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Cuba - José Bové savate le tiers monde.

Mon T-shirt (« Le monde n’est pas une marchandise) à La Havane. Au fond, à gauche des drapeaux, l’« ambassade » US.

Mercredi 14 mars 2007.

Joseph (de son vrai prénom) Bové est-il homme à utiliser les médias pour savater un pays pauvre (menacé de mort par l’Empire) si cela sert sa carrière ? La réponse est oui.

Hésite-t-il à mentir pour justifier l’agression ? La réponse est trois fois non.

Démonstration :

José Bové s’est rendu à Cuba du 3 au 7 septembre 2001 pour participer au Forum mondial sur la souveraineté alimentaire, avec 400 participants du monde entier à l’appel de Via Campesina, invité par l’ANAP (Associacion Nacional de Agricultores Pequenos de Cuba).

Le 25 Septembre 2003, lors de l’émission « 100 minutes pour convaincre », sur France 2, interrogé sur Cuba par Bernard Kouchner, José Bové esquive en répondant (de mémoire) : « J’ai été expulsé de Cuba par Castro pour avoir dit des choses qui lui déplaisaient ».

Cette expulsion, José Bové lui-même l’ignorait une seconde avant de l’inventer pour la télé.

Le 3 mars 2007 à 14 heures, dans l’émission « chez F.O.G. » sur France 5, Bové s’entend reprocher son « utopie communiste », par Jean-Pierre Jouyet, énarque, ancien directeur de cabinet de Jospin. Réponse textuelle de Joseph : «  Je suis un des rares à avoir pu me rendre à Cuba pour critiquer Fidel Castro ; ça m’a été reproché, et j’en ai été chassé ».

On savait par la presse, qui en a rendu compte abondamment à chaque occasion, que Bové avait fait l’objet de tracasseries au Brésil, en Israël, aux USA, à Hong-Kong, au Québec, etc. On n’a jamais rien lu sur son expulsion de Cuba. Bizarre, quand on sait la vigilance médiatique contre l’île des Caraïbes !

Le compte-rendu final du Forum était signé de Pierre W. Johnson de l’Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire qui, loin de noter le moindre incident, se félicitait du choix du pays hôte : « Cuba, un pays dont l’action dans le domaine de la souveraineté alimentaire, de la nutrition et de la santé apparaît comme exemplaire dans le contexte actuel. »

En cherchant dans les très nombreuses biographies (et hagiographies) de Bové sur Internet et sur son blog même, en lisant les livres et les innombrables articles qu’il a publiés depuis, on ne trouve pas davantage trace de cette expulsion.

Du côté des « expulseurs » cubains, on persiste, après le Forum, à parler de Bové avec bienveillance, ainsi que me le prouve Jean-Guy Allard, journaliste canadien en poste à La Havane qui me communique un article du quotidien cubain « Granma international » :

Le 17 Décembre 2001, soit deux mois après « l’expulsion », ce journal électronique publie, sous la plume d’Angèle Savino, journaliste indépendante, un long article flatteur intitulé « José Bové : le nouveau messie de l’anti-néolibéralisme ? » (www.granma.cu)

Fils d’une famille « de brillants chercheurs agronomes, José Bové est acquis très jeune au pacifisme et à l’antimilitarisme. » C’est un « fervent militant hostile à la guerre du Vietnam ».

La journaliste retrace « l’itinéraire d’un homme et d’une lutte » : « José Bové, le « porte-parole d’une agriculture anti-mondialiste [...] pourfendeur invétéré de la "sale bouffe", [...] transformé en Hérault d’une lutte globale contre la marchandisation de la société [...] Il pose les principes d’une agriculture cohérente, respectueuse des consommateurs et des paysans, soucieuse du présent comme de l’avenir. »

Après avoir loué son « action efficace au cours des manifestations de Seattle », elle conclut en décrivant le Bové que nous avons aimé : « Le nouveau messie de la lutte anti-mondialiste compte parmi les condamnés les plus soutenus de la planète : Il s’agit de liberté syndicale, d’un homme jugé pour s’être opposé à une politique, en l’occurrence la mondialisation néo-libérale, qui heurte de plus en plus les consciences, [qui] continue de lutter pour ses convictions, au risque de compliquer ses aléas judiciaires ».

Le 24 février 2003, le même journal publie sous la plume de Michel Porcheron, ancien journaliste de l’AFP, un long article empathique qui rappelait les ennuis judiciaires de José Bové en France et son cri au dernier Sommet de la Terre à Johannesburg : « Notre maison brûle ! ». L’article, citant Libération du 21 novembre 2002, se terminait ainsi : « Comme l’a fait remarquer justement un écologiste, pourquoi alors « ne pas aider un José Bové qui veut jouer les pompiers » ? (www.granma.cu)

De tels articles dans la presse cubaine cadrent-ils avec une expulsion de Bové quelques mois plus tôt ?

Première hypothèse : l’expulsion bovéienne ressemble à un phénomène incohérent et virtuel dont la vie éphémère se mesure en secondes, celles qu’il faut pour s’en prévaloir.

Premier constat : elle est circonscrite en des endroits précis : les studios de télévision hors desquels elle n’existe ni pour l’expulsé, ni pour les expulseurs.

Il y a quelques jours, j’étais à La Havane et j’ai rencontré Marie-Dominique Bertuccioli, une journaliste française qui avait couvert le forum pour Radio Havane Cuba. Des cris d’indignation lui sortent des tripes et du coeur quand je lui rapporte les propos de Bové. Son témoignage est le suivant : pendant la visite de Bové, du 3 au 7 septembre 2001, aucune déclaration anti-cubaine de Bové, au contraire, comme on va le voir, aucun départ anticipé ou forcé.

Amnésique, la journaliste ? Pas plus que l’affabulateur.

En effet, quelques mois après son retour en France, en février 2002, il publie chez Fayard un livre (« Paysan du monde ») contenant des attaques violentes contre Cuba sous forme d’un ramassis de beaufitudes de touriste en bermuda renseigné par RSF. Il y ironise sur « Le mythe alibi de l’île assiégée par les vilains impérialistes ». Il y invente une « augmentation de la mortalité infantile ». Méprisant, il s’inquiète de la « santé mentale de la population » en raison de « l’omniprésence des portraits du Che ». En fait, la mortalité infantile est la plus faible de l’Amérique latine (et de loin), ce sont les bustes de José Marti, poète, indépendantiste tué par les Espagnols, premier héros national cubain, « apôtre de la patrie » qu’on voit partout. Le Che est moins présent que dans les allées de la fête de l’Huma ou que la binette de Bové à la télé. Enfin, Bové prophétise l’avenir du gouvernement : « il va tomber » (Quand, Joseph, quand ?).

Mais nulle part il n’évoque la prétendue expulsion. Et pour cause : il ne l’a pas encore inventée.

Pourtant, son livre est une charge où il se donne le beau rôle, se pose en savant dont les propositions font ouvrir aux Cubains incultes et sous-informés « des yeux grands comme des soucoupes ». Son discours érudit sur la question foncière « a terriblement ringardisé le discours de propagande des cubains qui, bien sûr, se vantent de posséder une agriculture florissante grâce au génie révolutionnaire et anti-impérialiste de leur lea­der maximo ». Bové a-t-il vraiment entendu UN Cubain appeler Fidel Castro « lea­der maximo » ? Rappelons encore une fois que cette expression est une invention de la CIA, inusitée à Cuba. A-t-il entendu UN seul officiel cubain dire que l’agriculture est florissante ? On pourrait produire cent textes qui le démentent.

Mais la pire divagation hargneuse est dans un chapitre intitulé « Un épilogue épineux » où il nous entraîne dans un film à la James Bond dont il est le héros.

Nous sommes le 7 septembre, juste avant la clôture du Forum. « Les camarades de l’Union des coopératives souhaitent me voir. [Ils] veulent des explications sur une de mes déclarations à la presse. Je me demande bien laquelle, car je n’ai pas accordé d’interview depuis mon arrivée. » (On verra plus loin que c’est un nouveau mensonge. Il élude ainsi une interview dont il ne souhaite pas que le lecteur connaisse la teneur. Et pour cause !). Bref, il est trimballé dans une salle à part et les camarades cubains, qui n’aiment pas trop le double langage, le titillent sur une conférence de presse qu’il a donnée en France le 11 juillet, à propos du Forum et dont le texte vient de leur parvenir d’Argentine. Il y expliquait un peu comment Cuba devrait fonctionner selon lui et autres petites choses mégalo-désagréables qu’il s’est bien gardé de répéter pendant le Forum. Echaudés, les coopérateurs lui demandent à l’issue de cet « entretien cordial » (Ah ! pas de torture ?) le texte de son intervention de clôture du Forum. Ces choses-là se font, ici et là . Bové refuse. Nul n’insiste ni ne le retient. Puis il nous conte encore quelques petites tracasseries invérifiables et nous entraîne à la séance finale. Avec une audace folle, il entame son discours « bille en tête », « sans salut au leder maximo, ni Vive Cuba. » (Vive Cuba, remarquez, c’est plutôt pour la fin.).

Et voici maintenant, chaque mot étant copié dans le livre de Bové, comment il veut faire trembler le lecteur alors qu’il s’est déballonné devant Fidel Castro jusqu’à le combler d’aise :

«  L’essentiel de mon discours tient en peu de mots : le XXè siècle a vu naître tous les totalitarismes ; ils se sont écroulés car ils étaient fondés sur le mensonge et les contrevérités. Il en reste un malgré tout - là , je m’interromps quelques secondes et je sens deux mille auditeurs retenir leur souffle -, le néolibéralisme ! On respire à nouveau dans la salle... ».

Plus tard, Fidel Castro parle, mais sans lui répondre (muflerie ?)

Puis, le Forum étant clos, Bové écrit qu’il « quitte l’île » (suivent des considérations bobo-bucoliques sur ce pays qui serait si beau sans la dictature castriste).

Nous lisons bien, il part de sa propre volonté, après le Forum où il a dit ce qu’il a voulu, devant Fidel Castro, sans soumettre son texte. Ni muselé, ni expulsé. Il « quitte l’île ».

A ces informations, pourtant suffisantes pour convaincre le lecteur honnête et/ou cartésien, ajoutons, en prime, la preuve par la presse.

Pendant le Forum, le 4 septembre 2001, José Bové, contrairement à ce qu’il affirme dans son livre, a accordé une interview à RADIO HAVANE CUBA qui l’a diffusée sous le titre : « José Bové confirme l’appui du mouvement des citoyens à Cuba ».

Voici le texte dans son intégralité. On y remarquera que, loin de matraquer Cuba comme il l’a fait après avoir retraversé l’Atlantique, loin de « critiquer Castro », il se montre flatteur et solidaire. Et l’on comprend pourquoi, dans son livre, Bové préfère en priver le lecteur.

« José Bové, leader des paysans français, qui participe au Forum Mondial sur la souveraineté alimentaire, a souligné dans des déclarations exclusives au service français de Radio Havane Cuba les points suivants :

José Bové : "Je crois que ce n’est pas un hasard si aujourd’hui ce débat se poursuit ici à La Havane puisque La Havane vit dans une situation de crise depuis plus de quarante ans, que Cuba est dans une situation d’embargo causé par les Etats-Unis et que cet embargo a des conséquences tout à fait dramatiques en termes d’alimentation et en termes de santé publique.

"Donc, le fait que ce débat ait lieu ici a une portée symbolique très forte parce qu’il montre que le mouvement international des citoyens aujourd’hui reconnaît et défend le peuple cubain face à cette situation.

"En même temps, le fait que ce sommet se réunisse ici a une importance au niveau des institutions internationales puisque la première réunion qui s’est tenue en 1947 pour définir le droit international du commerce en y intégrant le travail et le droit du travail a eu pour siège La Havane et que les Etats-Unis à l’époque, dix ans avant la Révolution cubaine, avaient déjà dénoncé cette réunion internationale de La Havane et décidé d’en faire une autre à San Francisco et de créer le GATT.

"Donc, aujourd’hui, La Havane a un double sens qui est à la fois la défense des peuples qui sont victimes des impérialismes et en même temps le rappel historique que le droit international doit défendre les plus faibles face aux plus forts. ». (http://stopusa.be)

Bref, en juillet 2001 à Paris, Bové attaque Cuba.

En septembre 2001, à Cuba, Bové défend le peuple cubain victime des impérialismes. Il rappelle le droit du faible étranglé par l’embargo dramatique. Pour lui, le choix de La Havane pour le Forum a une très forte portée, doublement symbolique. Il fait un discours où il prétend que le dernier totalitarisme est le néolibéralisme. Comment Fidel Castro pouvait-il s’en agacer ?

En février 2002, loin de l’île, il la caricature dans un livre.

En septembre 2003, dans une émission télévisée de grande écoute, pour ne pas avoir à formuler sur Cuba un avis d’altermondialiste, il dit que Castro l’a expulsé. Il castre son altermondialisme pour rejoindre les néo-conservateurs incapables d’éjaculer une autre semence que celle du venin dans le dos des peuples pauvres qui luttent pour leur souveraineté.

En mars 2007, il récidive alors même que personne ne lui parle de Cuba, grisé par l’acceptation généralisée du mensonge, supputant le bénéfice qu’il peut électoralement en tirer, pariant sur l’ignorance des téléspectateurs, confiant dans la complicité des journalistes et de ses interlocuteurs.

José Bové a menti parce que ses mensonges pouvaient le servir dans sa marche vers l’Elysée, quel que soit le tort qu’ils occasionnaient à un pays du Tiers monde en lutte pour sa survie depuis 48 ans, au premier rang (et longtemps seul) face à l’Empire.

Il a donc bâti, pour la télévision, une mésaventure glorieuse qui, puisqu’elle ne s’est jamais produite, a échappé à la presse, à ses hagiographes, à son blog et jusqu’à lui-même quand il écrivait son livre avant de monter sur les plateaux de télévision.

L’impunité de son premier mensonge l’a convaincu que la récidive serait aisée : les médias ne diffuseraient jamais un démenti. Bien vu !

Mais il a commis l’erreur de mésestimer le rôle des cybermédias épris de vérité, des cybermilitants et d’un lectorat qui répercute les informations avérées.

La montée des forces capables de briser l’unipolarité du monde se fait au Sud (et pas en Europe, hélas !), dans des pays convaincus, par la résistance de Cuba, que tout pays peut rester debout, hasta la victoria siempre, face au géant belliqueux, qu’il est possible de vivre hors des diktats de l’Empire, du FMI, de la Banque mondiale. Le verrou cubain a rendu l’espoir à l’Amérique latine. Les USA perdent du terrain au Venezuela, en Bolivie, au Nicaragua, en Equateur, au Brésil, en Argentine, au Chili...

Aucun dirigeant d’un de ces pays, et quelles que soient les hétérogénéités politiques, ne cracherait sur Cuba comme l’a fait Bové.

Dans aucun de ces pays, Bové ne s’aviserait de tenir un meeting public pour lire des passages de son livre sur Cuba.

Dans aucune ruelle de La Havane il ne s’amuserait à révéler aux habitants que le Che leur apporte la folie.

Devant aucun journaliste français curieux et insistant il ne pourrait persister dans la fable de l’expulsion.

Devant aucun de ses « camarades » de l’Union des Coopératives cubaines, de Via Campesina, de l’Associacion Nacional de Agricultores Pequenos de Cuba qui ont participé au Forum avec lui il n’oserait répéter son mensonge.

Si Bové n’était qu’un menteur de plus dans l’échiquier politique, on se désolerait à peine. Il n’est pas digne de pleurer en public sur ses illusions perdues. Mais ces mensonges-là , l’anticubanisme primaire de son livre, montrent que, le nez dans son épi de maïs transgénique, il a fait l’économie d’une analyse globale de la mondialisation, des logiques anti-néolibérales, des alternatives naissantes, des contextes particuliers expliquant l’organisation de chaque pays, des solidarités nécessaires, des victoires engrangées par d’autres, souvent en rangs serrés autour de Cuba (jamais contre !) pour réduire l’Empire et, par là , sauver la planète.

Ceux que cet enjeu vital intéresse n’ont que faire d’un leader autoproclamé, qui se trompe parce qu’il a passé trop de temps à se médiatiser, et qui les trompe parce qu’il veut que son vedettariat booste sa carrière politique, priorité des priorités.

Le mérite historique du Bové présidentiable aura été d’infliger une leçon cuisante à ceux qui se rangent derrière un sauveur suprême, un homme providentiel, une icône fabriquée par les médias, un électron libre. Libre, puisque affranchi des règles de la vérité due à ses électeurs et de la loyauté envers les peuples en lutte.

J’ai abandonné à La Havane mon tee-shirt : « Le monde n’est pas une marchandise. Moi non plus ». Naguère, j’avais cru diffuser un slogan. J’étais l’homme sandwich d’un affabulateur myope gâté par l’ambition.

Maxime Vivas

Dernier livre paru (en phase avec cette polémique) : « Les Etats-Unis de mal empire. Ces leçons de résistance qui nous viennent du sud » avec Danielle Bleitrach et Viktor Dedaj. Aden éditions.

PS. 1. En 2001, Bové s’est rendu au Brésil et à Cuba. Dans « Paysan du monde », il écrit qu’il a fait l’objet d’une décision d’expulsion (non exécutée et largement commentée par les médias.) DU BRESIL.

PS. 2. Lu dans l’Humanité du 27 septembre 2003 : José Bové : " Pas de carrière politique ".

Le porte-parole de la Confédération paysanne, José Bové, a réaffirmé jeudi soir que son « objectif n’est pas de faire une carrière politique », tout en reconnaissant que son action s’inscrivait dans un débat politique. Interrogé sur une éventuelle candidature à l’élection présidentielle de 2007, lors de l’émission 100 minutes pour convaincre, sur France 2, José Bové a assuré : " Ca n’a aucun intérêt si je ne suis pas élu au premier tour. "

Même au second, ça sera dur, Joseph, surtout en écoeurant des gens comme moi qui, lors de ton procès à Millau après le démontage du MacDo en 1999, puis devant ta prison de Villeneuve-Lés-Maguelonne étaient venus physiquement te soutenir. Je t’ai envoyé un livre en prison, j’ai eu l’occasion de bavarder aimablement avec toi en présence d’un journaliste du Patriote Côte d’Azur au festival du livre de Mouans-Sartoux.

Je n’ai jamais écrit un mot sur la bataille des candidatures pour les présidentielles, ni exprimé le moindre avis. C’est dire que si j’interviens aujourd’hui, c’est uniquement parce que la coïncidence de mon voyage à Cuba avec ta récidive menteuse ne me laisse que ce choix, dicté par ma conscience et par ma vision politique du combat altermondialiste, laquelle ne survalorise pas la péripétie franco-française du 22 avril 2007.

PS. 3. Il est désolant que, parmi les journalistes écoutant par deux fois Bové parler d’un événement qui leur avait échappé à tous, aucun n’ait vérifié et démenti, au nom de la vérité qui nous est due et hors de laquelle les médias sont aspirés par les bonimenteurs dans le siphon de leur discrédit.

PS. 4. Les revues Silence (N° 341 du 12 décembre 2006) et Décroissance (N° 33 de septembre 2006), le quotidien Le Monde (du 26 juin 2006) nous apprennent que José Bové est conseillé par le publicitaire Denis Pingaud de la multinationale Euro-RSCG C&O qui compte pour clients : Carrefour, Citroën, Peugeot, Danone Group, Canal +, l’Oréal, Airbus, LVMH, Kraft foods Group.

Quitte-les José, ils te détruisent ! Déchire ton image télévisuelle et livresque. Redeviens celui qui nous a fait rêver et que décrit si bien... Granma.

PS. 5. Bien entendu, en commentaires hostiles à ce texte, nous aurons ceux qui vont se déchaîner contre Cuba (hors du sujet : les mensonges de Bové), ceux qui vont hurler à l’attaque contre un candidat altermondialiste, et enfin les attaques contre l’auteur.

Cuba : Fidel Castro malade, Miss Monde acnéique, presse métastasée, par Maxime Vivas.

COMMENTAIRES  

14/03/2007 12:50 par Mathéo

Et bien il conserve ma préférence malgré tout, et de loin, car devant l’OPA hostile du PC sur le mouvement anti-libéral, je préfère un Bové imparfait à un PC glouton ! Quand bien même Joseph se ferait passer pour José, comble de l’infamie ! Merci camarade, dont j’apprécie par ailleurs le travail. Et puis la mobilisation autour de Bové n’est pas sucitée tant par une fascination inconsidérée pour sa personne que par une conception de l’avenir politique qu’il incarne mieux que d’autres aux yeux d’un nombre non négligeable de citoyens.

14/03/2007 16:13 par Philippe Le Roux

Je pense que tout tient dans le PS4 de Maxime. Bové avait tout mon intérêt quand il se donnait pour mission de participer à un changement de système. Il semble maintenant plutot du coté de ceux qui s’appuient sur leur passé pour mieux s’intégrer et tirer parti du système. Changer le système en utilisant une boite de comm, c’est comme demander à Dassault du financement pour la lutte contre la guerre.

Cuba n’est probablement que la première trahison sur l’hotel du carriérisme qui anime dorénavant José Bové qui rejoint tous ces anciens soixante huitards qui aujourd’hui utilise une étiquette de gauche pour jouer aux politiciens de droite.

14/03/2007 22:38 par Anonyme

Je ne reproche pas à Bové d’être "imparfait". Nous le sommes tous (et même Fidel, hé !).

Je lui reproche d’être un menteur.

je n’ai pas aimé les déclarations de MG Buffet sur Cuba. Mais elle n’a pas inventé une mésaventure personnelle pour se valoriser en savatant la petite île.

Bové a menti, deux fois à la télé en inventant une expulsion qui n’a pas eu lieu, parce qu’il sait que, les médias français matraquant Cuba depuis des décennies, ce mensonge est électoralement payant. De plus, en tapant sur le fer de lance de la résistance à l’Empire, il a trahi la cause de l’altermondialisme.
Alors, le "ce n’est pas grave, ce qui compte c’est le 22 avril" est un argument qui doit dégoûter ceux qui veulent faire de la politique autrement.

Maxime

15/03/2007 00:11 par Marie-France Gould-Tourre

MGB s’est livrée au même genre de "calcul électoral" c’était le 15 février dernier au cours de l’émission "Le rendez-vous des politiques" sur france culture où elle était l’invitée.

Voici la question pas du tout orientée que lui pose le "journaliste" (Raphael Enthoven) : "...parmi ces caricatures (communistes que représentaient les pays de l’est selon Robert Hue lui même, et que vous, MGB, dénoncez pareillement) il en est quelques unes qui ont tardé à s’effondrer, il y en a une particulièrement sanglante qui vacille c’est la dictature cubaine, aprés 45 ans d’un règne sans partage, d’un règne sanglant, ponctué par le meurtre et l’emprisonnement systématique de ses opposants, Fidel Castro va si j’ose dire rendre les armes, comment est-ce que le parti communiste peut aider à une transition démocratique dans l’île éviter un passage de relais finalement de Fidel à Raul à la chinoise euh pour essayer de favoriser euh ben tout simplement l’accession des Cubains au suffrage universel ?

Et la réponse fulgurante, pas du tout destinée à se concilier la sphère médiatique
, de MGB :

"En répétant inlassablement qu’il ne peut pas y avoir de progrés pour un peuple s’il n’y a pas une liberté et la démocratie, je mets les deux termes libertés individuelles et collectives et la démocratie dans un pays (...) j’ai envie de dire, répéter inlassablement qu’il faut les libertés et la démocratie, à Cuba comme ailleurs (...) on ne peut pas construire un véritable mouvement progressiste s’il n’y a pas cette prise en compte del’individu, c’est le respect de chaque individu, c’est l’écoute démocratique

Sinon j’attends la version de JB, à qui j’ai demandé des explications. Merci pour votre article.

15/03/2007 10:17 par Anonyme

C’est pour ce genre de positionnement qui ne condamne pas implicitement, mais qui tourne autour en voulant ménager la chèvre et le chou que je n’ai pas voulu figurer sur une liste d’écrivains et d’artistes appelant à voter MG. Buffet.
Sur Cuba, le PCF est normand, tiraillé entre sa base pro-cubaine et un électorat à capter et qui lui, instruit par des décennies de désinformations sans doute unique au monde (on trouve des articles favorables à Cuba dans la presse de la plupart des pays du monde, y compris les USA, mais jamais en France), pense que Cuba c’est l’enfer. Surtout si Bové le dit et a vécu ça.

Reconnaissons à MGB le mérite de n’avoir jamais inventé une mésaventure à La Havane pour gagner des voix. Je vois en elle une éthique personnelle qui fait hélas défaut à Bové.

Maxime

15/03/2007 17:06 par Le furet

Donc vous dites que le PCF tente de capter un électorat en donnant des réponses de "Normand ", et ça ne vous indigne pas ça ?
Il s’agit d’une éthique normande, donc !
La Vérité, toute la Vérité que diable et c’est vous qui la détenez sans doute ?

15/03/2007 23:13 par Anonyme

Vous m’avez lu ? J’ai dit que la position du PCF sur Cuba m’a conduit à 
refuser ma signature à la candidate.

J’ai eu cet après-midi chez moi la visite impromptue d’un élu communiste. Je lui ai dit mon désaccord avec leur position sur Cuba, noyau dur de la
montée des résistances contre l’impérialisme.

Mais MG. Buffet n’a pas
inventé une fable rocambolesque pour justifier sa position, que je sache. Et
Clémentine Autain a répondu avec courage sur la question cubaine. Et Arlette
Laguillier a esquivé, sans médire. Et Olivier Besancenot, après des
errements indignes (et très éphémères) du site de la LCR (qui qualifia
Chavez et Castro de "crapules") mesure ses propos. Bové, lui, matraque en
mentant. Il se distingue, je le distingue.

Vous me soupçonnez de me croire porteur de "toute la Vérité". Non, mais je
sais qui, dans la question que j’ai soulevée, est porteur de tous les
mensonges. Vous me parlez d’éthique. Quelle est la vôtre quand vous ne
cherchez même pas à savoir si Bové a ainsi menti ou pas ? Quand vous refusez
l’évidence au nom d’un choix politique pour un homme ? Quand vous avez peur
d’une vérité qui vous montre que, comme moi naguère, vous avez été trompé ?
Ouvrez les yeux. Vous aurez mal comme j’ai eu mal, puis vous serez heureux
d’y voir clair. Et vous aurez peut-être envie de montrer le ciel à d’autres,
pas le caniveau des calomnies contre les faibles.

Maxime

16/03/2007 07:36 par Le Furet

Vous supposez beaucoup de chose sur mes intentions et convictions, il est vrai qu’il y a du public et que quelques effets de manche peuvent plaire à la galerie, je pense que vous exagérez, c’est peut-être ce qu’à fait josé bové aussi .Une éthique marseillaise, Nous le saurons peut-être ...
Mais ce n’est pas moi qui vous parle d’éthique, c’est vous qui le premier parler de l’éthique de MGB et en même temps dites qu’elle fait une réponse de normand au journaliste et pourtant comme vous dites c’est José Bové que vous distinguez, vous êtes partial donc !
Mais ce n’est pas un problème, c’est le lot de tout journaliste, ne vous en faites pas pour moi, je prends et je laisse .
Et je vous laisse avec votre point aveugle ....vous m’avez lu ?

Bonne continuation

17/03/2007 01:01 par Anonyme

Au Furet

Vous dites : « vous exagérez, c’est peut-être ce qu’à fait josé bové aussi ». Non monsieur, lui, il a menti et plutôt deux fois qu’une.

Ethique et Normand vont-ils bien ensemble ? Je réserve ma réponse because la Normandie est une grande et belle région (humide) et les Normands des sages qui, avant de répondre à un Kouchner, tournent trois fois leur langue dans leur bouche afin de ne déblatérer une bassesse.

Vous écrivez : « Et je vous laisse avec votre point aveugle ....vous m’avez
lu ? »

Voui, mais je repose encore et encore la question : qui ment ? Bové ou moi ?
Qui ? Vous m’avez entendu ? Voooouuuuus m’entendeeeeeeez ? Je crois que non.

Allez, je vous aide : répondez moi plutôt sur Fidel, les dissidents, le « 
régime » cubain, le goulag tropical, mes défauts, mes objectifs cachés : par
exemple, affirmez que je suis au PCF, c’est tout bon, ça, ou que Bové vit à 
quelques kilomètres de l’endroit où je suis né (véridique) et que je n’aime
pas les moustachus venus d’ailleurs.

Et je vous fais remarquer ici (avant de clore la discussion qui tourne en
rond) qu’il se passe exactement ce que j’avais prévu en PS. 5 de mon article
initial : des réponses à côté, des insultes ad hominem, des opinions sur
Cuba et rien sur le sujet de mon article. J’ai plus de 30 commentaires ici, plus de 20 sur un autre site, une dizaine de mails directs et AUCUN ne
discute mes documents.

Ciao, professeur Tournesol. Je ne vous en veux pas, croyez-le, même si je
persifle : je sais que c’est dur parfois, le réveil.

Maxime

16/03/2007 17:20 par Marie-France Gould-Tourre

Je suis au regret de dire que 48 heures après avoir contacté la chargée des médias de la campagne José Bové (Layla Ghovini) mis à part l’accusé de réception c’est un silence assourdissant qui est la seule réponse...

Ce silence est un aveu. L’aveu de la dérive d’un homme bouffé par le système médiatique. J’avais des doutes, ce plat de lentilles les accrédite. Définitivement. Adieu José, bonne continuation, avec K.Zéro et compagnie...

Encore merci à Maxime pour ses révélations qui ne visent que la vérité. Seule la vérité est révolutionnaire et qui ne la crie pas se fait le complice des faussaires.

15/03/2007 02:47 par Anonyme

Merci Maxime pour cette info ; même si ça me laisse un goût très amer, car cela signifie qu’on aura encore 5 ans où rien ne changera (oui, j’avais l’espoir, peut-être un peu fou, que José Bove gagne l’election et que ça change)

Une chose que Cuba m’a apprise c’est l’importance de l’éthique, ne jamais mentir, pour ne pas perdre son âme.
C’est pour cela que Cuba a survecu à tous les coups durs, car elle ne s’est jamais vendue, elle ne s’est jamais mise dans une situation éthiquement indéfendable.
Je ne peut donc desormais plus defendre ni soutenir José Bové.

15/03/2007 07:36 par Matrix

Maxime, et si un nombre répété de pressions en tout genre avait été qualifiées d’expulsions ? Ne serait-on pas en présence d’une paranoïa qui n’aurait rien à envier à celle qui affranchi (par avance ou rétroactivement)tous les crimes d’une révolution prolétaire anti-capitaliste ?

Maxime, quand on choisit un camp avec autant de fermeté, il ne faut pas s’étonner de devoir faire quelques concessions avec la Vérité. Je parle bien entendu plus des communistes orthodoxes que de Bové.

Maxim(us), je tiens la divulgation du vrai prénom de Bové pour une opération de comm qui te décrédibilise : qu’est ce que ça apporte au débat ? Veux-tu faire de la concurrence au stylo ?

Je laisse les déçus de l’alter mondialisme retourner au point de départ de leur cheminement politique. Sachez que les casseroles que vous allez retrouver sont autrement plus encombrantes que deux déclarations dont le degré de mensonge ne saurait être établi par un texte d’une rigueur journalistique plus que moyenne.

Cuba, que j’aime, a-t-elle vraiment besoin de Maxime pour être défendue ?

15/03/2007 10:14 par V. Dedaj

"Maxime, et si un nombre répété de pressions en tout genre avait été qualifiées d’expulsions ?"

Matrix, et si nous nous contentions de qualifier l’opération de Bové pour ce qu’elle est, au lieu de jouer aux Trolls ?

"Maxim(us), je tiens la divulgation du vrai prénom de Bové pour une opération de comm qui te décrédibilise"

Ah, parce que c’était encore un secret ????

"Sachez que les casseroles que vous allez retrouver sont autrement plus encombrantes"

Très rares sont les défenseurs de Cuba qui pourraient se sentir concernés par ce qui se voudrait être une sorte de pique caustique.

"Cuba, que j’aime, a-t-elle vraiment besoin de Maxime pour être défendue ?"

Ben, on n’attendait plus que vous, c’est vrai quoi. Bonjour la famille de Trolls.

VDJ

15/03/2007 10:54 par Anonyme

"Maxime, et si un nombre répété de pressions en tout genre avait été qualifiées d’expulsions " ?

Ah, on manoeuvre en recul ! Je vois là se profiler la justification qui enfonce dans le mensonge. Des Cubains ont demandé à Bové pourquoi il les matraque à Paris avant de les caresser à la Havane et José, outré serait parti, ce qui serait en quelque sorte une expulsion.
C’est risible et intenable. Car Bové n’est pas parti suite à ces tracasseries. C’est lui-même qui le raconte dans son livre : il a fait ensuite un discours (flatteur pour Cuba) devant Castro et, le Forum étant terminé, il est parti tranquilou Gillou.

Et si vous essayiez ceci : " Certes, il est resté mais, moralement, ils l’avaient foutu dans l’avion."  ?

Vous parlez de "faire quelques concessions avec la Vérité". Non monsieur, la cause se pourrit quand on en fait. Je n’écris rien que je ne croie et que je n’ai vérifié scrupuleusement, par respect pour l’idée que je défends, pour le lecteur et pour moi-même. Et si je me suis trompé, je le reconnaîtrai volontiers.

Vous me rangez dans les déçus de l’alter mondialisme. Vous confondez Bové et altermondialisme

Vous jugez mon texte d’une rigueur journalistique plus que moyenne.
Parce que je fournis toutes les preuves et toutes me sources ? Que dire de mes contradicteurs qui s’en prennent à moi et non au fond de mon article ?

"Etrange zèle qui s’irrite contre ceux qui accusent des fautes publiques et non contre ceux qui les commettent."
Pascal, Les provinciales.

Vous dites  : Cuba, que j’aime, a-t-elle vraiment besoin de Maxime pour être défendue ? Bah, elle a besoin de tous, surtout quand Bové se met avec la meute sans éthique.

Serait-il posible à mes contradicteurs de prouver ici que Bové a eu raison de dire deux fois a la télé qu’il a été expulsé de Cuba ? Car c’était l’objet de mon article.

Maxime

15/03/2007 13:08 par thibaut

M. Vivas,

Je viens de relayer votre article et il n’a pas fallu longtemps en effet pour qu’il soit attaqué (ainsi que le relais) non sur son fond mais bien sous tous les prétextes dont le principal est votre "attachement" au "leader Maximo", prétexte à mettre en doute la nature factuelle des informations. Votre position ainsi caricaturée, le problème principal, qui est le mensonge opportuniste de José Bové s’en trouve grossièrement escamoté. Ailleurs, certains vont jusqu’à défendre au nom de l’efficacité médiatique cet opportunisme,comme si le fait de préserver une indispensable intégrité morale pour un homme qui représente par ailleurs de nombreuses personnes et leurs légitimes aspirations comptait peu en regard de l’enjeu de la reconnaissance nécessaire en vue des présidentielles. Curieux renversement rhétorique que ce pragmatisme utilitariste tout à coup admis par certains de ceux-là mêmes qui le dénoncent chez leurs adversaires traditionnels comme opposé à leurs valeurs.

Je nous souhaite à tous bien du plaisir dans ce monde à intégrité optionnelle.

Toute ma sympathie.

15/03/2007 14:06 par Matrix

"Serait-il posible à mes contradicteurs de prouver ici que Bové a eu raison de dire deux fois a la télé qu’il a été expulsé de Cuba ? Car c’était l’objet de mon article."

La question mérite d’être posée à Bové.

"Ah, on manoeuvre en recul ! Je vois là se profiler la justification qui enfonce dans le mensonge. Des Cubains ont demandé à Bové pourquoi il les matraque à Paris avant de les caresser à la Havane et José, outré serait parti, ce qui serait en quelque sorte une expulsion."
On peut tout imaginer. Mais que diable, des preuves que de telles pressions n’ont pas eu lieu... Monsieur l’inquisiteur. Quand on a un tel aplomb dans l’accusation, on ne se contente pas de deux déclarations, on mène l’enquête avec plus de rigueur.

@ V. Dedaj. "trolls", le mot est laché, tu crois avoir tout dit ?

@ Thibaut : "Ailleurs, certains vont jusqu’à défendre au nom de l’efficacité médiatique cet opportunisme". En ce qui me concerne, ça n’est pas le cas. Je veux juste que les accusations dépassent le café du commerce : confrontation avec Bové et preuves plus convaincantes. Sinon, on sait ce que valent ce genre d’écrits. Ne pas enfermer les contradicteurs de Maxime parmi les tenants d’un arbitrage pour l’utilitarisme au détriment de la Vérité. A force de crier au scandale on voit des méchants partout.

Si ces accusations se confirment, je veux bien présenter mes excuses à Maxime, sinon, un minimum d’honnêteté voudrait que ce soit lui qui les fasse à Bové, le plus tôt possible, si tu vois ce que je veux dire...

15/03/2007 15:52 par Anonyme

Je ne dis pas que des pressions n’ont pas eu lieu. Je peux, à la limite, contester qu’on appelle « pressions » des demandes d’explications de « coopérateurs » qui viennent d’apprendre, par un message venant d’Argentine (c’est Bové qui l’écrit) ce qu’il a écrit sur leur pays à Paris. Mais passons, le sujet, encore une fois, n’est pas là .

Quant aux excuses, posons ce qui suit :

1- Si Bové a vraiment été expulsé (à l’insu de tous et de lui-même, sauf quand il passe à la télé), je veux bien faire amende honorable ici et lui présenter mes excuses. Pour tout dire, je me réjouirais qu’il soit resté celui que j’ai défendu et pas devenu celui que je critique.

2- S’il a menti, je propose qu’il reconnaisse son mensonge et fasse des excuses à Cuba dans les médias où il a menti.

3- J’ai subi, depuis que ce texte circule, un certain nombre de quolibets. Certains lecteurs l’ayant envoyé à des bovéiste, ils m’écrivent directement pour m’insulter en vertu de l’aberration mentale notée par Pascal qui s’étonnait ainsi : « Etrange zèle qui s’irrite contre ceux qui accusent des fautes publiques et non contre ceux qui les commettent. » (Les Provinciales). Je propose, non pas qu’ils s’excusent (je m’en f…) mais qu’ils m’oublient.

Enfin, je déplore que le travail d’enquête que j’ai fait, ne soit pas vérifié, pour me confondre, par ceux qui me contredisent, alors même que leur travail est mâché : je cite mes sources.

Le livre de Bové, son blog, ses hagiographies, les articles de presse, la dernière video de sa déclaration à la télé sont disponibles à qui veut ouvrir les yeux.

Il suffit d’y aller voir et de dire : là , Vivas a menti, là il invente. J’attends. J’attendrai. Longtemps. Seules viendront les attaques ad hominem. Les joueurs qui ne peuvent toucher la balle fauchent l’adversaire.

Maxime

15/03/2007 17:12 par Anonyme

« Cuba, que j’aime, a-t-elle vraiment besoin de Maxime pour être défendue ? »

Oui, car vous vous ne le faites pas.

16/03/2007 14:57 par eric

il a trahi La Cause ?
c’est qui, celui qui en dicte les règles ?
vous êtes en plein délire d’excommunication .

16/03/2007 22:01 par Anonyme

Le probleme me parait assez simplement et bien pose(1) : Jose Bove a-t-il menti sur un petit pays menace par les Etats-Unis, soumis au plus injuste des blocus ?

A-t-il menti pour asseoir sa carriere politico-mediatique aux depends dun pays du tiers-monde que toute lAmerique latine en lutte respecte ?

Si Oui quil le dise sur les chaines memes ou il a profere ses mensonges. Un tel homme ne peut pas pretendre representer la gauche ou là ltermondialisme.

Quant a marie-Georges Buffet jignorais ses nouveaux exploits de debile internationale, si elle continue jirai a la peche a mon retour de Caracas. Vraiment vu dici tous ces gens qui se pretendent dextreme gauche sont a vomir. Danielle Bleitrach (1) je vous ecris de Caracas sur un clavier espagnol dò u les fautes. Vu dici cette campagne electorale francaise est puante, stupide quand on lit les sites francais, parce que je nà i pas encore lu un seul commentaire sur les presidentielles francaise, tout le monde s`èn moque... La france et son election cèst un non evenement mondial.

17/03/2007 11:07 par Anonyme

normal danielle

puisque c’est même un non-évènement français !

sam

26/03/2007 23:12 par Pierre ROY

POURQUOI TANT DE HAINE ???

Même s’il a fait son mytho une fois dans un contexte particulier (avant de le descendre publiquement, il aurait été simplement correct de lui demander des explications d’homme à homme, sauf si on poursuit un but autre que la recherche de la vérité, par exemple salir un candidat qui nous déplaît pour des raisons X ou Y, ou qu’on a un intérêt quelconque à déstabiliser ...),même si le délire sur l’expulsion est une insulte à la Vérité vraie, que celui qui n’a jamais dit une connerie dans une discussion un peu serrée, ou/et sous le coup de la fatigue, en voulant couper court à des questions foireuses, jette au gars Bové la première pierre !
José Bové n’est pas un surhomme, je m’en doutais déjà depuis longtemps ...

ça n’empêche pas qu’il est le seul en ce moment à porter avec une certaine crédibilité les seules idées qui vaillent d’être défendues dans la situation politico-économique que nous connaissons, à mon sens .

Donc, quiconque aurait un tant soit peu d’affinité avec les idées dont il n’est que le porte-parole aurait attendu deux mois (l’histoire, semble-t-il, court depuis des années, on n’est pas à deux mois près...) pour lui demander des comptes publiquement !

Donc, le zozo intégriste ( qui est sans doute lui-même un être parfait, qui n’a jamais fait ni dit une seule connerie dans sa vie... ) qui choisit ce moment précis de la vie politique française pour essayer de discréditer monsieur Joseph Bové, s’il n’a pas une autre bonne raison de le faire (sa bien-aimée aurait-elle eu des faiblesses coupables pour monsieur Bové ?... ;>) ) ne peut avoir qu’un but : casser la dynamique qui s’amorce autour d’un certain nombre d’idées avec comme figure de proue le susdit Bové Joseph .
Ce qui pose la question du mobile ??? comme dirait Colombo, à qui profite le crime ???

==> POURQUOI TANT DE HAINE ???

On en reparle dans deux mois, si vous le voulez bien ?...

27/03/2007 12:46 par Anonyme

Pardon, je ne parle pas de la « mythomanie » de Bové, mais d’un MENSONGE réitéré, diffusé à des millions d’exemplaires et constituant un argument de campagne électorale : « J’ai critiqué Castro ; il m’a expulsé ». Implicitement : « je suis un démocrate courageux, victime du dictateur ». Or, cet argument est inventé de toutes pièces. Il ne s’agit pas d’une « connerie dans une discussion un peu serrée », mais d’un discours calculé et récurrent. Il appuie sa crédibilité sur le socle de la désinformation médiatique française relative à Cuba : quiconque émet une critique est expulsé ou emprisonné.

Je ne cherche pas à « salir » un candidat mais à rendre impossible la répétition du mensonge (nous verrons si j’ai réussi(1)). Chaque fois qu’un politicien a joué sur le registre de l’attaque injustifiée contre Cuba, j’ai réagi de même. Souvent. Loin d’être un anti-Bové qui a trouvé son prétexte, je l’ai soutenu depuis le début (1999) et pas seulement par écrit : je me suis bougé. La rupture intervient ici et je la motive.

Je devrais avoir une explication d’homme à homme ? Mais mon texte lui a été communiqué par de nombreux militants bovéistes qui m’écrivent leur déception : aucune réponse. S’il a des choses à me dire, je veux bien l’entendre ou le lire. Mais qu’il commence donc par répondre à ses militants et par parler à la représentation cubaine en France. Muselée par les médias qui n’acceptent jamais de passer un de ses communiqués, l’ambassade a entendu Bové mentir librement sur deux chaînes de télé. C’est aussi aux millions de téléspectateurs trompés qu’il doit parler pour rectifier sa « connerie ». Chacun lui en saura gré et appréciera son honnêteté.

Vous trouvez qu’il est le seul à porter des idées défendables par ailleurs ? Observez que je ne les attaque pas, ni n’en promeut d’autres.

J’aurais dû attendre deux mois pour m’insurger ? Mais j’ai attendu QUATRE ans ! C’est quand il est devenu évident que le mensonge, répété ce mois-ci, allait l’être encore pour les facilités de la campagne, que j’ai décidé d’écrire pour que Bové arrête ça. Ce n’est pas moi qui ai décidé du calendrier, c’est Bové, en réutilisant un mensonge comme argument de début de campagne présidentielle.

Vous posez enfin la question pertinente du « A qui profite le crime ? ». A priori, si je m’étais tu, si des militants sincères (et que je n’insulte pas) attachés à Bové ne s’étaient pas émus, il aurait profité à Bové. Mais l’essentiel n’est pas là . L’essentiel est la victime. Cuba n’a pas besoin que les Français, un des peuples du monde déjà le plus désinformé sur Cuba, soient convaincus, par un altermondialiste, que ce que disent nos journaux, nos télés et Bush est conforme à la réalité et que par conséquent, comme cela se fit pour en finir avec les Armes de Destructions Massives de Saddam, il urge de liquider le « régime cubain ».

J’avais terminé mon article incriminé par ce qui suit :

« Bien entendu, en commentaires hostiles à ce texte, nous aurons ceux qui vont se déchaîner contre Cuba (hors du sujet : les mensonges de Bové), ceux qui vont hurler à l’attaque contre un candidat altermondialiste, et enfin les attaques contre l’auteur. »

Je n’avais pas prévu le degré d’en dessous, celui où vous descendez en mêlant les miens dans cette affaire pour expliquer mes motivations : « sa bien-aimée aurait-elle eu des faiblesses coupables pour monsieur Bové ? ». Pas plus, monsieur, que Bové ne fut expulsé de Cuba et que vous n’êtes (à ma connaissance) accroupi devant lui, en attente de le recevoir.

Vous terminez par : « POURQUOI TANT DE HAINE ? ? ? ». J’allais vous le demander.

Maxime Vivas

(1) Dans une vidéo de campagne électorale filmée sur la terrasse de sa maison du Larzac le 14 mars, Bové trouve le moyen de (dé)parler trois fois de Cuba, mais il ne reprend pas la fable de l’expulsion. Aucune raison donc d’ouvrir une polémique sur cette vidéo, malgré mon désaccord sur certains propos.

14/04/2007 15:03 par Anonyme

bonjour,

j’avais dit à Maxime que je participerais à ce forum, et ne l’ai pas fait dans des temps raisonnables.

Eh oui : il est tout à fait pardonnable pour des candidats altermondialiste, de gauche populaire et antilibérale, de n’être pas toujours PARFAITS dans leurs interviews, de n’être pas toujours à la hauteur des exigents que nous sommes tous, mais c’est tout autre chose d’utiliser des mensonges pour faire allégeance aux journalistes, afin de satisfaire un auditoire totalement désinformé sur Cuba : "çà fait bien d’être anti-cuba"... eh oui, c’est dans l’air du temps, ici, en France : la belle affaire, mentir sur Cuba fait grimper le nombre de voix...

J’ai soutenu José Bové, suis allée il y a deux ans en meeting dans l’aveyron. Je soutiens la cause des faucheurs d’OGM, dans la forme, et sur le fond. Cela n’interdit pas de le critiquer, encore plus lorsqu’il ment de façon aussi éhontée !

a BAS LE MENSONGE de tout poil (et même à moustache).

Nathalie

21/04/2007 10:02 par Anonyme

Quel dilemme !

Sommes-nous donc tous imparfaits ?
Si bêtement humains que nous nous
laissons aller à nos faiblesses ?

Bové qui ment, et me voilà dans une
grande incertitude.

Quel dommage qu’il ne ce soit pas
exprimé pour expliquer cette dérive,
cette erreur, ce mensonge. Que l’on
ait l’autre versant de cette histoire,
et que l’on puisse un tant soit peu
comprendre de quoi il retourne.

Je ne puis croire ou accepter que
Bové soit, finalement, un politicien
comme les autres.

Ah, dure réalité de la vie.

José, éclaire-nous !

— 
Christian.

14/03/2007 13:38 par Frédéric S.

J’aurais tendance à rejoindre Mathias, cela ne remet pas en cause le caractère collectif et pluriel de sa candidature. Par ailleurs, il eût été intéressant de pouvoir disposer de ces informations avant le 6 janvier (date de l’appel "Unis avec Bové"), voire le 20 septembre 2006 (date où les 5 principaux candidats des collectifs unitaires antilibéraux ont déposé leur profession de foi). Autrement dit, je ne rejette pas cette contribution d’un revers de la main, il faudrait que José Bové s’en explique, mais cela me semble tellement secondaire par rapport aux enjeux de la campagne qu’il est en train de mener...
Enfin, cet article serait incomplet si l’on ne rappelait pas que Cuba reste un pays où les libertés civiles sont limitées.

14/03/2007 17:09 par Anonyme

"Cuba un pays aux libertés limitées" ?

J’avais prédit qu’on me répondrait ainsi, hors du sujet : Bové a menti.

"Libertés limitées", elles le sont dans tous les pays et, dans chacun, les restrictions sont fonction de l’intérêt vital du pays. Cuba dispose d’un système politique et électoral adapté à un contexte unique au monde : une menace permanente de mort depuis 46 ans, dans l’indifférence des grandes puissances. Et avec un matraquage bovéien.

La liberté de parole dont a disposé Bové à La Havane est bien plus grande que celle dont dispose l’ambassadeur de Cuba à Paris : il ne peut JAMAIS publier un communiqué de presse, même au moment des pires attaques contre son pays.
Ainsi, Bové a menti deux fois contre Cuba dans des médias qui rassemblent des millions de téléspectateurs. Ni l’ambassade de Cuba, ni les amis de Cuba ne pourront le démentir ailleurs que sur Internet.
Donc, il est bien de parler dans l’abstrait des libertés à Cuba, il serait mieux de les mesurer dans le cas cité. Il serait encore mieux de rester sur le sujet.

Je n’ai pas écrit cet article pour faire l’éloge de Cuba, mais pour dénoncer un mensonge qui s’inscrit dans une campagne mortelle à côté de laquelle le vote de 22 avril en France (Europe) a une importance relative.

Maxime

14/03/2007 19:21 par Anonyme

Un pays en état de guerre depuis plus de 40 ans car une aiguille dans le pied des usa...une campagne internationale de désinformation,des décennies d’ aggressions
militaires,terroristes,bacteriologiques,économiques(blocus)
alors oui le pouvoir est obligé de vérouillé certaines libertés mais les essentielles malgré tout sont préservées...(éducation,santé,alimentation)
et il est vrai heureusement pour les cubains qu ils n ont pas la liberté de surconsommer,polluer et étriper d’ autres pays pour piquer leurs ressources !!!!
Fréderic je te conseille le dernier ouvrage d ignacio ramonet sur Fidel Castro tu montreras peut être après l’ avoir lu un peu plus de respect pour un pays du tiers monde qui malgré ses problèmes aide plus de miséreux dans le monde que nos bonnes vieilles "démocraties" capitalistes.

Salutations révolutionnaires

Bon boulot Maxime Vivas

Sébastien de Toulouse

14/03/2007 14:01 par Louise

Ce texte doit être envoyé à JBOVE afin d’avoir un droit de réponse de l’auteur, circonstancié, pour conserver un attachement honnête à la personne et au lider alter.

14/03/2007 17:16 par Anonyme

D’accord. Je vous encourage à le faire.
je sens qu’on va se bidonner en lisant les contorsions langue de bois.

Mais je m’étonne que vous n’ayez pas pensé aussi et d’abord à un droit de réponse de l’ambassadeur de Cuba sur les deux chaînes où Bové a menti.

Maxime

15/03/2007 10:00 par Louise

Je ne voulais pas vous agresser , mais il me semble que l’on peut encore ici et sur la toile poser la question à JB et s’il y a des contorsions, on sera à même d’en tirer les conclusions . Votre article pointe JB sur le fait qu’il a menti , non ?

14/03/2007 14:59 par Anonyme

Merci Maxime de nous faire apparaitre Joseph sous un jour qui lui correspond, bien loin des spots mediatiques.

Et pour repondre a Matteo, qui est le glouton. Le PC ou un candidat sans aucune structure politique, aucun financement, aucun élu, qui avait pour ambition de devorer le PC et la LCR ?

14/03/2007 23:11 par Anonyme

Ah ah, j’ai bien ri en lisant cet article.

Si bové délire par rapport à une soi-disant expulsion, c’est intéressant de lui taper dessus...

Par contre ici la critique contient tellement de mensonges éhontés sur Cuba que ça en devient risible ...

La critique de fond sur Cuba que tient Bové me semble juste et proportionnée ...

14/03/2007 23:15 par Anonyme

Attention au choix des mots : il ne s’agit pas de « délire » de Bové, mais de ses mensonges répétés. En me lisant quand je réclame le droit pour Cuba d’être critiqué à partir de faits et non d’affabulations malveillantes, vous avez « bien ri », mais, si je cite Bové, vous vous chagrinez de me voir « lui taper dessus », c’est-à -dire de produire des preuves multiples et documentées de ses mensonges. Bizarre !

Vous jugez la critique de Cuba par Bové « juste et proportionnée ». De quelle critique parlez-vous ? A Cuba, il n’en a formulé aucune, sauf contre le néolibéralisme. En France, il a menti. A partir de quel seuil diriez-vous qu’un mensonge est « disproportionné » ?

Enfin, vous parlez de « mensonges éhontés ». A propos de mon texte ? Avez-vous des exemples ? Si oui, pouvez-vous prouver ces mensonges ?

Maxime

15/03/2007 01:02 par Anonyme

Campagne caniveau disiez-vous ? Oui, oui ..

Il parait que ce grand menteur de Joseph Bové répond oui quand on l’appelle José. Si c’est pas du dédoublement de personnalité ça ?

Allons, soyons sérieux .... si vous n’avez trouvé que ça pour décrédibilsé un candidat à l’élection présidentielle ... c’est vraiment lamentable ... et finalement, ça me donne vraiment envie de voter pour lui.

En plus, rien ne prouve vous disiez la vérité. Doit-on vous croire sur parole ??

Allez, Maxime, vous etes bien mignon, mais là , c’est vraiment limite ...

Bové ferait il peur aux communistes ??

Pitchounet

15/03/2007 10:29 par Anonyme

PITCHOUNET,

Je ne suis pas membre du PCF. Ne m’y inscrivez pas SVP.

Relisez-moi et vous verrez que, à côté de l’anecdotique raillerie sur le prénom (on s’en fout, vous avez raison) je reproche à Bové la persistance de ses mensonges sur une événement qui ne s’est jamais produit et dont l’invention, loin de servir une cause, loin d’ajouter au débat, ne servait qu’à sa propre gloire. Ainsi, il trompe les électeurs.

Quant aux preuves, j’en fournis plusieurs et je vous invite à les vérifier. Que faut-il de plus ? Le film d’un non-événement ? C’est impossible.
Par contre, il serait intéressant de demander à Bové les preuves de son expulsion, comment ça c’est passé, ce qu’il a dit, quelles agences de presse il a aussitôt contacté, etc.
Vous vous en chargez ?

Maxime

16/03/2007 20:35 par FredSud37

Auparavant, j’appréciais beaucoup José Bové en tant qu’homme libre et militant syndical. Mais aujourd’hui, je pense très sincèrement que sa candidature lui est "montée à la tête" et que les Blairistes du PS se servent de lui pour éliminer politiquement ce qui reste de la Gauche antilibérale et s’assurer ainsi de la présence de Pimprenelle au second tour.

15/03/2007 08:37 par emcee

Gardez-moi de la gauche, la droite, je m’en charge.

Franchement, pensez-vous que ce soit le moment de dénigrer un des candidats de la gauche anti-libérale quand celle-ci est complètement à terre, et qu’elle n’a aucune chance de faire entendre sa voix, tous candidats confondus ? Au moment où SR, la seule candidate dans la course censée porter les idées de la gauche, perpétue et durcit le dogme libéral ?

Les électeurs de gauche qui ont résolument voté NON à la constitution européenne méritent mieux que cette guerre fratricide.

Nous avons voté ensemble, nous voterons ensemble encore. Et les vrais partis de gauche ont bénéficié des voix de nous tous.

Le but est-il de nous dégoûter définitivement d’aller déposer notre bulletin dans l’urne ?

Quant aux errements de chacun, ils sont bien distribués. S’il y avait eu un (e) candidat (e) mani pulite et véritablement fédérateur, nous serions tous derrière lui (elle).

15/03/2007 10:07 par Anonyme

"Franchement, pensez-vous que ce soit le moment de dénigrer un des candidats de la gauche anti-libérale quand celle-ci est complètement à terre"

Faites le même raisonnement avec Cuba étranglé par un blocus unique dans l’Histoire de l’humanité, menacé de mort par un ennemi qui a une base militaire sur son territoire, qui a établi en 2004 un plan de gestion de l’île sous protectorat US, qui a nommé en 2005, le pro-consul US qui dirigera Cuba, qui a publié en 2006 un plan complémentaire comportant une clause secrète (militaire, on suppose), qui s’assied sur toutes les résolutions de l’ONU votées quasi-unanimement sur le pb cubain, et dites-moi si c’est le moment pour Bové d’aller inventer un affreux bobard qui dessert le combat altermondialiste mais qui peut être utile pour le faire élire, lui, Bové ?
Toute la question est là . Au niveau de la lutte planétaire, elle pèse plus que la question du score de Bové.

Maxime

17/03/2007 10:45 par yenayer

Et Robert Redeker ?
Mr Maxime Vivas, vous auriez dû penser à faire le même raisonnement vous aussi avant de prendre la défense d’un raciste et d’un haineux comme Redeker. Surtout dans une ambiance de stigmatisation systématique des muuslmans et de l’Islam.
Ou peut-être 1 milliard de musulmans ça compte moins qu’un toulousain comme vous ?

17/03/2007 18:38 par Anonyme

Redeker n’est pas raciste. On doit pouvoir lui trouver des défauts sans l’attaquer là -dessus. Il se trouve en effet que je le connais et que je serais chagriné qu’il soit tué.

Dans un article du Figaro, il a donné son interprétation de l’Islam (qui n’est pas la mienne). Je suis également en total désaccord avec lui sur la question palestinienne. Mais pour étayer ses thèses, il n’est jamais allé raconter à la télévision qu’il avait été expulsé de Gaza par Yasser Arafat.

Les bonnes causes ne se défendent pas avec des mensonges aussi impudents et grossiers.

J’ai soutenu Bové quand il en avait besoin. J’ai cru en lui. Ce qu’il vient de faire m’oblige à me détacher et je le dis. C’est simple.

Mais pourquoi diable aller chercher Redeker qui n’est pour rien dans cette affaire ? Je vais vous le dire : pour me punir d’avoir révélé le mensonge bovéien et pour ne pas avoir à y répondre. Diversion et attaque du porteur de la nouvelle.

Je profite que Redeker ne fréquente pas ce site pour vous livrer un proverbe arabe : « Donne un cheval à l’homme qui a dit la vérité. Il en aura besoin pour s’enfuir ».

Ciao. Tagadag, tagadag, tagadag…

Maxime

PS 1. Regardez aussi sur le Net (et sur Legrandsoir) mes écrits sur le Moyen-Orient. Vous verrez que c’est surtout notre positionnement sur le mensonge de Bové qui nous sépare. Restons calme, d’autres combats nous attendent.

PS 2. Mon article a figuré hier sur le blog de José Bové. J’ai failli apprécier cette preuve de démocratie, ce goût du dialogue, cette absence de censure. Hélas, il a disparu illico. Chuttt ! Dormez braves gens...

16/03/2007 20:43 par FredSud37

En se présentant, José Bové réussira uniquement à diminuer le score d’Olivier Besancenot et ce, pour le plus grand plaisir du seul PS. Finalement, sa candidature n’était-elle pas souhaitée par Solférino ? En tous les cas, la question mérite d’être posée...

15/03/2007 08:45 par vladimir

un constat valable pour toutes les candidatures :

Nous devons exiger que les chômeurs, rmistes, précaires et autres laissés pour compte soient les seuls habilités à parler de l’urgence sociale. On s’évitera ainsi de lire ou entendre beaucoup de conneries dans la presse. On s’évitera ainsi de lire les saloperies des 125 merdeuses (dites "propositions") qui ne sont pas, et loin s’en faut, à la hauteur de l’état d’urgence sociale. Quand elle ne flirtent pas avec la droite. Parler de sécurisation des parcours professionnels c’est utiliser un langage technocratico-cornecul, c’est à dire de droite.

Nous devons exiger la parité dans la campagne Bové. Pas de raison que les laissés pour compte du libéralisme soient aussi des laissés pour compte dans l’équipe de campagne. Avoir la parité nous éviterait de lire une esquisse de memo sur l’urgence sociale que Jean Lecanuet aurait signée tant c’est d’une fadeur qui engage à peu.

Valérie Baudot

Quel avenir pour les laissés pour compte ?

Encore une gauche qui nous fait peur..

http://www.unisavecbove.org/spip.php?article1500

http://www.pag69.org/

16/03/2007 09:27 par patdu49

salut à tous,

vous pouvez venir voir mes vidéos de chomeur rebelle içi :

http://www.dailymotion.com/patrickdu49

15/03/2007 09:24 par Anonyme

Merci pour cette information sur ce Joseph Bové que je trouve étrange.
Que pensez vous de ses relations avec Tariq Ramadan et de sa déclaration récente sur les mosquées, déclaration qui m’a paru plutôt éloignée de l’esprit de la loi de 1905 et du principe de laïcité ?

16/03/2007 20:26 par FredSud37

Même si toute information émanant de la "grande" presse aux ordres doit obligatoirement être vérifiée auprès de plusieurs sources, un article de Libération disponible ICI accrédite l’idée, que le maintien coûte que coûte de la candidature de José Bové aurait eu pour seule et unique conséquence d’empêcher Olivier Besancenot de se présenter aux Présidentielles, créant ainsi une nouvelle "guerre fratricide" au sein même du mouvement antilibéral. Une telle attitude est tout bonnement scandaleuse !

17/03/2007 23:06 par williamoff

Je suis le premier a soutenir Cuba, a reconnaitre des mérites à Mr Castro, et a dénoncer le blocus étatsuniens de Cuba.

Mais je suis aussi le premier soutenir la candidature collective, a reconnaitre des mérites à Mr Bové et a dénoncer l’ordre mondial capitaliste.

Alors pourquoi tant de haine !

L’attaque sur le prénom de Mr Bové est lamentable et me rapelle Mr Le Pen lorsqu’il dénigre Patrick Bruel Ou Dieudonné. Franchement en quoi le débat est-il enrichi avec ce genre de considération ?

J’avais oublié cette histoire sur Cuba et Mr Bové, or quel est le but içi sinon de faire croire que si Cuba est maltraité dans les médias et que l’opinion public est désinformé ce serait la faute de l’ignoble menteur José Bové supplétif du capitalisme mondial.
Quelqu’un comme Mr Redecker que l’auteur de l’article soutient,
fait plus de mal a la cause Cubaine qu’une armée de José Bové.
Mr Redecker fait aussi plus de mal a la cause des travailleurs que des hordes de José Bové.
Alors ?

Il est vraiment dommage d’avoir attendu d’être à la veille du scrutin présidentiel pour "resortir" cette histoire qui aurait pu être clarifié il y a bien longtemps si il n’y avait pas derrière une volonté de nuire .

Mais au profit de qui ?

18/03/2007 20:25 par Anonyme

Vous êtes, dites-vous, le premier à soutenir Castro et Bové ? Je vous vois défendre le second quand il ment, pas celui que toute la presse matraque, sans aucun droit de réponse, depuis de décennies. Mais je ne vous confonds pas là avec Bové. Vous, vous n’attaquez pas Cuba.

L’allusion au vrai prénom de Bové ? C’était une réplique à la reprise insistante, par Bové, du faux surnom de Castro, invention de la CIA. Mais j’ai effectivement eu tort : la démonstration rationnelle du mensonge dans mon article est entachée là d’un élément épidermique qui le pollue. Dont acte.

Je m’attendais à toutes les attaques contre moi et contre Cuba en réponse à mon entreprise de rétablissement de la vérité, mais pas à ce qu’on aille chercher Redeker, qui n’a rien à voir dans cette affaire. Preuve que la réfutation de mes dires est malaisée.

Pourquoi ressortir cette affaire à la veille du scrutin ? Parce que José Bové ressort son vieux mensonge à la veille du scrutin et qu’il est clair que, dans l’impunité assurée, il le ressortira une troisième, quatrième, dixième fois : chaque fois qu’un journaliste lui posera une question gênante sur son positionnement démocratique. N’oublions pas que si, en 2003, il a matraqué mensongèrement Cuba, c’était parce que Kouchner lui parlait de ce pays pour l’embarrasser. Mais il y a quelques semaines, il matraque Cuba ALORS QUE PERSONNE NE LUI EN PARLE. C’est un argument électoral, un thème pour affiner l’image du candidat.

Vous vous demandez au profit de qui j’écris ça ? Au profit de la Vérité, monsieur, au bénéfice des peuples qui veulent vivre hors du FMI, de l’OMC, de la Banque mondiale, sans recevoir des bombes des uns, des crachats des autres.

Et ne me parlez pas de haine, je n’en ai pas. C’est de la tristesse après y avoir cru et avoir agi pour lui. Relisez mon article jusqu’au bout. Je lui crie de revenir. C’est dire que le Bové d’hier est toujours le bienvenu.

Si mon article a pour conséquence que Bové arrête de raconter cette fable à des dizaines de millions de téléspectateurs, Cuba s’en portera mieux, Bové aussi qui se recentrera sur des vérités, son électorat aussi qui a besoin de croire à un homme différent, les téléspectateurs aussi qui seront respectés et non pris pour des éponges qui avalent tout.

Maxime Vivas

20/03/2007 23:37 par patricia

merçi maxime, heureusement qu il y a des gars comme toi pour donner de la reflexion sur cuba, tes articles sont tres coherents, moi qui suis passionné de la revolution cubaine, et qui bouquine beaucoup ce qui n est pas le cas de beaucoup de français , qui ne veulent pas voir une vertité politique sur ce pays on dirait qu ils ont peur de la verité, la verité qui fait que ce pays a reussi et tout seul en prime,alors continuons a lutter contre la desinformation merçi c est un plaisir de lire vos artcles patricia

19/03/2007 16:09 par Anonyme

Et au sujet de l’utilisation de "Lider Maximo" (avec majuscules et tout) pour se referer à Fidel Castro, ça ne semble se faire qu’en français (et ce malgré que ce ne soient pas des mots français, étrange).

Une recherche sur google le montre, recherche en français donne 40.000 ocurrences ; recherche en anglais n’en donne que 500 et quelque.
Recherche en espagnol en retourne près de 40.000 aussi, mais sur la première page les deux seuls liens qui font reference à Fidel Castro sont la traduction d’un article en français, et un article de "cuba verdad", qui est un site de propagande de la CIA.
Tous les autres utilisent "là­der máximo" comme un qualificatif, et non comme un nom propre ; "là­der máximo" signifie tout simplement la principale autorité, et dans les articles en espagnol retournés par la recherche google il est utilisé pour qualifier le Pape catholique, le dirigeant d’une organisaton juive, Mao Zedong, le chef des FARC, un dirigeant d’un sindicat paysan, un joueur de beisbol, le president de la RPDC, le président chinois Deng Xiaping, Ahmed Yassin chef du Hamas, le chef d’un gang aux Etats-Unis, etc, etc...

En espagnol ça signifie juste une position de chef tout au sommet d’une hierarchie, avec pouvoir de decision et une autorité reconnue ; rien de plus, et peut s’utiliser avec n’importe qui dans cette position, un chef d’entreprise, un chef religieux, ou politique, ou syndicaliste, ou militaire, etc.
En espagnol en disant juste "máximo là­der", sans plus, on ne saura pas de qui vous voulez parler, pas plus que si en français vous disiez "PDG" sans plus ; on vous demandera le "máximo là­der" de quoi, tout comme en français on vous demanderait le PDG de quoi.

Bien sûr, on peut aussi l’utiliser pour Fidel Castro, on dira alors "là­der máximo de la revolución (cubana)", soit "chef indiscuté de la revolution (cubaine)" ; mais pas tout seul et encore moins en majuscules.

Si on fait une recherche google sur les pages cubaines, on voit aussi que le qualificatif est surtout utilisés pour le beisbol, par exemple quand une équipe est en tête du classement avec une jolie avance.

Et à noter aussi qu’en espagnol c’est plus courant d’utiliser "máximo là­der" (124.000 pages sur google) que "là­der máximo" (39.000).

20/03/2007 12:07 par fleefly

Cher Maxime,

Grisé par l’obtention des 500 signatures, je cherchais sur internet "mais qu’en pense donc le reste du monde ?", et je suis tombé sur ton article. Ravi de voir que la critique contradictoire vienne des propres rangs anticapitalistes !

Merci donc pour ce travail de recherche de la vérité. Membre d’un comité départemental de soutien à la candidature de J. Bové, je viens de demander des explications & commentaires à mes "co-membres" locaux et nationaux. Je te transmettrai les réponses si elles viennent.

Il me semble important que nous soyons exigeants en ce qui concerne des pratiques peu recommandables de mensonges médiatiques, que certes on ne se prive pas de dénoncer chez des adversaires d’opinion.

Gandhi avait lui-même défini la non-violence comme "fermeté de la vérité". Je suis un farouche partisans des actions non-violentes. Malgré tout, le dechaînement de violence (en ce qui nous concerne, la violence que constituent les mensonges médiatiques) de la part de l’adversaire est tel que la tentation d’y céder est forte. Vieille question qui a dû travailler un paquet de révolutionnaires : la violence de l’oppresseur légitime-t-elle celle du résistant ?

Comment lutter contre le mensonge médiatique ? comment répartir notre éngergie militante (limitée) entre auto-critique (nécessaire et hygiénique) et action contre un adversaire au pouvoir démesuré ? (C’est pour ça que je ne chercherai pas à vérifier ce que tu avances, même s’il faut que les personnes visées s’expliquent).

Salam Aleikoum, frère.

20/03/2007 12:44 par Anonyme

Merci, frère, de ce premier message d’un partisan de Bové qui n’assassine pas le porteur d’une facheuse nouvelle au nom de l’"intouchabilité" du leader, ou qui ne me soupçonne pas a priori de mensonge ou d’intentions cachées.
Tu écris : "je viens de demander des explications & commentaires à mes "co-membres" locaux et nationaux. Je te transmettrai les réponses si elles viennent."

Je crains le silence et la déception frère. Ou une démontage en règle de Cuba, comme un vulgaire MacDo.

Merci en tout cas.

Maxime

19/10/2007 22:09 par Gilbert

Le projet de permettre la libre immigration est DEMENT, STUPIDE , ABSURDE, vue l’énorme pauvreté et les difficultés dans lesquelles se débattent une majorité de gens d’ici français ou non, de toute origine, peu importe.

Le bon sens populaire est clair : pour balayer la rue, balaye devant ta porte. Donnnons du travail d’abord à tous ceux qui sont ici (sans aucune distinction d’origine, car JE NE SUIS PAS RACISTE), en obligeant les entreprises à réorganiser les plans de charges de façon à rendre certains emplois moins pénibles, en augmentant les salaires des emplois dont, soit disant, personne ne veut, avant de faire venir de la main d’oeuvre étrangère qui soit sera chômeuse elle-même, soit occupera l’emploi de quelqu’un d’ici, (de toute origine, religion, je m’en fous, JE NE SUIS PAS RACISTE.

Avec 12 millions de personnes dans une situation intollérable en France, le devoir d’un pays est de s’occuper d’abord de ses membres dans de grandes difficultés (dont les jeunes des cités, dont les étrangers déjà présents), avant d’avoir recours à la main d’oeuvre étrangère.

C’est comme si dans ta famille ton fils peine à l’école et que tu passes tes soirées à aider le fils du voisin !

Je suis dans un emploi aidé avec 900 euros par mois, et il y en a des millions comme moi. Je compte à l’euro près, j’hésite à prendre un café dans un bar. Si tu appelles cela surconsommer !

Quant au pillage des pays pauvres, je n’en vois pas la couleur ! Ce sont des gens comme Attali (voire es dernières propsitions de la Commision Attali, Lamy (président de l’OMC) et Stass-Khann(président du FMI) : trois socialistes qui pillent ces pays pauvres. Avec l’aide des ultralibréaux évidemment.

Et ce sont uniquement les gens comme moi qui doivent partager le peu que l’on a avec tous ces gens que vous nous envoyez des pays du Sud, car ceux qui décident de l’immigration vivent à l’abri dans des getthos de riches.

Alors cela suffit de se faire culpabiliser par un parti socialiste qui de 1981 à 1986, de 1988 à 19992 puis de 1998 à 2002 a envoyé les armées françaises soutenir des dictatures et a continué à piller les richesses de ces malheureux (par l’intermédiare de Total et consort), malheureux qui s’ils pouvaie garder leurs richesses, pourraient enfin battir une vie paisible chez eux !

Que celui qui participe aux collectifs anti expulsion , réponde franchement, prendrais tu chez lui, à ses frais juqu’à ce qu’ils trouvent du travail et d’autre part, chercherais tu du travail pour un ou deux immigrés clandestins ?

Si oui, alors il n’es pas censé mais peu être serait tu respectable. si c’est non , alors c’est dans ma cité qu’il me l’envoie, et tu n’est pas honête.Car on ne fait pas la charité avec l’argent des autres.
Arrêtez l’hypocrise, il faut parler vrai maintenant !

31/03/2012 16:42 par juan

non je ne serais pas modéré

le troyka Eva Joly José Bové Daniel Cohn Bendit oublie de dire que le choléra en Haiti a été endigué par l’intervention de 1730 médecins cubains avec l’aide du Vénézuela , du Brésil mais aussi de la Norvège
la Norvège a versée Madame Joly 1 million d’euro pour soutenir l’action des médecins cubains il me semble que c’est votre pays de naissance ? un ministre norvégien c’était rendu en Haiti
C’était une question de vie ou de mort pour des milliers d’ haitiens ,
José bové en faite ne veux rien changé du capitalisme expansionisme ça lui va comme ça , le démontage du MC do de la pub pour MC DO
à la troyka vient se joindre Michel Onfray un nouveau philosophe ou un philosophe médiatique
et puis Bové a vécu aux états unis , les têtes sont plus hautes que les chapeaux !
ya basta les donneurs de leçons , la France n’a plus de voix n’a plus de leçon à donner à personne le coq est trop vieux il ne chante plus , il chante coco mais rico que pour de très riches bourgeois

24/11/2013 21:46 par catel yvan

bravo à Maxime Vivas pour être aussi attentif à révéler ce que sont les "amis du peuple".
Bové comme Cohn-Bendit sont des néo-libéros peints en vert.
il faut continuer à dénoncer ces menteurs et affabulateurs inconséquents et irresponsables.
le pire est qu’ils savent ce qu’ils font car la remise en cause du système capitaliste n’entre pas en ligne de compte. c’est d’ailleurs bien pour cela qu’on leur fait de l’audience, il ne représentent pas de menace !!!
pour ma part ce document sera repris sur mon Blog (http://verite-et-intox-politique.over-blog.com/) car il est objectif et cela est le plus important.
hasta la victoria siempre !

11/05/2015 16:20 par Anonyme

Des explications se trouvent peut-être ici ou , concernant le souci de Bové de "faire plaisir" ... (ou d’éviter que les chacals ne nuisent trop à sa fille...?)

Toujours est-il que le père et la fille, ainsi qu’Olivier Besancenot, et quelques autres, sont entrés dans une ombre propice... aux "querelles de famille" dont la "grande" (en millions d’euros) presse nous rebat les oreilles...

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