que vous arrive-t-il ?

Hein ? Que...quoi ? Je m’étais assoupi. Merci de votre coup de coude au moment où j’allais tomber du fauteuil du GS, pile dans la mare.

11/12/2016 19:08 par mfgtour

A la bonne hure !

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