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Allez la gauche, finie la veillée et enterrons ce cadavre du PS (car ça commence à sentir la puanteur).

D’après des sondages, le FN recueillerait 24% des voix aux prochaines élections Européennes (dont 44% des ouvriers/travailleurs).

Que dire de la banalisation du FN ? D’abord que la droite traditionnelle, "républicaine" n’a rien à craindre et que leur complaisance est d’une banalité infantile, car en fin de compte, "bonnet blanc, blanc bonnet", l’essentiel sera toujours sauvegardé. Ce n’est pas à "droite" qu’il faut chercher la raison de l’engouement pour le FN, mais plutôt, "à gauche".

"A force de jouer avec le diable, il faut s’attendre à vivre l’enfer"

Depuis des décennies, le vent d’opportunisme "électoraliste" s’est emparé d’une certaine gauche, et pour mieux "vendre" leur légitimité, se laissent attirés toujours plus vers un conformisme, à droite, se dépouillant ainsi de toute substance et crédibilité politique et idéologique, remarquablement différente ou alternative, surtout pour beaucoup de ceux, traditionnellement à gauche ; les travailleurs, ouvriers, le peuple exploite.

"Face aux craintes et incertitudes, le peuple cherche des alternatives rassurantes".

Cette droite nationale (iste) extrême ou pas, n’est pas une menace pour "la droite" mais surtout pour la "gauche progressiste". De partout, elle occupe le terrain politique et idéologique, laissé vide ou abandonné par la gauche. Les premiers responsables sont les partis (pas) socialistes, social-démocrates et "travaillistes", qui par leur duplicité et opportunisme, en trahissant les aspirations et attentes des masses et en s’alignant définitivement à l’idéologie capitaliste du "marché", ont fait le lit d’une droite "nationaliste" et obscurantiste.

En France, comme ailleurs, (Italie, Espagne, Portugal, Allemagne, Grande Bretagne etc.), les parties "social-démocrates",( pas socialistes) ont accompli, de par leur collaboration et traîtrise, leur rôle historique qui est de "domestiquer" la lutte des classes, l’éliminant du discours et la pratique politique, et par la même occasion, ostraciser la gauche progressiste, anti-capitaliste.

Mais la faute incombe aussi au PCF et la gauche progressiste en général. Car, malgré les traîtrises répétées du PS, ils succombent toujours à l’espoir d’accords électoraux et unions politiques illusoires et sans lendemains, en abandonnant leurs positions politiques et idéologiques qui les déterminent, pour ne penser qu’à court terme, aboutissant aujourd’hui pratiquement à l’anéantissement de la "vraie gauche anticapitaliste" de la scène sociale et politique.

Le PS n’as pas "oublié d’être une gauche combative" ; le PS "ne fait plus partie de la Gauche", depuis bien longtemps - et nous le savons bien. Il est donc grand temps que le PCF et toute la "vraie" gauche se fasse à cette idée.

Que "la Gauche future" est à bâtir sans le PS.

Il est temps d’enterrer le PS. Et surtout pas de deuil, car il renaîtra sous d’autres sigles, rose au poing au pas.

A la prochaine.

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