Auteur Omar CHAALAL

L’Algérie entre les sourires des pingouins et les grimaces des manchots.

Omar CHAALAL
J’ai croisé le manchot empereur au Times Square quand j’étais étudiant à New York les années 80. L’empereur était chargé de mission à New York. Il avait comme boss son excellence Hocine Djoudi, le représentant permanent de l'Algérie auprès de l’ONU et père de l'ex-ministre des finances. A cette époque l’empereur avait 30 ans. En langage des Pipos « il rasait les murs ». Si Hocine ne dira pas le contraire ! Ouyahaya a été chef de gouvernement. Sa politique n’était pas très (…)

L’homme à la gandoura blanche : un maire qui connaissait son boulot

Omar CHAALAL
L’homme à la gandoura blanche et au turban propre, que vous voyez sur la photo, n’était ni un caïd nommé par Charles De Gaulle ni un maire imposé par des redresseurs ou des révolutionnaires du type printemps arabe. Ce maire fut choisi d’une manière juste, transparente et sincère par des hommes honnêtes qui voulaient construire une Algérie libre et indépendante pour des enfants algériens longtemps réprimés par les fils de misérables. Au lendemain de l'indépendance, Abdelkader est désigné (…)

Au parlement de Tonton : Des contes absurdes pour sauver notre honneur !

Omar CHAALAL
L’histoire de Tonton est imaginaire. La lecture politique des mille et une nuits nous donne une bonne leçon dans la vie. Shéhérazade a réussi de prolonger sa vie sous la menace de Shahryar en lui racontant des histoires imaginaires. Shéhérazade est le symbole du peuple et Shahryar est le roi dictateur. Babylone n’est plus. Baghdâd est détruite sur les ruines de Babylone. Pour éviter le désastre à notre cher pays faisons comme Shéhérazade. Imaginons et racontons les contes pour prolonger (…)

La politique du Samarie : le zaïm prétentiard

Omar CHAALAL
Ma belle-mère connait la ruse des fellahs et croit aux paroles des vrais prophètes. Elle n’est pas politicienne mais ces jours-ci elle parle politique comme tous les algériens. Elle se demande pourquoi l’élite politique algérienne a perdu sa tête et même sa langue. Pour elle, si un peuple perd le sens du Vrai, il perd aussi celui du Mot. Au fil des années, il s’adapte au faux et perd la logique humaine. Le politique croit bien faire en pratiquant ce jeu dangereux. Il oublie que l’adaptation (…)

Un député Ch’kra dans la Cour du Roi Midas !

Omar CHAALAL
En politique, on peut être Hadj et Baba comme on peut être Hadj et Ammi. Mais la combine Baba Ammi n’existe pas dans le lexique du Ministre de l'Economie française Emmanuel Macron. A la limite économique du possible d’Ammi Ammek, le Premier ministre Abdelmalek Sellal demande l’impossible quand il annonce qu’il a fait un tour dans les souks et trouve que les prix des fruits et légumes étaient abordables. Les aventures de Sellal me font rappeler les mésaventures du Roi Midas qui, à force (…)

Assez ne signifie plus assez en Afrique !

Omar CHAALAL
"Assez, ne signifie plus assez en Afrique !". Voilà qui explique qu’il est temps d’agir. Revoilà qui annonce le temps de contester ce qui ne va pas. On passe d’un scandale à un autre, d’une histoire à une autre ! Le temps d’essayer de faire du neuf avec du vieux est dépassé. La politique du rapiécé n’est plus une solution. Le ciel refuse d’améliorer notre situation là où il n’y a aucune possibilité de le faire d’en haut. Soyons prudents. Soyons conscients. Agissons dans le calme et (…)

Du RMS au RHB : Mon inquiétude se renouvèle quand j’apprends…

Omar CHAALAL
Je me rappelle les discussions avec mes étudiants africains, gabonais, malgaches et maliens. A chaque discussion, ils répétaient cette phrase « Chez nous, en Afrique, la connaissance se tait quand la sagesse n’est pas écoutée ». Trente ans après, l’Afrique ne semble pas avoir changé. Ses dirigeants sont soi trop vieux soi corrompus. Ils sont responsables du désordre qui perturbe l’Afrique. La paix est absente. Son absence a ses raisons. Hegel affirme que les animaux ne connaissent pas (…)

La politique rajeunit les vieillards : Je suis jeune a 84 ans

Omar CHAALAL
Sigmund Freud nous parle de la force des mots pour réussir en politique "Les mots faisaient primitivement partie de la magie, et de nos jours encore le mot garde beaucoup de sa puissance de jadis. Avec des mots, un homme peut rendre son semblable heureux ou le pousser au désespoir, et c’est à l’aide de mots que le maître transmet son savoir à ses élèves, qu’un auditeur entraîne ses auditeurs et détermine leurs jugements et décisions. Les mots provoquent des émotions et constituent pour les (…)

Saïdani et la politique du cochon indien.

Omar CHAALAL
Je connais bien si Abdelaziz. Belkhadem était jeune pendant la révolution. Son frère Mohamed est moudjahid. Jusqu’à preuve du contraire, Belkhadem n’est ni tunisien ni Harki. Sa famille est noble. Elle descend du Cheikh Sid Ahmed Ben Deghmich. Vous pouvez vérifier cette information chez les connaisseurs. Pierrot connais mal si Abdelaziz. Il le confond avec Zizou le vendeur de yoyos beignets tunisiens à Reguiba, un hameau non loin d’Oued Souf. Zizou est le voisin d’un embouteilleur d’eau (…)

Quand François taille ses moustaches, Kamel rase sa barbe

Omar CHAALAL
Dire que les parents en savent assez sur l’éducation de leurs enfants c'est avouer qu'on veut les tromper. C'est la dégradation éducative sous la vaine apparence d'un sérieux hypocrite qui nous fait prendre la patate de Mascara pour des truffes de Laghouat. Nouria pense que nous évitons à nos enfants un choc culturel élastique quand on ne leur parle pas en Chinois ou en Arabe littéraire. D’après les conseillers de Benghebrit, enseigner à notre enfant une langue autre que (…)

Des ânes de Buridan et des pruneaux au moulin de Tata

Omar CHAALAL
Le succès d’un bon leader s’attache à la connaissance de la vérité des choses. L’origine d’un complot, les raisons qui conduisent les jeunes à l’échec et la confusion qui grignote une population devront être ses principaux soucis. Il doit être informé pour éviter toute étincelle qui conduit à la révolte. Il a besoin d’une classe politique jeune qui ramène de nouvelles idées et milite pour une vie moderne. Il doit être conscient des intimidations qui pèsent sur sa nation et risquent de (…)

La pomme de terre à la menthe avec honneur et dignité

Omar CHAALAL
L’École et la rue occupent une place primordiale dans tous les pays où la démocratie est mode de gouvernance. Face aux difficultés économiques et aux interrogations de la rue, les politiciens honnêtes se tournent toujours vers l’École pour chercher des réponses et trouver des solutions aux « wech wech » de la rue. C’est l’école qui corrige la rue quand le parlement ne répond plus à ses wech wech ! Les jeunes écoliers sont conscients des « wech wech » de la rue. Ils regardent et contribuent (…)