RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher


Voltaire lisait-il Le Grand Soir ?

« La politique est le moyen pour des hommes et des femmes sans principes, de diriger des hommes et des femmes sans mémoire.

Il existe deux types de voleurs :
Le voleur ordinaire, c’est celui qui vous vole votre argent, votre portefeuille, votre montre, etc.
Et il y a le voleur politique, celui qui vous vole votre avenir, votre éducation, votre santé, votre sourire.
La grande différence entre ces deux types de voleurs, c’est que le voleur ordinaire vous choisit pour vous voler votre bien, tandis que le voleur politique, c’est vous qui le choisissez pour qu’il vous vole.

Et l’autre grande différence, c’est que le voleur est traqué par la police, tandis que le voleur politique est le plus souvent protégé par un convoi de police. » (Attribué à François-Marie Arouet, dit Voltaire).

On lui pardonne de nous avoir plagié avec plus de deux siècles d’avance.
Mais est-ce bien de lui ?

Théophraste R. Voltairien, quoi qu’il en soit.

URL de cette brève 7565
https://www.legrandsoir.info/voltaire-lisait-il-le-grand-soir.html
Imprimer version PDF
pas de commentaires
no comment
reagir
Commentaires
17/11/2024 à 21:01 par xiao pignouf

Cette citation de Voltaire est apocryphe.

Elle comporte d’ailleurs un anachronisme : Voltaire a vécu sous les règnes successifs de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. On ne « choisissait » pas ceux qui dirigeaient.

#214494 
17/11/2024 à 23:44 legrandsoir

Oui, Théo a d’ailleurs rectifié en émettant un doute.

#214495 
18/11/2024 à 14:01 par Anonyme

Des liens toujours faire des liens .
Avant la révolte des Palestiniens celle des Sévénols .

Voltaire et "L’ Affaire Calas
https://www.youtube.com/watch?v=G3dmo8m4G-8

Guerre et propagande
https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=guerre+des+camisards+en+c%C3%A9vennes#fpstate=ive&vld=cid:196ceafc,vid:WRj9aH7mYyk,st:0

#214521 
19/11/2024 à 12:53 par Annwn

Il y a peut-être plus grave encore : il y le voleur de sexe et d’histoire.
Il est des gens naïfs qui croient que l’histoire est le récit exact des faits du passé. Ils semblent ignorer que le monde est, depuis longtemps, régi par le mensonge et que le désordre de la société actuelle en est la conséquence.
Aussi, le désordre social, moral et mental qui règne sur la terre depuis les temps reculés de l’Évolution humaine, les systèmes absurdes qui se sont succédé et les aberrations de tous genres qui ont engendré tant de maux, n’ont qu’une cause : l’interversion des rôles de l’Homme et de la Femme.
Les substitutions de sexes qui remplissent l’histoire sont l’origine de confusions perpétuelles. Les auteurs modernes ne comprennent pas le rôle de la femme dans l’antiquité, parce qu’ils l’assimilent toujours à la femme actuelle, asservie par le mariage, institution masculine et moderne.
L’interversion des rôles est un travestissement moral qui naquit en même temps que le carnaval ; permis pendant quelques jours de l’année, pour s’en amuser, il finit par se maintenir en toutes saisons. Et, chose curieuse, quand l’homme prend le rôle de la femme il continue à prendre, en même temps, son costume, sa robe, d’où le verbe « dé-rober » ; en anglais « to rob ».
Chez les Perses, lorsque la Divinité fût représentée sous une forme masculine, entourée des grandes ailes qui symbolisaient l’Esprit féminin, on donna à ce nouveau Dieu la barbe de l’homme, mais on lui laissa la robe de la Déesse.
Dans l’ouvrage « Psychologie comparée de l’Homme et de la Femme », il est un chapitre, intitulé « Les trois robes », consacré aux fonctions que l’homme remplit en portant la robe de la Femme et qui étaient la base même du régime gynécocratique : le Sacerdoce, la Justice, l’Enseignement. Ces trois usurpations furent le sujet de violentes récriminations, puis finalement donnèrent l’occasion de fonder des Mystères.
Le travestissement est devenu un usage acquis :
 Pour rendre la justice, fonction féminine, l’homme met la robe du juge, la robe de Thémis.
 Pour exercer le sacerdoce, fonction féminine, il met la robe de la prêtresse, la robe blanche de Junon, de Minerve.
 Pour enseigner les lois de la Nature, fonction féminine, il met la robe universitaire : le satin et le velours dont on faisait la robe des neuf Muses.
Rappelons que l’Egypte fut longtemps gouvernée par des Prêtresses que l’histoire appelle des Pharaons ; les Pharaons sont des magistrats sacerdotaux toujours représentés en costumes de femmes.
Notons aussi que le personnage de Jésus sera vêtu, comme les femmes, d’une robe flottante.
Le « Diable est le singe de Dieu », dit-on ; c’est l’homme qui imite la femme et prend sa place. On le représente sous des formes hideuses, symbolisant tous les aspects du mal : la laideur accompagne toujours la méchanceté. Cependant, la perversion est quelquefois logée dans de beaux hommes, mais l’expression, de la haine, de la jalousie et de l’orgueil les rendra laids.
Les hommes ont voulu agir dans le monde comme s’ils possédaient les facultés de la Femme. Eteignant ainsi les facultés intellectuelles de la Femme, ils ne lui ont laisser de liberté que pour l’exercice de ses facultés motrices : le travail manuel et la maternité.
De plus, on sait que l’homme cherche mille moyens pour satisfaire ses besoins physiologiques ; on sait que la pédérastie, la sodomie, la zoolâtrie ont toujours existé parmi les hommes.
On peut appeler ces pratiques une déviation du sens génésiaque puisque la satisfaction de l’instinct masculin doit avoir pour conséquence, et pour excuse, la transmission de la vie à un nouvel être.
Les pédérastes sont des hommes qui ont osé, C’est un excès d’orgueil. Comme l’amour commence par un hommage rendu à la Femme, nous les voyons enclins à rendre à l’homme cet hommage, comme s’il l’en croyait plus digne que la femme, qu’ils affectent de mépriser ; leur atavisme les force à jouer la comédie de l’amour, mais leur orgueil les empêche de rendre même l’apparence d’un culte à la femme.
Le but de l’homme, en créant le culte masculin, avait été de faire prédominer la vie sexuelle de l’homme et de supprimer celle de la femme, c’est-à-dire de renverser l’idée contenue dans les religions primitives qui sanctifiaient le sexe féminin et donnait un frein au sexe masculin.
Les cultes phalliques sont l’origine de la folie masculine.
LIEN

#214549 
19/11/2024 à 13:42 par xiao pignouf

quand l’homme prend le rôle de la femme il continue à prendre, en même temps, son costume, sa robe, d’où le verbe « dé-rober » ; en anglais « to rob ».

N’importe quoi.

L’anglais to rob vient de l’ancien français rober, qui signifiait enlever la peau de certains racines.

Le mot français robe est dérivé du verbe rober, et non l’inverse. Tout comme le verbe dérober dont un des synomynes est dépouiller (enlever la peau).

#214550 
19/11/2024 à 13:55 par xiao pignouf

J’ai dit une con***ie dans ma réponse à Annwn :

Du mot français robe est effectivement dérivé le verbe rober.

Mais robe vient du germanique rauba qui signifiait butin, vêtement dont on a dépouillé quelqu’un. C’est dans ce sens qu’il est entré dans la langue anglaise avec rob (voler) et qu’il est revenu en français avec dérober. Ce genre d’aller-retour entre le français et l’anglais sont fréquents. Ce n’est que plus tard que robe a pris le sens de vêtement féminin tel qu’on le connaît aujourd’hui.

#214551 
19/11/2024 à 14:18 par Roselyne Arthaud

Très intéressant la robe pour juges, curés etc mini-jupes et collants de soie aussi, jupettes pour les romains et fini costume sombre et cravate indiquant la bonne direction

#214552 
   
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.