Que faire d’une populace, non-productive, gâtée et qui vit trop longtemps ? (Non, pas "ceux-la", mais les autres, "les masses populaires")

On a beau nous répéter les mensonges mais la réalité et la raison sont têtues :

"Le capitalisme n’a rien de démocratique, moral, équitable, intelligent ou même, "civilisé", et sa justification et défense est une aberration à "la raison" et à l’humanité.

La capitalisme n’est que l’esclavage perpétuel des masses dans la poursuite futile qu’est le "cycle éternel de la production, consommation et gaspillage". Que le capitalisme ne considère le "travail socialement productif et utile" que s’il est générateur de plus-value et de profit, donc d’exploitation. Que l’aspiration à la richesse "individuelle" est son seul moteur et justification "rationnelle" de sa raison d’être sociale (chacun pour soi et toujours plus pour "moi").

D’après la définition capitaliste du "travail" productif, considérons ceci :

Le Président de la République, est-il productif ? Les politiciens en général, les fonctionnaires, PDG d’entreprises, conseilleurs financiers/banquiers/comptables, et tous les autres "parasites", sont-ils "productifs ? NON !!

Pourtant ce sont surtout ceux-là qui sont les défenseurs les plus farouches du capitalisme, et ce parce qu’ils sont principalement les bénéficiaires.

Au nom de la "productivité", comme (pas) par hasard, et partout dans le monde "développé" (?), la même "rationalité économique" est a l’assaut de tous les acquis (privilèges ?) sociaux ; conditions de travail, retraite, santé, éducation, services, etc.

"Les masses vivent trop bien et trop longtemps" (des gâteux).

On nous dit que pour combler le "déficit", il faut économiser, rationaliser, la contribution de "tous", car dans l’état "économique" actuel, "assurer les acquis et privilèges, la protection sociale des masses, n’est plus possible",

Alors ? Mais bien-sur, c’est facile !! Punir les chômeurs, augmenter l’âge de la retraite, ne pas "s’acharner" à maintenir les vieux et malades en vie (laisser mourir), élever la contribution individuelle de la retraite, soins médicaux, éducation, privatiser ce qui reste de services et biens publiques, etc.

Et pourtant, il n’y a "jamais eu dans l’Histoire de l’humanité, une telle accumulation de richesse et disparité sociale concentrée aux mains d’une minorité d’élites privilégiées".

Les gouvernements ne déterminent plus les économies nationales mais sont les complices serviles des banques, spéculateurs, ploutocrates, oligarques, corporations, les riches et privilégiés.

Et que devient le citoyen dans ce monde dite "civilisé" ? On lui demande de respecter "l’ordre économique des choses", esclaves à perpétuité, disponibles et dispensables au bon grè et intérêts de leurs "maitres", leurs destins déterminés par la nécessité et fluctuations "spéculatives" du marché économique et le profit.

"Il n’y a plus du "social" mais des pourvoyeurs de services aux "clients" payants. Une société du "consommateur payeur", ou tout aspect de société n’est que source d’exploitation et profit pour une élite privilégiée.

Grâce à la science et technologie, les capacités de production existent déjà, qu’on pourrait, sans grande difficulté et d’effort supplémentaire, largement produire et fournir "l’essentiel" des besoins, et que le "travail" ne serait qu’une question d’organisation "sociale", de redistribution équitable des tâches et des biens, par :

"La socialisation des biens et moyens de production".

Mais le capitalisme ne s’intéresse pas à "l’essentiel" ou au socialement équitable et utile, mais à l’exploitation des masses. Car malgré les millions de chômeurs, les emplois précaires et travailleurs "pauvres", on veut nous faire travailler plus et plus longtemps (?) pas par nécessité ou pour des des raisons "sociales" mais pour le profit et les intérêts d’une élite privilégiée.

Les "gouvernements" ne sont que les "agents promoteurs" de ces "maitres du monde nouveau".

Bonjour à la civilisation du "far west", sans foi ni loi - et pas un "shérif" en vue.

Le processus de sélection par élimination sera brutal, et comme dirait Bob Dylan ;.. "And with God on their side" (et Dieu à leur coté).

Et que le "Diable" nous emporte, nous autres, "les indiens".

ADSkippy
(A force de rabâcher, qui sait...?)

COMMENTAIRES  

18/05/2014 15:19 par Emilio

Eh Skippy ..Go.day... BUT meme dans ton anglais nasal ozie mate .. "God on their side" .. ne se traduit pas par "Dieu a son cote" .. mais Dieu de leur cote ... une nuance de taille a la Voltaire dans son Candide.

Resident (legal) australien, 3 ans , suffisant pour moi , le temps d apprendre l agronomie tropicale et surtout de me sensibiliser a l agroecologie ... pour le reste bof .. Je vivais dans le limite bush , 300km ouest de Brisbane
Peu de kougourous mais des wallabies :) et moi en jackaroo
see you mate .. froggy :)

18/05/2014 18:20 par Bob

"Les politiciens en général, les fonctionnaires, PDG d’entreprises, conseilleurs financiers/banquiers/comptables"

Que viennent faire les fonctionnaires au milieu cette enumeration ?...ne vous trompez pas de combat !

18/05/2014 23:09 par Christian DELARUE

Oui les fonctionnaires sont producteur d’une richesse non marchande, de "valeurs d’usage" Ce n’est pas forcément exempt de critiques pour autant mais il ne faudrait pas tomber dans les haines récurrentes des capitalistes contre l’Etat et les fonctionnaires car l’Etat c’est aussi bien celui qui conforte les entreprises multinationales et la finance que celui que l’on nomme Etat social qui, avec tout ses défauts, est encore ce qui empêche que les travailleurs soient dans la misère ;

Et puis, il ne faudrait pas mettre tous les fonctionnaires dans la même sac. Il y a ceux du rang et la Haute Fonction publique. On ne voit pas l’intérêt général de la même façon ! Sans parler des revenus avec primes qui sont devenus pour eux très élevés.

19/05/2014 02:59 par ADSkippy

@ Bob
@ Christine DELARUE

"D’après la définition CAPITALISTE du travail...."
Peut-être j’aurais du dire "les haut fonctionnaires" ? Mais bon, vous avez bien compris.

19/05/2014 09:58 par Arthurin

Croyez-vous que l’humain soit un parangon de vertu camarades ?

Bien sûr qu’il cherche à faire du profit, à rentabiliser ; bien sûr qu’il a conçu des systèmes en ce sens ; ce serait ridicule de chercher à nier que cela ne correspond à rien ontologiquement.

Si vous croyez vraiment que le capitalisme est une aberration, si il est si inadapté à notre nature, vous devrez expliquer pourquoi il domine ainsi .

Nous serions plus pertinents dans notre critique si nous le dénoncions chaque fois qu’il usurpe son périmètre plutôt que de le dénoncer systématiquement comme l’aberration qu’il n’est pas (et dont l’affirmation même nie la réalité).

Car ce qui serait ridicule également, serait de prétendre que le capitalisme est à même de représenter et gérer l’ensemble des rapports sociaux que nous entretenons, pourtant c’est ce qu’il tend à faire.

Ainsi nous devrions nous interroger, et interroger nos contemporains sur ce qui justifie moralement le choix du capitalisme pour gérer les bien communs ; pour gérer les intérêts d’entreprises privées qui entendent exploiter la force de travail pour générer du profit (à chacun alors d’y trouver son compte), ok, mais pour gérer les biens communs ? Il n’y a aucune nécessité de générer du profit ou de rentabiliser la gestion des biens communs (ni de gaspiller non plus, certes), le bénéfice sera jaugé à l’aune de ce qu’il permet aux humains de satisfaire à leurs besoins (cf. pyramide de Maslow, à un moment donné il n’est plus simplement question d’argent ou de biens matériels).

Ce qui place le capitalisme comme outil de gestion pour les biens communs est un choix politique animé par la cupidité, c’est toute la doxa néo-libérale qu’il convient de dénoncer comme inadaptée à la gestion sociétale telle qu’elle se peut être conçue pour mener l’être humain au-delà, précisément, sans le nier toutefois, de cet aspect de sa nature première qui l’a conduit à exploiter la force de travail de son prochain.

20/05/2014 01:34 par ADSkippy

@ Arthurin

Dans LGS vous trouverez d’abondants explications et critiques "pertinents" du pourquoi et comment le capitalisme ( aberration a "la raison"), domine ainsi.

Au delà, quoi et comment peut on dire de plus a un esclave contre l’esclavage ? A une victime de l’apartheid et le racisme, de l’oppression, l’exploitation et l’injustice sociale ?

"A force de "rabâcher" qui sait....?"

09/01/2015 15:00 par legrand

On est tous le con de quelqu’un !!!!
Mais certains le sont plus que d’autres , je suis d’accord. Mais dans ce cas retour à la première ligne...

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