Évidemment il ne faut pas oublier le maire de Champignac, grand précurseur du macaronisme triomphant : "Je suis heureux d’être aujourd’hui présent parmi toutes ces magnifiques bêtes à cornes à la tête desquelles Monsieur le Préfet nous fait l’honneur de s’asseoir, lui qui, debout à la proue du splendide troupeau de la race bovine du pays, tient d’un oeil lucide et vigilant le gouvernail dont les voiles, sous l’impulsion du magnifique cheval de trait indigène, entraînent sur la route toute droite de la prospérité, le Champignacien qui ne craint pas ses méandres, car il sait qu’en serrant les coudes il gardera les deux pieds sur terre afin de s’élever à la sueur de son front musclé, vers des sommets toujours plus hauts !"