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Washington met la Russie aux côtés de l’Iran et du Venezuela sur la liste des "régimes hostiles".





La Russie aux côtés de l’Iran et du Venezuela sur la liste des "régimes hostiles" (sénateur américain).


RIA Novosti, Washington, 30 août 2006.


Le sénateur républicain Richard Lugar, président du comité sénatorial des affaires internationales, a porté la Russie, à côté de l’Iran et du Venezuela, sur la liste des "régimes hostiles" faisant de leurs ressources énergétiques un instrument de pression sur les pays voisins.

"Les régimes hostiles, du Venezuela à la Russie en passant par l’Iran, utilisent leurs livraisons d’énergie comme instrument de pression sur leurs voisins", a-t-il déclaré mardi dans son intervention au "sommet énergétique" international de West Lafayette (Indiana) où il a présenté un rapport consacré aux nouvelles "menaces énergétiques" pour la sécurité nationale des Etats-Unis.

"Nous avons pris l’habitude de réfléchir en des termes se rapportant à la conduite de guerres ordinaires entre les Etats mais aujourd’hui ce sont les ressources énergétiques qui deviennent l’arme préférée de ceux qui en possèdent", a déclaré le sénateur, mettant en garde contre le danger d’une utilisation "musclée" de l’énergie dans les relations internationales.

"Les pays confrontés à un arrêt ou même à une menace d’arrêt des livraisons d’énergie risquent de tomber dans le désespoir et d’augmenter ainsi les chances d’un conflit armé, d’actes de terrorisme ou d’un collapsus économique", a prévenu Richard Lugar.

Le sénateur a lancé un appel à élaborer sans plus tarder aux Etats-Unis une nouvelle politique énergétique nationale pour "se prémunir contre les menaces géopolitiques venant des régimes riches en pétrole" et a rappelé aussi le prix élevé que l’économie américaine était obligée de payer pour les importations de brut.

Cette année, les Etats-Unis débourseront 320 milliards de dollars pour acheter du pétrole à l’étranger, a annoncé le sénateur avant de préciser que "c’est à peu près autant que les Etats-Unis ont dépensé pour la guerre et la reconstruction de l’Irak pendant les trois premières années de ce conflit".

"Notre santé économique dépend de forces qui se trouvent loin au-delà de notre contrôle, et des décisions des pays hostiles", a affirmé M. Lugar qui a rappelé que les Etats-Unis maintenaient une "présence militaire massive à l’étranger, en partie pour protéger des livraisons d’hydrocarbures d’importance vitale" pour le pays.

"Selon l’une des évaluations conservatives en matière de pétrole, les dépenses militaires des Etats-Unis au Proche-Orient se montent à 50 milliards de dollars par an, mais nous n’avons pas de garantie que nos forces armées sont en état de prévenir une catastrophe énergétique", a indiqué le sénateur. Les Etats-Unis qui continuent d’importer du pétrole "aggravent chaque jour davantage le problème en participant au transfert de richesses énormes aux régimes autoritaires", a ajouté le chef du comité sénatorial américain des affaires internationales.

 Source : RIA Novosti http://fr.rian.ru



Les prochaines guerres auront pour enjeu les ressources « naturelles », par Michael Klare.


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Réserves d’eau : les USA cherchent à contrôler la Triple Frontière, les peuples trahis doivent réagir. Joaquin Oramas, Adolfo Pérez Esquivel.


Le pétrole n’est pas un problème. Le pétrole est LE problème, par oleocene.org.




 Dessin : Alex Falco Chang.


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In Defense of Julian Assange
"This book shows why the Julian Assange case is one of the most important press freedom cases of this century or any other century."—James C. Goodale, former Vice Chairman and General Counsel of The New York Times. “I think the prosecution of him [Assange] would be a very, very bad precedent for publishers … from everything I know, he’s sort of in a classic publisher’s position and I think the law would have a very hard time drawing a distinction between The New York Times and WikiLeaks.” (…)
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"Au Salvador, les escadrons de la mort ne tuent pas simplement les gens. On les décapite, on place leurs têtes sur des piques et on garnit ainsi le paysage. La police salvadorienne ne tuait pas seulement les hommes, elle coupait leurs parties génitales et les fourrait dans leurs bouches. Non seulement la Garde nationale violait les femmes salvadoriennes, mais elle arrachait leur utérus et leur en recouvrait le visage. Il ne suffisait pas d’assassiner leurs enfants, on les accrochait à des barbelés jusqu’à ce que la chair se sépare des os, et les parents étaient forcés de garder."

Daniel Santiago,prêtre salvadorien
cité dans "What Uncle Sam Really Wants", Noam Chomsky, 1993

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