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Où la lutte des classes est remplacée par la guerre des sexes

À bas le féminisme petit bourgeois vindicatif, punitif, déviant et castrateur

Paradoxalement, dans la société capitaliste occidentale surprotégée, où la gent féminine semble émancipée, quand les féministes et les instances politiques et médiatiques parlent de la femme, c’est toujours comme un être singulier, une personne infériorisée, aliénée, fondamentalement différente de l’homme (toute ressemblance avec le monde musulman, pourtant fustigé pour sa misogynie, serait une pure et fortuite coïncidence).

Paradoxalement, dans la société capitaliste occidentale surprotégée, où la gent féminine semble émancipée, quand les féministes et les instances politiques et médiatiques parlent de la femme, c’est toujours comme un être singulier, une personne infériorisée, aliénée, fondamentalement différente de l’homme (toute ressemblance avec le monde musulman, pourtant fustigé pour sa misogynie, serait une pure et fortuite coïncidence). Ironie de l’histoire, le meilleur allié du patriarcat, c’est le néo-féminisme, qui perpétue les mêmes stéréotypes phallocratiques (encore prégnants dans les pays islamiques) et prônent les mêmes traitements différentialistes sexués, réservés exclusivement à la femme, au plan social et judiciaire, tels qu’ils ont cours dans les pays musulmans.

En effet, par leur action d’essentialiser les violences commises contre les femmes, leurs mobilisations exhortant les pouvoirs publics à protéger les femmes, à voter des lois spécifiques pour les femmes, elles perpétuent le schéma patriarcal qui infériorise et infantilise la femme. Aux yeux des néo-féministes différentialistes, toute femme, tel un enfant consubstantiellement immature et vulnérable, serait, de par sa nature même, congénitalement en danger, susceptible d’être victime de la prédation masculine.

Somme toute, par leur politique féministe essentialiste, les néo-féministes détachent les femmes de la communauté humaine universelle pour les assigner à des statuts particuliers inférieurs, réduites à une minorité à protéger du fait de leur « faiblesse congénitale », leur « vulnérabilité innée ». Ce faisant, elles les placent dans une condition infrahumaine, d’extranéité sociale, c’est-à-dire d’étrangères à la communauté humaine. Comme cela a également cours dans les pays musulmans où la femme est soumise à un statut d’éternelle mineure nécessitant sa protection par un mâle. En Occident, par l’État.

Par ailleurs, le néo-féminisme bourgeois contemporain, « intoxidentalisé », c’est-à-dire intoxiqué par l’idéologie misandre et l’arrogance légendaire occidentale, cultive une politique victimaire. Rappelons que, selon le dictionnaire Le Robert, le terme misandre désigne « une femme qui a de la haine ou du mépris pour les hommes ». Dès le début de notre siècle, les dérives du féminisme avaient déjà été dénoncées par Élisabeth Badinter, dans son ouvrage Fausse route. Dans ce livre, publié en 2003, elle fustigeait le « féminisme guerrier », la guerre des sexes, le féminisme misandre, victimaire.

Aujourd’hui, les féministes différentialistes instrumentalisent les violences conjugales. Les violences faites aux femmes sont devenues l’arme du féminisme punitif. Sur ces violences résiduelles, elles assènent leurs argumentations victimistes. À chaque violence commise contre une femme par un homme, indécemment instrumentalisée, les féministes brandissent leurs accusations flanquées de leurs immanquables revendications pécuniaires.

En effet, dans le dessein de réclamer financement public et subventions privées, le féminisme « martyrologique » a besoin d’assombrir la condition conjugale réservée aux femmes par les hommes. Pour vivre pécuniairement, il a surtout besoin de victimes pour ne pas succomber à la mort associative. Faute de victimes médiatiquement « visibilisées », parfois fabriquées à fins de règlement de compte politique, le féminisme victimaire finirait par tomber dans les oubliettes sociétales. Ainsi, derrière le discours de dénonciation de la violence sexiste, outrancièrement instrumentalisée, s’affairent des associations féministes vénales, financées généreusement par les fonds publics, autrement dit par l’argent du contribuable.

Globalement, le féminisme victimaire fonctionne sur un schéma binaire : femme victime (toute femme) /homme bourreau (tout homme). Or, les chiffres des homicides contre les femmes sont en baisse régulière. Les homicides dont les victimes sont des femmes sont en baisse constante (moins 25% depuis 10 ans). En France, 90 tuées en 2020 (79 tuées en 2022), contre 146 en 2019 (cette baisse considérable du nombre de morts est intervenue dans un contexte de crise sanitaire et sociale, sur fond de confinement, censé avoir accentué les violences intrafamiliales et conjugales, thème amplement relayé par les médias pour éluder les véritables violences sociales et politiques infligées à l’ensemble du peuple par le gouvernement, notamment par l’explosion du chômage, l’augmentation de la précarité et de la paupérisation, la recrudescence de la surveillance et du contrôle social, la répression policière et la militarisation de la société).

En réalité, d’un point de vue fondamentalement humain, en matière pénale, statistiquement, dans l’ensemble des pays, les premières victimes des violences en général sont largement les hommes. Les femmes ne constituent qu’un très faible pourcentage en matière de violences, à plus forte raison d’homicides. Certes la violence létale est majoritairement perpétrée par les hommes, mais les principales victimes de cette violence sont essentiellement les hommes eux-mêmes. « Selon les données fournies par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, dans le monde, 78,7% des victimes d’homicide sont des hommes, et dans 193 des 202 pays ou régions répertoriés, les hommes étaient plus susceptibles d’être tués que les femmes ».

De fait, au sein de la société capitaliste mondiale contemporaine, chaque année plus de 750 000 personnes meurent de violences liées à des conflits armés et à la petite ou grande criminalité dont une grande majorité 490 000 en dehors des zones de guerre, c’est-à-dire dans la société civile, victimes de la criminalité inhérente au capitalisme. Le féminisme ne dénonce jamais ce génocide perpétré par la société capitaliste criminogène et belligène.

En vérité, les violences conjugales impliquent parfois les deux sexes. La conception angélique selon laquelle les femmes seraient toujours les victimes et les hommes toujours les agresseurs est fallacieuse. Dans un couple, certes l’homme peut faire preuve, in extremis, de violence, mais la femme manifeste également une réelle violence verbale et psychologique, voire physique. Cette violence est minimisée, voire ignorée, par les féministes. Un tiers des victimes de violences physiques dans le couple sont des hommes. Officiellement, 20% des hommes sont victimes de violences conjugales, un chiffre en réalité sous-évalué du fait du tabou lié à la difficulté pour les hommes de se confier, d’être crus.

Du point de vue juridique, le discours féministe véhicule l’idée selon laquelle les violences conjugales ne seraient pas suffisamment jugées ni condamnées. Or, l’histoire des annales pénales prouve le contraire. Depuis le XIXe siècle, les violences conjugales sont toujours sévèrement punies, la violence de l’époux constituant par ailleurs un facteur aggravant, donnant lieu à une condamnation sévère.

Loin de nous l’idée de nier l’importance de la violence commise contre les femmes par leurs conjoints, en particulier les assassinats des femmes, il convient néanmoins de replacer cette violence et ces meurtres dans le contexte actuel du développement exponentiel de la violence protéiforme générée par le système capitaliste belligène en pleine putréfaction. Comment définir et qualifier ces meurtres de masse perpétrés fréquemment par des jeunes adolescents à peine pubères, notamment dans les établissements scolaires, dans la plus grande démocratie du monde, les États-Unis, mais aussi dans de nombreux pays civilisés occidentaux ? Selon les statistiques publiées par la police fédérale (FBI), les États-Unis ont enregistré plus de 21 500 homicides en 2020, soit près de 59 par jour. Un grand nombre de ces homicides est perpétré par des enfants âgés de 10 à 19 ans. Depuis 2012, il y a eu 3865 fusillades de masse. Cette année, depuis le début de l’année 2022, presque 220 fusillades sont survenues aux États-Unis. Soit plus d’une fusillade par jour. L’an dernier, il y a eu 692 fusillades, commises également par des adolescents. 25 mineurs meurent chaque semaine par balle et 91% des enfants tués dans le monde par des armes à feu, le sont aux États-Unis. Cette violence juvénile et infantile est autrement plus dramatique et meurtrière. Pourtant elle ne suscite pas le même émoi, le même effroi, la même indignation, la même fureur.

Aujourd’hui, le féminisme vindicatif tente de prendre en otage le droit en s’arrogeant le monopole de la représentation de la souffrance légitime. Or, il n’en est rien. Aucun durcissement du code pénal n’est susceptible d’apporter un adoucissement de la société. Même l’existence de la peine de mort n’a jamais enrayé la criminalité, comme la société étasunienne criminogène l’illustre.

Contre cette dérive judiciaire féministe, les opposants (les juges et les avocats) à « l’exceptionnalité juridique féminine », notamment la codification du féminicide, invoquent le principe d’égalité devant la loi. Selon les juristes opposés à toute « exceptionnalité judiciaire » et codification, l’institutionnalisation du féminicide vise à s’appliquer à une catégorie de la population. Or, cette application porte atteinte au principe d’universalisme du droit et d’égalité des citoyens devant la loi pénale. L’incrimination spécifique du féminicide a pour objectif de sanctionner plus diligemment et plus sévèrement les auteurs du crime. Toujours est-il qu’avec cette spécification juridique, à situation identique, l’auteur d’un meurtre ou de violences perpétrées contre une femme se verrait appliquer un traitement judiciaire distinct et une condamnation plus lourde que le coupable de forfaits identiques commis à l’encontre d’un homme. Au final, cela reviendrait à considérer le meurtre d’une femme plus répréhensible que celui d’un homme. Ce qui serait, au plan humain et moral, inacceptable.

Cela confirme l’exception d’extranéité dont les féministes veulent se prévaloir devant les tribunaux pour échapper à la justice de droit commun s’appliquant à tous les justiciables, sans distinction de sexe. Rappelons que le concept d’extranéité est originellement un terme juridique désignant un individu ou groupe d’individus qui, dans une société donnée, ne bénéficie pas de l’accès aux droits et devoirs de celle-ci mais se voit appliquer les lois de sa société d’origine. En l’espèce, les néo-féministes militent, en vertu de ce statut d’extranéité auto-attribué, excipé comme un droit, pour bénéficier d’une justice rendue en fonction de leur sexe d’origine, c’est-à-dire féminin, et non pas du droit universel.

En tout état de cause, la question des violences contre les femmes n’est pas un problème féminin (féministe) mais un dramatique problème de société. Encore une fois, il n’est pas dans les projets de la nature humaine de s’autodétruire : le ver n’est pas enfoui dans la tête de l’homme mais tapi dans le giron de cette société capitaliste criminogène. Le mal n’est pas d’abord dans l’homme, mais dans la société. Le capital, comme le féminisme, met sur le compte de la psychologie de l’homme la malice des faits sociaux. Par cette opération de manipulation consistant à condamner uniquement le Mâle, elle exonère le Mal de la société capitaliste, autrement plus meurtrier et génocidaire : l’exploitation et l’oppression salariales, les guerres, les famines, les exodes, etc.

Aussi, les féministes misandres ne contribuent-elles nullement, par leurs gesticulations stériles et leur combat sectaire, à féconder le débat, à sensibiliser l’ensemble des membres de la communauté humaine à cette cause sociale universelle. « La théologie morale, c’est l’impuissance mise en action. Toutes les fois qu’elle s’attaque à un vice, elle a le dessous », notait Marx. Autrement dit, les exhortations morales échouent lamentablement à vaincre le mal. Telle est la situation du féminisme moraliste bourgeois. Le féminisme veut changer les hommes sans changer la société. Or, la société de classes, fondée sur la propriété privée des moyens de production, engendre toujours avec elle l’exploitation, la division des classes, la domination politique et sexuelle, la guerre, la violence, le crime.

Fondamentalement, toutes les victimes, de sexe masculin ou féminin, méritent un traitement judiciaire égalitaire. Toutes les victimes de violences physiques et létales méritent une empathie identique de l’ensemble de la communauté humaine. Aucun homme, ni aucune femme, ne doit être répertorié comme violent en raison de son appartenance sexuelle. La « genrification » en matière judiciaire est nuisible à la société.

En vérité, historiquement, les violences envers les femmes et les hommes ont considérablement baissé. La condition de la femme contemporaine ne ressemble aucunement à l’ancienne sinistre époque où elle était totalement asservie. Le temps est à la poursuite de ce progrès et non à la stigmatisation des hommes jetés en pâture par un certain féminisme misandre comme les coupables tout désignés de la violence résiduelle encore prégnante au sein de la société.

Le féminisme misandre, dans sa guerre des sexes, pour polluer la lutte des classes par ses divisions entre femmes et hommes et diversion politique, rivalise d’ingéniosité pour jeter l’opprobre sur tous les hommes, accusés de tous les maux de la société.

Dans la conception féministe fanatique, chaque homme porte sur ses épaules le poids des violences commises contre les femmes, en vertu de la présomption de culpabilité de la globalité de la gent masculine. Et doit faire ainsi pénitence de ces péchés criminels perpétrés contre les femmes. Mieux : repentance, pour s’absoudre de ces violences conjugales et « féminicides ».

Comme nous l’avions souligné dans notre précédent texte consacré aux dérives du néo-féminisme (1), le féminisme contemporain s’est pitoyablement dévoyé. Aujourd’hui, l’émancipation de la femme se réduit à s’ingénier à singer les comportements masculins, emprunter les pires travers des hommes, comme si le modèle masculin était le prototype idéal à égaler, à surpasser.

Par leur volonté effrénée d’égalisation, d’identification au modèle masculin, les femmes se doivent d’avoir les mêmes aspirations, occuper les mêmes emplois, embrasser les mêmes carrières, adopter la même mentalité de prédation, les mêmes mœurs de domination. Une femme qui ne se conforme pas à ces conventions sociales masculines bourgeoises est taxée d’archaïque, de conservatrice. Le néo-féminisme sectaire intoxidentalisé est totalitaire car il est contre la liberté individuelle féminine, la diversité en matière de choix dans la structuration de l’identité de la femme. Toute femme se doit d’intégrer le modèle dominant occidental dans la construction de sa féminité. En l’espèce, il ne s’agit nullement d’une émancipation féminine, mais d’un asservissement à l’archétype du féminisme libéral et libertaire outrancièrement idéologique, propagé tel un virus par l’Occident sénile et décadent.

Nous savions, grâce à Freud, que le cerveau de l’homme n’est que l’appendice de son sexe. Avec le néo-féminisme intoxidentalisé spectaculairement vagissant, nous découvrons que les questions sexuelles sont devenues le fil d’Ariane obsessionnel de l’activité militante des féministes contemporaines : focalisation sur les conduites sexuelles, discours apologétique sur la théorie du genre, campagne idéologique d’hétéro-phobie sur fond de misandrie pathologique, promotion pédagogique de l’homosexualité dans les établissements scolaires, sexualisation du vocabulaire, genrification grammaticale, etc.

Aujourd’hui, parmi les stratégies d’occultation de la violence de classe contre le prolétariat figure l’instrumentalisation des violences faites aux femmes. Cette médiatisation des violences sexistes a pour dessein d’occulter les violences sociales, de dépolitiser les rapports sociaux de domination pour focaliser la conflictualité sur les prétendus rapports de pouvoir asymétriques qui régiraient les relations entre femmes et hommes. La lutte des classes est remplacée par la guerre des sexes.

Le néo-féminisme outrancier, favorisé par le capital, s’intègre dans le processus de désagrégation de la communauté humaine, aujourd’hui divisée socialement en deux classes antagonistes (bourgeoisie et prolétariat), en de multiples segments : ethniques, religieux, communautaires, sexuels, identitaires, dans le dessein de briser l’élément social essentiel, l’appartenance de classe. En lieu et place de la lutte des classes sont ainsi favorisés la lutte des races, les conflits de religions, les tensions communautaires et, bien évidemment, la guerre des sexes, chère aux néo-féministes hystériques et belliqueuses, toujours promptes à en découdre avec le mâle mais jamais avec le capital, à livrer bataille aux hommes mais jamais aux institutions bourgeoises. Tout cela pour le plus grand profit du capital qui peut continuer à nous livrer sa guerre sociale en paix, et nous livrer paisiblement sur les lignes de front dans cette période de guerre généralisée en préparation.

Soutenir, comme le proclament les féministes, qu’il existerait une « Question femme », c’est-à-dire une problématique féminine, c’est cautionner la conception sociologique bourgeoise selon laquelle la société est formée, depuis toujours, d’une juxtaposition de communautés spécifiques, ostracisées ou opprimées par d’autres communautés supposément dominantes. Aussi, « dans l’intérêt générale de l’unité nationale, afin de préserver la cohésion sociale, l’objectif politique serait d’œuvrer collectivement, par-delà les différences religieuses ou ethniques, et les clivages sociaux, à l’instauration de réformes démocratiques aux fins d’harmoniser la cohabitation entre les différentes communautés ». Cette mystification bourgeoise, défendue par des mouvements communautaires disparates et hétéroclites, prônant un meilleur aménagement des conditions sociales (toujours à l’intérieur du capital) et une optimale intégration démocratique de chaque membre d’une communauté dans la nation ou la République, selon la terminologie bourgeoise, participe de la politique de dissolution du prolétariat dans de multiples segments et, corrélativement, du maintien et de pérennisation de la société d’exploitation capitaliste. Elle arrange grandement le capital. C’est la raison pour laquelle il soutient le féminisme. Le féminisme (l’antiracisme, l’écologisme) est un excellent dérivatif. C’est le meilleur antidote contre la lutte des classes. Le meilleur poison pour anéantir politiquement le prolétariat, c’est-à-dire sa conscience de classe et sa combativité révolutionnaire.

Selon le discours misandre des féministes occidentales, ce n’est pas l’entreprise qui est le lieu d’exploitation et d’oppression par excellence, de viol psychologique (objectivé notamment par les humiliations et harcèlements) et de vol de la force de travail (extorsion de la plus-value), mais la maison qui serait devenue l’endroit où les femmes courraient le plus grand risque, dès lors que cette maison est partagée avec un homme, qu’il soit son mari, son compagnon.

Voilà un exemple parmi des milliers d’autres qui illustre ces dérives féministes misandres : une universitaire-chercheuse féministe, après avoir commenté une enquête sur les femmes victimes de violences, conclut par cette observation symptomatique du climat de défiance manifesté à l’égard de l’homme et de l’institution conjugale et familiale : « toutes les données convergent pour souligner la dangerosité de la sphère familiale et conjugale pour les femmes ». « Un modèle familial hautement pathogène, car fondé sur l’emprise d’une représentation traditionnelle de la famille où domine l’appropriation des femmes ». Moralité : l’homme et la famille représentent un danger pour la femme. Conclusion implicite de cette posture féministe jusqu’au-boutiste misandre : « femmes, restez célibataires ou mariez-vous avec une femme ! ». L’objectif de ce féminisme bourgeois fondé sur la multi-sexualité (dite libérée) et la remise en cause des normes hétérosexuelles, donc la glorification des théories du genre, est de pulvériser le prototype du couple « normal » prolétaire, dernier rempart de la collectivité humaine unifiée où se construit distinctement l’identité sexuelle différenciée féminine et masculine.

Cette idéologie féministe misandre est dangereuse. Ce terrorisme intellectuel d’une minorité d’activistes féministes crée une nouvelle forme de bellicosité, un nouveau genre de guerre : une guerre de genre.

Pour paraphraser le slogan des féministes débridés hystériques, symbolisé par « BalanceTonPorc », j’appelle l’ensemble de l’humanité à lancer un mouvement international contre les dérives du féminisme intoxidentalisé, baptisé « Balançons les cochonnes féministes misandres » (dans les poubelles de l’Histoire, avec leurs commanditaires : les capitalistes et les gouvernants).

KHIDER MESLOUB

Source : Les 7 du Québec

(1) 13 octobre 2022. « Offensive de l’offensant féminisme misandre et inquisitorial », les 7 du Québec

 https://reseauinternational.net/a-bas-le-feminisme-petit-bourgeois-vindicatif-punitif-deviant-et-castrateur/

COMMENTAIRES  

22/10/2022 17:30 par cunégonde godot

Le féminisme n’est pas seulement petit-bourgeois. Il est idéologiquement bête et dangereux...

22/10/2022 20:51 par Mf

Très bon texte.
Diviser pour mieux régner, stratégie classique de la classe dominante qui sait user de la diversité des partis et intellectuels bourgeois de droite et de "gauche" pour foutre la merde entre les travailleurs. En ce moment les wokes azovites ont définitivement la côte en Occident . Mais le balancier peut un jour aller dans l’autre sens, l’essentiel étant de maintenir l’agitation permanente en renouvelant régulièrement les idéologies débiles qui donnent le ton.

22/10/2022 21:29 par Loulou la pétroleuse

Qui assure la sélection des articles en ce moment sur le Grand soir ?

22/10/2022 22:41 par Xiao Pignouf

L’illustration de cet article par une photo mentionnant l’IVG, combat hautement symbolique du féminisme historique, est très dangereuse. A priori, le texte de Mesloub ne remet pas en cause ce droit conquis par les femmes. Si ?

23/10/2022 01:53 par Danael

Bon éclairage. Pouvez-vous envoyer l’article au maréchal-arriviste-Sandrine Rousseau ?

23/10/2022 09:11 par Vagabond

C’est indigeste.
Les violences contre les femmes sont réelles. Les lois sont faites par et pour les hommes. Les femmes dépendent toujours de ces lois qui ne les protègent pas.
Votre bataille de classes devient tout aussi ridicule que celle des ultra-féministes que vous attaquez.
Je serai curieuse de lire une vraie étude sociologique sur ces classes. Pour l’instant les seules visibles pour moi ce sont celles des ultrariches qui mènent le monde à sa fin, les plus pauvres qui voient leur fin arriver bien avant l’apocalypse.
Ah oui, il y’a aussi la classe politique et ses idéologues.
Il n’y a pas un seul texte sans mêler les musulmans quel que soit le bord. Le nouveau point Godwin.

Il y a une telle pagaille dans ce fichu monde ! Des batailles de toutes sortes souvent lilliputiennes. On en perd le sens. Ce texte sert tout autant pour diviser. Transformer la lutte des femmes en une caricature, l’autre versant de la lutte ultraféministe !
Apprenez à écrire de façon simple et claire pour arriver au but, évitez nous ces termes vaniteux qui datent et n’ont pas leur place dans un texte de facture socialisante..
C’est contagieux !

23/10/2022 09:13 par Vagabond

@petit pignouf
Je me demande si le choix de l’illustration concernant l’IVG est innocent ?

23/10/2022 09:15 par Vagabond

Est-ce le terme sacré qui gêne ?

23/10/2022 09:30 par loulou la pétroleuse

On le sait depuis le 19e siècle : les femmes qui revendiquent l’égalité des salaires divisent la classe ouvrière. Alors que dire de celles qui revendiquent le droit à l’avortement et à la contraception, qui ne concernent qu’elles comme chacun sait ! C’est pas comme Fabien Roussel, hein, les copains ! Lui c’est pour l’unité populaire dans les luttes qu’il se bat, pour le droit de s’empiffrer de viande honnêtement grillée sur les barbecue de nos jardins (pour ceux qui en ont un évidemment).
Et je n’ose pas dire ce que je pense de l’utilisation des réseaux sociaux pour revendiquer le droit de ne pas se faire tripoter contre son gré par l’autre moitié de l’humanité, alors que, c’est bien connu, outre que ce sont les femmes qui provoquent le désir des hommes, le plus souvent elles sont consentantes.
Viol de nuit terre des hommes, c’était un slogan horriblement féministe des années 70. Une honte ! Pourquoi les femmes auraient-elles le droit de sortir la nuit comme des hommes ? Voire plus généralement de sortir de leur cuisine ?

Merci au grand soir de nous permettre de lire des articles aussi sensés et judicieux.

23/10/2022 11:03 par babelouest

@ Lulu la pétroleuse (tiens, cela me rappelle tout ce temps passé à Nantes, où les allusions à Lulu, celle du journal La Lettre à Lulu, comme celle de Saïgon dont parle un film célèbre)
L’une de mes petites-filles a onze ans, eh bien déjà comme les copines de sa classe elle se maquille, elle choisit des robes dont la tendance n’est pas anodine..... j’avoue rester perplexe.

23/10/2022 11:46 par loulou la pétroleuse

C’est pas Lulu, c’est Loulou ! Soyez plus attentif Babelouest, même quand c’est à des femmes que vous vous en prenez.

A votre avis, les garçons qui se donnent la peine de séduire les filles plutôt que de les violer, c’est bien ou c’est mal ?

23/10/2022 11:48 par Sam

Je ne crois pas avoir lu que le mouvement "woke", ou l’idéologie, ou les deux venaient des USA.
Je suis certain que les femmes comme les hommes des milieux pauvres, des classes populaires n’ont jamais entendu parler de ces courants d’idées venus d’ailleurs.
Et pourtant c’est dans la France exploitée et maltraitée qu’il y a sans doute le plus de problèmes entre hommes et femmes, de violences faites aux femmes, etc.
Toute ces discussions "woke" ne font qu’affirmer la domination culturelle des USA, et le fait que pas mal de féministes hommes ou femmes sont largués, appliqués à enculer les mouches, qu’ils soient de droite ou de gauche. Il faudrait peut-être traiter les problèmes en demandant à ceux qui les vivent, avec notre langue qui est notre univers, au lieu d’aller chercher des théories étrangères et des théoriciens hors-sol pour exprimer des problèmes de société, voient leur rapports, et les hiérarchiser pour ne pas tomber dans la verticalité et l’hysérisation médiatique, entre autres.

23/10/2022 12:01 par legrandsoir

@Loulou la pétroleuse

Qui assure la sélection des articles en ce moment sur le Grand soir ?

Comme toujours, chaque administrateur valide ce qu’il veut, librement, et les lecteurs commentent librement.
Seuls sont écartés les articles et les commentaires qui ne respectent pas nos normes. Cela laisse un grand espace de liberté.
LGS

23/10/2022 12:26 par loulou la pétroleuse

Pardon Babelouest, je viens de découvrir sur le web une description de la Lettre à Lulu. Plutôt flatteuse pour mon petit post. A force de lire sur le GS des articles et commentaires machistes pires que ceux du Figaro, je deviens parano... et je laisse fléchir mon attention.

Je ne retire pas pour autant ma question finale.

23/10/2022 13:14 par Christian Delarue

1-Il y a eu un long mouvement historique pour laïciser et démocratiser la DEMOCRATIE représentative censitaire et masculine et le travail n’est pas fini - loin de là : une autre démocratie est possible ! Idem pour la République ! Les très riches ont toujours une démocratie et une république pour eux . Le capital, minoritaire en nombre, surtout celui dans le 1% d’en-haut, est mieux protégé que le travail qui est à plus de 85% de la population cadres compris ! -2- Il y a eu un long mouvement pour faire reculer le RACISME avec des lois et des militant-es (dont le MRAP) et c’est aussi très loin de la fin ! Le racisme ne cesse de rebondir sous des formes diverses -3- Il y a eu enfin un long mouvement FEMINISTE, assez divers avec le temps, mais toujours pour aller vers plus de libertés pour les femmes, vers l’égalité entre hommes et femmes et il y a eu aussi d’indéniables conquêtes législatives en France comme dans certains pays (pas tous loin de là), des lois comme pour la démocratie et l’antiracisme déjà cités. Mais c’est loin d’être fini ! Très loin !
Exemple : Comme homme je sors sans souci la nuit (sauf dans certains quartiers particulièrement mal famés ou je suis méfiant) mais régulièrement les femmes n’ont pas cette liberté élémentaire ! Les agressions de tout niveau sont courantes ! Pas de tous les hommes certes ! Combien disent que pour prendre le métro le soir elles s’habillent en garçon (ça vaut ce que çà vaut ) car en jupe et talons les mâles agressifs ne manquent pas de harceler. Les violences contre les femmes comme celles contre les homosexuels sont massives et quotidiennes ! Cela ne doit pas être masqué sous couvert d’un marxisme mono-émancipation du prolétariat sans plus de détail !
Et l’autoritarisme politique, mâtiné d’intégrisme religieux et de nationalisme, qui sévit dans de nombreux pays proches du fascisme va accroitre ce type d’intolérance , intolérance face aux femmes, face aux homosexuel-les ou face aux trans ! Il n’y a pas que le classisme (la violence des classes dominantes) il y a aussi le sexisme et l’homophobie !

23/10/2022 13:35 par Xiao Pignouf

Ce texte pose problème à bien des égards.

Tout d’abord, et c’est de plus en plus fréquent sur le GS, c’est un mille-feuilles argumentatif d’où il est très compliqué de dégager le vrai du faux.

Seule vérité contenue : il existe dans le féminisme une radicalité (propre à tous les ismes), née du mouvement #me too, cette chasse aux sorcières dont la génèse en France est discutable voire fallacieuse. Radicalité nocive, mais surtout pour le féminisme lui-même et non pas vraiment comme semble vouloir le faire croire l’auteur, contre la condition masculine en usant d’adjectifs tels que « castrateur » ou « punitif ». Étrangement, il ne nomme aucune de ces figures clivantes, au premier rang desquelles Sandrine Rousseau. Il semblerait d’ailleurs qu’elle soit la seule qu’on puisse réellement identifier du fait d’une surmédiatisation tenant à ses propos idiots mais « buzzogènes ». Rousseau me menace davantage en tant qu’écologiste qu’en tant que féministe. Même si je n’aimerais pas être son mari.

Le premier de ces problèmes est donc de mettre tout le mouvement féministe dans le même panier rousseauiste.

Affubler tout isme du préfixe néo tend à l’associer inconsciemment au néo-nazisme, d’ailleurs le terme féminazi existe. Il n’y a pas plus de néo-féminisme que de néo-communisme. Le féminisme, contrairement au nazisme, n’a jamais cessé d’exister. Il y a des vagues féministes et les récriminations de l’auteur couvrent les 3 dernières depuis les années 60.

Personnellement, je trouve assez dérangeant de tirer sur le féminisme prétendument petit-bourgeois avec les armes fournies par une grande bourgeoise comme Badinter. Celle-ci d’ailleurs s’est trompée lorsqu’elle a vu dans le soutien des féministes aux revendications des femmes iraniennes une contradiction avec leur soit-disant complaisance vis-à-vis du voile en France. Il me semble que les féministes en France prônent la liberté de choix de la femme musulmane par opposition à ce qui lui est imposé ailleurs. Or, on sait très bien que l’erreur fondamentale des féministes à l’égard des émeutes en Iran et qui est celle commune à toute la gauche, comme à l’égard de l’Ukraine, c’est d’en ignorer (ou de feindre d’en ignorer) le probable téléguidage extérieur dans un but de déstabilisation du pays et de changement de régime. Chose que Badinter s’est bien gardée de préciser, probablement de peur d’être bannie du marigot dont elle fait partie.

Associer féminisme et islamisme, il fallait oser : les féministes saoudiennes apprécieront. Je conseille d’ailleurs à Cunégonde qui trouve le féminisme « bête et dangereux », d’aller vivre un temps à Riyad en tant que femme, ça lui remettra les idées en place.

L’auteur semble ne pas connaître la définition du féminicide. Qu’on aime ou pas ce terme, il existe, donc il s’agit de le définir clairement : une femme tuée par son conjoint ou pour le motif qu’elle est une femme. En France, c’est le premier cas le plus fréquent, mais dans certains pays, le deuxième cas est aussi une réalité, au Mexique ou en Arabie Saoudite. Une femme tuée dans un braquage de banque, un accident ou lors un attentat terroriste, c’est juste un homicide. Un féminicide est une forme d’homicide. Comme un parricide ou un régicide.

Il cherche aussi à atténuer le phénomène en le diluant dans des actes qui n’ont rien à voir les uns avec les autres, mais dont les hommes tout en étant les premiers auteurs en sont aussi les premières victimes, comme les meurtres de masse aux États-Unis et en tentant de faire croire à l’idée que la société est de plus en plus violente. Cette idée récurrente est pourtant fausse, même aux States. La violence est juste beaucoup plus médiatisée qu’avant. D’après Laurent Mucchielli, spécialiste de la question : « Il n’est pas sérieux de regrouper et d’interpréter ensemble des assassinats mafieux, des infanticides, des violences conjugales, des vols avec violences, des viols, des incestes, des actes de pédophilie, mais aussi des violences verbales en tous genres, des gifles, des coups de poings, des jets de pierre sur des voitures de police, des dégradations d’Abribus ou de cabines téléphoniques, des incendies de véhicules, etc. Ces infractions sont de nature largement différente. Leurs causes, leurs motivations, leurs auteurs, leurs victimes, les lieux et les circonstances de leur perpétration sont extrêmement divers… » En tout cas, ça lui permet de s’arranger opportunément avec les chiffres, sauf que le nombre de femmes tuées par leur conjoint en 2021 est en augmentation par rapport à 2020, dixit le Fig, pas le plus gaucho des canards...

Selon K. Mesloub, les femmes sont aussi responsables de violences que les hommes dans le cadre conjugal. Sauf qu’elles, ce sont des violences psychologiques. Dont on ne meurt pas. Il est donc à deux doigts de rendre une chieuse responsable de sa mort. Cela dit, le nombre d’hommes tués par leur conjointe reste relativement stable depuis une dizaine d’années (sur une fourchette allant de 34 à 21), en gros 3 à 4 fois moins que les femmes. Encore heureux, l’auteur n’a pas invoqué Simone Weber...

L’auteur a du mal à cacher son homophobie latente qui pourtant perce à certains endroits.

Il y a en anglais un adjectif, malheureusement inexistant en français, pour qualifier certains hommes peu assurés dans leur masculinité et leurs rapports aux femmes : insecure. Is he ?

23/10/2022 14:52 par Assimbonanga

Ceux qui vont dégoter du wokisme aux États-Unis, c’est pas les mêmes qui convoquent Mélanie Luce au poste (Europe 1) pour lui extorquer l’aveu qu’elle organise et couvre des réunions "interdites aux blancs", alors qu’il s’agit plus précisément de groupes de paroles entre personnes racisées, ce qui n’est pas du tout la même chose sauf si on veut biaiser le vocabulaire pour décrire un truc qui n’existe pas à partir d’un élément réel qu’on diabolise ?
C’est prendre des discussions (souvent entre intellectuels) de cénacle spécialisé, hautement théoriques, expérimentales et susceptibles d’évolution, pour en faire un mouvement populaire de fond. C’est photographier un grain de sable au téléobjectif et prétendre que c’est une météorite.
C’est de la fabrication. C’est digne du camp réac. Sonia Mabrouk, Blanquer et semblables cloportes.
Le pire, c’est que ça marche ! Ça rencontre un succès fou ! Ça occupe les conversations au bout du compte.

23/10/2022 16:02 par Ilnyapas dalternatives

Rien de nouveau sous le soleil !

BARTHOLO.
Des fautes si connues ! une jeunesse déplorable.
MARCELINE, s’échauffant par degrés.
Oui, déplorable, et plus qu’on ne croit ! Je n’entends pas nier mes fautes ; ce jour les a trop bien prouvées ! mais qu’il est dur de les expier après trente ans d’une vie modeste ! J’étais née, moi, pour être sage, et je la suis devenue sitôt qu’on m’a permis d’user de ma raison. Mais dans l’âge des illusions, de l’inexpérience et des besoins, où les séducteurs nous assiègent pendant que la misère nous poignarde, que peut opposer une enfant à tant d’ennemis rassemblés ? Tel nous juge ici sévèrement, qui, peut-être, en sa vie a perdu dix infortunées !
FIGARO.
Les plus coupables sont les moins généreux ; c’est la règle.
MARCELINE, vivement.
Hommes plus qu’ingrats, qui flétrissez par le mépris les jouets de vos passions, vos victimes ! C’est vous qu’il faut punir des erreurs de notre jeunesse ; vous et vos magistrats, si vains du droit de nous juger, et qui nous laissent enlever, par leur coupable négligence, tout honnête moyen de subsister. Est-il un seul état pour les malheureuses filles ? Elles avaient un droit naturel à toute la parure des femmes : on y laisse former mille ouvriers de l’autre sexe.
FIGARO, en colère.
Ils font broder jusqu’aux soldats !
MARCELINE, exaltée.
Dans les rangs même plus élevés, les femmes n’obtiennent de vous qu’une considération dérisoire ; leurrées de respects apparents, dans une servitude réelle ; traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes ! Ah ! sous tous les aspects, votre conduite avec nous fait horreur ou pitié !
FIGARO.
Elle a raison !
LE COMTE, à part.
Que trop raison !
BRID’OISON.
Elle a, mon-on Dieu, raison !
MARCELINE.
Mais que nous font, mon fils, les refus d’un homme injuste ? Ne regarde pas d’où tu viens, vois où tu vas : cela seul importe à chacun. Dans quelques mois ta fiancée ne dépendra plus que d’elle-même ; elle t’acceptera, j’en réponds. Vis entre une épouse, une mère tendre qui te chériront à qui mieux mieux. Sois indulgent pour elles, heureux pour toi, mon fils ; gai, libre et bon pour tout le monde ; il ne manquera rien à ta mère.

23/10/2022 18:58 par Jalal

Bien que j’adhère pleinement à la critique du féminisme bourgeois, dans toutes ses formes évolutives et notamment lorsqu’il sert de prétexte à stigmatiser les femmes de l’immigration, en particulier les musulmanes, je ne peux acquiescer aux outrances de cet article.
On ne peut nier comme il le fait la spécificité des violences que subissent les femmes, en Occident comme en pays d’islam. La langue progressiste et les références marxistes ne sont ici instrumentalisées qu’à des fins opportunistes (avec une exploitation cynique des statistiques des meurtres des femmes), tant il est vrai que cet auteur a toujours grossièrement enveloppé son soutien sans réserve au régime liberticide algérien dans un emballage anti-impérialiste.
Il est légitime de critiquer le féminisme blanc et bourgeois mais on n’a pas besoin pour cela de nier la légitimité du combat des femmes à travers le monde. En Algérie notamment, c’est une bourgeoisie machiste et patriarcale qui promulgue les lois qui oppriment très spécifiquement les femmes pour le compte des conceptions les plus rétrogrades de l’islam. La critique légitime du patriarcat occidental occulte ici un peu trop facilement une apologie implicite des « patriarcats anti-impérialistes ».

23/10/2022 23:55 par Danael

On en revient dans le fond au même point avec des exemples historiques intéressants :
https://alternativesocialiste.org/2019/02/17/combattre-loppression-un-point-de-vue-marxiste-sur-le-feminisme/

24/10/2022 06:57 par koursk

Quand les états russe et chinois auront démantelé les multinationales, que l’argent que les multimilliardaires ont volé sera restitué aux finances publiques des états, on entendra plus parler d’otan, d’euro, de capitalisme, d’ultralibéralisme et de patriarcat *** les filles seront libres naturellement, sans avoir à recourir à l’activisme *** le droit à l’ivg sera une évidence.

24/10/2022 09:33 par Fred le garagiste

Concernant ce serpent de mer qu’est la cause féminine, la France comme le Royaume uni se retrouvent en tant que deux ex-principales puissances coloniales européennes, à gérer - encore - et faire face à la demande de nombreux peuples, demande de justice, de réparation main aussi d’intervention dans des problèmes locaux, ou dont la source est lointaine et coupée du territoire.

C’est ainsi que la France a aussi hérité du machisme magrébin (nord et ouest Afrique) et UK de celui plus moyen oriental. Qui n’a rien à envier au machisme français, mais dont le racines et ressorts sont différents. Et malgré la volonté néocoloniale inconsciente des françaises et français à vouloir et croire pouvoir régler toutes les affaires du monde, la France n’a plus de voix forte qui porte un message noble et fort. Plus de direction non plus, que es injonctions pour les autres.

Ma maman qui était laitière me disait chacun chez soi et nos vaches seront bien gardées.

24/10/2022 10:20 par burlesque

@legrandsoir

Donc la propagande d’extrême droite rentre dans vos normes ? Ce n’est pas parce qu’on se réfère à la lutte des classes, au socialisme ou à l’anti-impérialisme avec de grands trémolos dans la voix qu’on est forcément de ce bord. L’histoire du cheval de Troie ça vous dit quelque chose ?
On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre et l’entrisme des fachos dans les derniers bastions de pensée de la gauche alternative et radicale doit être combattu, pas accepté sous prétexte d’une chimérique "liberté d’expression" (puis bon c’est pas comme si l’extrême droite avait déjà tout ses ronds de serviette chez les média traditionnelle n’est-ce pas !)
Déjà qu’on est difficilement d’accord entre nous si en plus il faut se fatiguer à déconstruire les sophismes de nos néodoriotistes on est pas sorti de l’auberge...

24/10/2022 10:53 par Xiao Pignouf

On le voit venir de loin, Fred le garagiste, avec ses grosses rangers lepénistes : c’est la faute aux Arabes et aux Noirs ! C’est la faute aux métèques en général ! La France c’est plus c’que c’était... blablabla... Un prolo qui s’en prend à plus prolo que lui. Classique. Et dire que les mêmes vont blâmer le féminisme pour les divisions qu’il cause. BFM, Europe 1 et CNews ont remplacé le pater noster au coin du lit.

Ben c’est bien fait, pour l’auteur de cet article et pour le GS qui publie de plus en plus d’articles pour satisfaire la frange réac de son lectorat. Au secours Ernesto !

24/10/2022 12:55 par loulou la pétroleuse

A propos du texte proposé par Danael, il y aurait peut être lieu d’affiner et moderniser l’analyse sans les préjugés qui me semblent liés à l’histoire du PCF. L’analyse des marxistes chinois s’en est quelque peu écartée, faut-il le rappeler ?

Par exemple, je lis :

Notons que, de manière générale, non seulement la classe des travailleurs·euses est aujourd’hui la plus grande classe de la société à l’échelle mondiale, mais elle s’accroît constamment au fur et à mesure que les paysan·ne·s chinois·es et indien·ne·s quittent leurs campagnes pour aller chercher du travail en ville, que les femmes du monde entier rejoignent les forces de production et que les petit·e·s commerçant·e·s et artisan·ne·s cèdent la place à la grande distribution et à l’industrie.

Ce qui signifie, en clair, que les paysans et paysannes ne commencent à travailler que lorsqu’ils quittent leur campagne et travaillent en ville ! Il faut l’oser !

Quant au travail des femmes en général, quand elles sortent enfin de leurs cuisines c’est pour, dans leur grande majorité, accomplir les mêmes tâches que par le passé, mais sous l’autorité et pour le profit d’un patron qui n’est généralement pas leur mari, ce qui n’exclut pas pour autant qu’elles poursuivent ces tâches dans la sphère domestique, mais cette fois sans rémunération. Il est à noter que la socialisation/industrialisation d’une partie des tâches ménagères a été accompagnée par le développement simultané des industries électro-ménagères, puis alimentaires, puis socio-médicales (soins des handicapés, des personnes âgées, etc.), le temps consacré au travail domestique s’étant considérablement réduit. Ce n’est pas le travail fourni qui fait la différence mais les conditions de sa production.

Même si leur force de travail n’est pas moins exploitée, unies dans des activités communes les femmes peuvent aussi s’unir pour se défendre. Ce n’est pas une contre-partie négligeable.

24/10/2022 16:05 par GE13

L’origine de ces théories intersectionnelles est à rechercher chez Heidegger (le plus nazi des philosophes) et ses disciples Derrida, Foucault, Deleuze...le relativisme culturel, la guerre de tous contre toutes mais sans recours à l’analyse en termes de classes sociales antagonistes sont des impasses proposées aux victimes du système capitaliste.

24/10/2022 16:06 par GE13

L’origine de ces théories intersectionnelles est à rechercher chez Heidegger (le plus nazi des philosophes) et ses disciples Derrida, Foucault, Deleuze...le relativisme culturel, la guerre de tous contre toutes mais sans recours à l’analyse en termes de classes sociales antagonistes sont des impasses proposées aux victimes du système capitaliste.

24/10/2022 16:20 par syl

Le féminisme, ainsi que l’antiracisme, la théorie du genre et tout un tas de mouvements plus ou moins historiques ont été repris par les oligarques occidentaux pour se parer de vertu a peu de frais, voir a pas de frais du tout . Ils peuvent ainsi faire la leçon au reste du monde et occuper le sans dent qui s’offusquerait de sa condition, de l’explosion des inégalités et autres petites choses auquel il ne vaut mieux pas qu’il s’intéresse .
Ils ont pour ça utilisés leur médias et mis en avant tout un tas de personnalité qui occupent bien le terrain sans les déranger le moins du monde : l’oppression n’a plus besoin ni du racisme ni du sexisme a l’heure du neoliberalisme et du credit social .
S’en prendre pour autant au féminisme ou a tout autre mouvement d’émancipation d’une manière générale, c’est être bête comme un taureau qui fonce dans le drapeau rouge qu’on lui agite sous le nez

24/10/2022 16:51 par Kabouli

Ainsi depuis l’invention de l’exogamie, qui est publicité proprement dite, une moitié de notre puissante race est écartée de la publicité. Dès l’origine, les femmes ont été sacrifiées à la pratique de la publicité et de ce fait exclu de cette pratique, objets d’échange parmi bracelets, colliers, cuivres et canots. L’échange que constitue le mariage exogamique ne s’établit pas entre un homme et une femme : il s’établit entre deux groupes d’hommes, et la femme y figure comme un des objets d’échange et non comme un des termes entre lesquels il a lieu. Et l’échange sexué entre l’homme et la femme reste forcément une communication privée, privée de publicité. Le manque de publicité de l’échange sexué, qui demeure en ceci bestial, n’est que la contrepartie d’un fait universel : le lien de publicité qui fonde le mariage exogamique n’a pas été établi entre des hommes et des femmes, mais entre des hommes au moyen de femmes, qui en sont seulement la principale occasion. Pour l’homme mâle, l’échange sexué, de même que tout échange, n’est qu’un moyen de pratiquer une activité plus haute. Le mariage exogamique, libérateur pour l’homme mâle qui entre dans le cercle des détenteurs de l’autorité, du pouvoir cérémonial et du savoir supérieur, public, est sujétion pour l’homme femelle qui se voit relégué à un rang inférieur et enfermé dans la région domestique, privée de publicité. ’Jean-Pierre Voyer - "Introduction à la science de la publicité"

24/10/2022 17:46 par CAZA

Ayayaille
J’avais un vague souvenir et j’ai cherché et trouvé .
A ma grande honte je me suis compromis dans les commentaires classées peu recommandables .

https://www.legrandsoir.info/brad-p-m-a-violer.html

24/10/2022 18:04 par CAZA

RE
On me communique , c’est hors sujet , qu’il va y avoir du sport à l’assemblée .
Borne et Col Roulé ont l’air d’avoir des problèmes de retard du transit digestif .
https://twitter.com/LCP/status/1584554240999030784

24/10/2022 21:12 par pascalE

Un article mauvais et pas seulement laborieux. Xiao Pignouf a très bien commenté cet article.

24/10/2022 21:29 par Danael

1) Le texte en question n’est pas du PCF, lou lou la petroleuse

2) Entendez par travailleurs, les ouvriers (faciles à deviner dans le contexte).

3) Je n’approuve pas tout ce qui est dit dans le texte ( règlement de compte trotskyste habituel) mais il y a des questions soulevées sur la problématique de classe des luttes féministes qui font écho à l’article et le complète.

4) La rémunération des taches domestiques accomplies par les femmes est limitatif et même rétrograde (comme quoi le cheval de Troie …). Elle ne change pas sa situation s’il n’y a pas socialisation des taches domestiques d’une part et reconnaissance comme partie intégrante du travail global accompli par la société pour l’enrichir d’autre part. On sort des paramètres capitalistes évidemment. Sans les paramètres marxistes on pense avancer mais on fait du sur place, comme quoi la lutte des classes...

5) Je ne veux pas faire une thèse mais quand vous dites : « Quant au travail des femmes en général, quand elles sortent enfin de leurs cuisines c’est pour, dans leur grande majorité, accomplir les mêmes tâches que par le passé, mais sous l’autorité et pour le profit d’un patron qui n’est généralement pas leur mari ». Ce n’est pas une spécificité de la condition féminine à ce niveau mais celle de tous les travailleurs qui sont dans une situation de subordination dans ce système capitaliste.

6) En Chine les mouvements de protestations féministes sont interdits car il est entendu qu’il faut arriver à des conditions générales de vie plus élevées pour permettre les changements nécessaires à ce niveau et bien sûr les changements de mentalité qui vont avec, sans mettre en péril l’État socialiste et ses politiques d’harmonisation sur le plan social et culturel (l y a de multiples cultures et religions en Chine). Par contre il existe des organisations de femmes très actives politiquement et fédérées dans une grande fédération nationale qui font des propositions au gouvernement au fur et à mesure des problèmes rencontrés.

24/10/2022 21:54 par Danael

@ Sam
De la contre-insurrection, de la French theory et du mouvement woke
https://www.investigaction.net/fr/129395/

25/10/2022 08:12 par cunégonde godot

jalal :
Bien que j’adhère pleinement à la critique du féminisme bourgeois, dans toutes ses formes évolutives et notamment lorsqu’il sert de prétexte à stigmatiser les femmes de l’immigration, en particulier les musulmanes, je ne peux acquiescer aux outrances de cet article.
On ne peut nier comme il le fait la spécificité des violences que subissent les femmes, en Occident comme en pays d’islam. La langue progressiste et les références marxistes ne sont ici instrumentalisées qu’à des fins opportunistes (avec une exploitation cynique des statistiques des meurtres des femmes), tant il est vrai que cet auteur a toujours grossièrement enveloppé son soutien sans réserve au régime liberticide algérien dans un emballage anti-impérialiste.
Il est légitime de critiquer le féminisme blanc et bourgeois mais on n’a pas besoin pour cela de nier la légitimité du combat des femmes à travers le monde. En Algérie notamment, c’est une bourgeoisie machiste et patriarcale qui promulgue les lois qui oppriment très spécifiquement les femmes pour le compte des conceptions les plus rétrogrades de l’islam. La critique légitime du patriarcat occidental occulte ici un peu trop facilement une apologie implicite des « patriarcats anti-impérialistes ».

Tout rapport entre une femme et un homme, en toute circonstance, est régi par le souverain désir. C’est ainsi.

La féministe "bourgeoise" ou non, obsessionnelle, ne pense qu’à l’homme, objet et trophée de sa toute puissance... féminine (l’homme "déconstruit").

Il n’y a pas de « conceptions rétrogrades de l’islam ». L’islam est rétrograde.

L’égalité entre les femmes et les hommes ne peut exister qu’en droit.

25/10/2022 11:33 par Fred le garagiste

Merci à Danael pour recadrer la lecture de ce texte. Un peu caricatural, mais en comparaison des anathèmes quotidiens des néofemmes jetés sur les hommes et les femmes considérés comme des adversaires à la cause, ce texte est du pipi de chat.

Un exemple pêché sur le Club de Mediapart, un vivier et un arboretum pour le confusionnisme le plus total. La profession journalistique occidentale ayant éteint la lumière, ne rôdent plus que des ombres dans les fils de Mediapart, mais leurs plaintes de mourants (qui s’entend jusqu’ici) expriment bien le désarroi de l’époque. Une belle crise existentielle ou existentialiste ? Sartre Camus et Beauvoir devraient-ils revenir d’entre les morts pour nous donner le mode d’emploi du comment penser et vivre pour qu’hommes et femmes soient libres et heureux ? Ou tout simplement rendus à eux-mêmes, à elles-mêmes ? Parce que la trajectoire (la tendance) actuellement serait plutôt de vivre prisonnier(ére), malheureux(e) et envieux(se) pour l’éternité.

Au moins dans le royaume des morts, plus rien de tout cela, ni des guerres des sexes. Au vu de l’escalade dans la chute pour la société française, ce serait possiblement la solution la plus adaptée, la plus performative ? Un pays de zombies axexués qui s’entre-tuent sur le sujet du sexe des anges. On ne remerciera jamais assez l’armée des psys qui ont participé à cet état de haine dans la société.

Illustration pathétique : https://blogs.mediapart.fr/mouais-le-journal-dubitatif/blog/231022/et-la-sororite-meuf-lettre-florence-foresti/commentaires

25/10/2022 12:33 par babelouest

@ Cunégonde Godot
Voilà, cette fois j’arrête, et en ce moment je prépare une sortie papier officielle de mon boulot depuis douze ans et demi. 64 pages, format A4.pour promouvoir une nouvelle Constitution avec d’énormes différences avec celle qui nous gère actuellement.
https://ti1ca.com/xb3ndd2e-2022-08-29-2022-08-29.pdf.html
.
Certes, il y a "quelques" différences avec l’actuel "document majeur", dont les actuels clowns de l’Exécutif se jouent tous les jours avec la bénédiction urbi et orbi des gardiens du temple. Eux sont incompatibles, et devront être écartés, avec pas mal d’autres.
.
Pour connaître ce à quoi je pense, et qui serait sans doute la conséquence de ce qui se trame en Ukraine, voici quelques idées :
https://ti1ca.com/t8oqg46m-Anarchie-A5-2018-08-Anarchie-A5-2018-08.pdf.html
Ne surtout pas oublier une lecture qui m’a bien aidé :
https://www.babelio.com/livres/Farca-Terre/1231026

25/10/2022 15:55 par loulou la pétroleuse

A propos de la Chine
"Elles sont la moitié du ciel" Mao - C’était il y a longtemps. Il ne semble pas y avoir beaucoup de femmes au sein du comité central. Pour ce qui est des manifs, je n’ai pas d’autres infos sur ce qui se passe en Chine que celles de nos très objectifs médias, et de XinHiua.
Peut-être que Xiao pourrait nous apporter un autre éclairage...

25/10/2022 18:34 par Xiao Pignouf

Hé Loulou, pas vraiment, je ne suis plus en Chine depuis un bail maintenant. Y aurait bien Georges Rodi, mais il a pas mis le pied ici depuis quelques temps.

26/10/2022 07:25 par cunégonde godot

pétrole use :
A propos de la Chine
"Elles sont la moitié du ciel" Mao - C’était il y a longtemps. Il ne semble pas y avoir beaucoup de femmes au sein du comité central. Pour ce qui est des manifs, je n’ai pas d’autres infos sur ce qui se passe en Chine que celles de nos très objectifs médias, et de XinHiua.
Peut-être que Xiao pourrait nous apporter un autre éclairage...

Il semblerait qu’il n’y a pas beaucoup de femmes non plus chez les déménageurs de profession. Comme quoi le communisme n’est pas la panacée...

26/10/2022 13:47 par Danael

@Cunégonde
Vous confondez parti communiste et communisme qui est une perspective et non une réalisation encore. Donc oui, il reste des efforts à faire en Chine pour sortir de toutes les formes d’inégalité. Cela ne condamne pas pour autant l’ option communiste de la Chine qui a permis à celle-ci de sortir de l’extrême pauvreté en si peu de temps et de donner aux Chinois un niveau de vie jamais connu encore. Ce tremplin permet justement de passer à un niveau supérieur que lance Xi quand il parle d’une modernisation du socialisme chinois comme nouvelle perspective.

26/10/2022 14:14 par Danael

(suite)
En France vous avez beaucoup de femmes à l’assemblée et celles au sommet du pouvoir sont épouvantables pour défendre de profondes inégalités sociales tout en pérorant sur le droit à l’égalité des sexes. Selon moi le droit écrit ne vaut rien concernant l’égalité homme femme et le droit des enfants (oublié ?) quand il n’y a pas de services publiques et les moyens pour soutenir ce droit. Là il y a perversion grave de la part de ce système CAPITALISTE. Mais c’est normal.

26/10/2022 14:16 par Danael

rectif : services publics

26/10/2022 17:37 par cunégonde godot

Daniel :
@Cunégonde
Vous confondez parti communiste et communisme qui est une perspective et non une réalisation encore. Donc oui, il reste des efforts à faire en Chine pour sortir de toutes les formes d’inégalité. Cela ne condamne pas pour autant l’ option communiste de la Chine qui a permis à celle-ci de sortir de l’extrême pauvreté en si peu de temps et de donner aux Chinois un niveau de vie jamais connu encore. Ce tremplin permet justement de passer à un niveau supérieur que lance Xi quand il parle d’une modernisation du socialisme chinois comme nouvelle perspective.

Je.ne confonds rien du tout. Dans les faits :
Dictature du prolétariat = dictature du parti communiste = communisme si les mots ont encore un sens et en se référant à l’élaboration historique du concept dictature du prolétariat, de sa matérialisation historique dans les faits en dictature du parti communisme, et de l’organisation politique communiste qui historiquement s’en est déduit. Ex. : l’Etat-nation souverain Chine.

Vu de ma fenêtre, l’originalité du système économique communiste chinois : son fonctionnement capitaliste planifié tout azimut, quasi "scientifique". Ce qui ne préjuge pas de l’avenir, évidemment.

Par ailleurs, l’égalité c’est l’égalité en droit. Dans la vraie vie, aucun humain n’est égal à un autre et c’est très bien ainsi...

26/10/2022 21:49 par Chklakla

C’est Koursk qui a très bien résumé l’article. Ce sujet est une perte de temps, d’énergie et de sens.
J’ajouterais que demander l’indexation des salaires sur l’inflation et réduire l’échelle des salaires de 1 à 3 fois le plus bas revenu suffit à résoudre les inégalités salariales " genrées" ou non.

26/10/2022 22:08 par Chklakla

Le son est mauvais mais l’analyse vaut d’être écoutée
https://youtu.be/vz5jNVjrPsE

27/10/2022 14:35 par Danael

@Chklakla

J’ajouterais que demander l’indexation des salaires sur l’inflation et réduire l’échelle des salaires de 1 à 3 fois le plus bas revenu suffit à résoudre les inégalités salariales " genrées" ou non.

Cela ne se fera pas dans ce système capitaliste, faut pas rêver, et il faut beaucoup plus de changements en profondeur qu’une simple réduction de l’échelle salariale pour résoudre les inégalités salariales en tout genre. Et on en revient au point de départ : le combat féministe qui ne tient pas compte dans nos sociétés de toutes les formes d’exploitation et de discrimination orchestrées par ce système est voué à l’échec et à la récupération comme arme pour diviser la lutte des travailleurs et servir les guerres impérialistes des empires occidentaux qui se font au nom de valeurs qui n’ont rien à voir avec les besoins et l’émancipation des peuples soumis par eux.
Merci pour le lien, Chklakla. Cette très bonne présentation vaut la peine d’être restaurée au niveau du son mais on arrive à comprendre l’essentiel.

28/10/2022 10:36 par THOMAS ML

Encore un qu’ya que ça à foutre ! Eh le Grand Soir, renouvelez vos un peu, ça devient chiant !

28/10/2022 15:05 par desobeissant

“Sophie, gilet jaune, trois ans plus tard”, un son

Il est toujours intéressant de voir un exemple concret, vécu et assez emblématique de ce que nous lisons, discutons, écrivons, confrontons depuis quelques années…

Le mouvement des gilets jaunes d’abord, avec un éclairage assez limpide de la lutte des classes dans la vie quotidienne, qui amène à se regrouper avec d’autres, à agir, être efficace, bouleverser les routines et affronter l’Etat.

Mais aussi le choc entre sphère publique et sphère privée, avec tout ce que cela a de différent pour un homme ou pour une femme de lutter chaque jour et se préoccuper en même temps d’une grosse famille… La réaction du mec devant sa femme qui lui échappe, qui lui délègue la “charge mentale” pour pouvoir aller militer… Insupportable….jusqu’à la rupture définitive….

Beaucoup de dureté aussi : la séparation d’avec ses enfants notamment et puis la gueule de bois du mouvement qui, pour elle, n ‘a rien d’un retour à l’avant ni des bouleversements espérés bien sûr.

Et puis concrètement, comment se fabrique la rupture (politique) pour une femme qui rencontre une époque et un évènement, femme qui s’est enfermée et laissé enfermer dans une vie quotidienne très close sur la sphère privée, avec quand même le background intellectuel (l’Huma, les ascendants communistes…) qui va lui permettre aussi de tout faire péter dans sa tête.

C’est presque trop beau pour être vrai mais pourtant, il n’y a pas vraiment de fausse note dans ce témoignage….et sans pathos militant en plus !!

Tout ça en 30 minutes de radio….

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/sophie-gilet-jaune-trois-ans-plus-tard-9252991

16/11/2022 22:24 par Borboleta

Ce système capitaliste qui nous domine et que nous entretenons volontairement, ne parle de liberté que lorsqu’il s’agit de détruire quelqu’un ou quelque chose dans le monde. C’est un fait établi dans l’histoire ancienne ou récente. Et démontré à longueur de colonnes dans le présent site d’information. A partir de ce constat indéniable, la question fondamentale est :

Pourquoi un système dont le moteur est la domination et l’asservissement déploit toutes ses forces de manipulations pour nous parler de féminisme avec autant de ferveur ? Dit autrement : Pourquoi un système fasciste engage autant d’énergie pour nous parler de Liberté ?

Personnellement, la réponse me semble pourtant très simple, claire et évidente :

Parce qu’il ne s’agit pas de féminisme. Parcequ’il ne s’agit pas de Liberté. Parcequ’il de s’agit que de Licence, c’est à dire, le contraire de la Liberté. Il s’agit en réalité de détruire l’espace ultime de liberté qui peut être construit de façon consciente et élaborée pour protéger un clan, et donc une société toute entiere, contre les assauts continus du capital. Il s’agit de détruire le seul et ultime espace dans lequel ont peut prendre conscience de l’inhumanité de ce système. Le dernier espace de protection dans lequel peut prendre corps la réflexion et donc la révolte : le couple. Autrement dit, et dans sa forme la plus aboutie : la confiance, le respect, la protection, l’entraide, la construction commune consciente, volontaire, élaborée. Il s’agit de criminaliser tout cela.

Empêcher la construction de tout espace de liberté et le remplacer par la Licence : la servitude involontaire aux pulsions, aux hormones, aux vibrations, à l’egoisme, au narcissisme, a la loi du plus fort / de la plus forte. C’est bien évidemment ça l’objectif.

Pour ce qui me concerne, la question est donc réglée, et je rejoins l’auteur du texte. Et en plus, je rajoute a titre personnel : les féministes à la mode capitaliste rejoindrons tôt ou tard, quoi qu’elles en disent ou fassent, la place qui est la leur : les poubelles de l’histoire. Car il est tout bonnement impossible d’être une féministe véritable sans être avant tout une communiste véritable.

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