LONGUE VIE AU DESORDRE WikiLeaks :
Bank of America serait la prochaine cible de WikiLeaks
Par Mathilde Golla
01/12/2010 | Mise à jour : 09:45
Le site spécialisé dans la fuite d’informations entend dénoncer des pratiques contraires à l’éthique d’une « grande banque américaine » sans donner de nom. Les investisseurs américains sont convaincus que cette menace vise Bank of America : le titre de la banque a perdu mardi de plus de 3% à Wall Street.
La direction de Bank of America a peut être du souci à se faire. Les révélations promises par le fondateur de wikileaks, Julien Assange, sur « une grande banque américaine » pourraient concerner leur établissement. Le responsable du site spécialisé dans la fuite d’informations avait en effet déclaré en octobre 2009, au magazine Computer World, qu’il détenait « 5 gigaoctets de données provenant de Bank of America, du disque dur d’un de ses dirigeants ». Même s’il paraît peu probable que ces documents soient divulgués deux ans après, les spéculations sont allées bon train hier. Et les investisseurs américains les ont jugées crédibles. Résultat : le titre de la banque américaine suspectée a dévissé de plus de 3% mardi à la clôture de Wall street.
Aux dires du fondateur de WikiLeaks, les révélations seraient dignes de celles qui ont provoqué l’affaire Enron.
Dans une interview accordée au magazine Forbes, Julien Assange a indiqué que « l’onde de choc sera la même. Des violations de la loi, des pratiques contraires à l’éthique vont être divulguées mais également le fonctionnement des structures internes de décisions et l’ethos des dirigeants des banques… et cela a une incroyable valeur ».
L’ancien hacker entend ainsi dénoncer des « pratiques non éthiques » via la diffusion de milliers de documents compromettants. « Nous devons être prudents et ne pas coller une étiquette de délinquants aux gens avant d’être tout à fait sûrs », précise toutefois le fondateur du site.
Au nom de la transparence, Wikileaks entend dénoncer des faits et inciter à leur changement. Ses publications sur la guerre en Irak ou celles sur la diplomatie américaine ont déjà eu un retentissement planétaire. Reste à savoir si le révélateur de vérités embarrassantes pourra également bouleverser le monde de la finance.
http://www.lefigaro.fr/societes/2010/12/01/0401
5-20101201ARTFIG00344-bank-of-america-serait-la-prochaine-cible-de-wikileaks.php
La révolution de la réalité pulvérisée se poursuit
30/11/2010 - Faits et commentaires
30 novembre 2010 "” Au risque de nous répéter, nous nous répétons puisqu’il le faut. Les fuites massives de Wikileaks n’importent pas pour le contenu des fuites, même si ce contenu exacerbe les analyses, les thèses et hypothèses, et les complots derrière lesquels les uns et les autres courent depuis que 9/11 a ouvert cette ère de l’incertitude de l’information, et tout cela concernant tous les sujets possibles puisque les fuites couvrent effectivement tous les sujets possibles.
Le chapitre ouvert par cet épisode des fuites est celui d’une accentuation extrême de l’incertitude de la perception de la réalité, et cela par la mise en cause fondamentale des moyens les plus essentiels de cette perception de la réalité.
Cela est jusqu’au point où, comme nous l’observions nous-mêmes le 29 novembre 2010, le virtualisme, lui-même dans ses ultimes retranchements, est touché de plein fouet.
Ce dernier point implique que c’est cette fois le monde de nos directions politiques qui est directement confronté à cette incertitude, qui touche aussi bien les relations entre les pays et les groupes de pays, que, à l’intérieur même de ces pays (on pense d’abord aux USA), les relations entre les divers ministères, agences, etc.
Plus personne, désormais, ne sait ce qui est secret et ne l’est pas, ce qui est dissimulation et ce qui ne l’est pas, ce qui est politique et ce qui est montage, en attendant sans doute de nouvelles mesures de protection qui vont être mises au point, ajoutant encore des interférences majeures à la confusion générale......
http://www.dedefensa.org/article-la_revolution_de_la_realite_pulverisee_se_poursuit_30_11_2010.html