Chronique d’un putsch annoncé. Démocratique, ça va de soi. D’abord, on étrangle le pays économiquement, on rend la vie impossible, puis, on lance l’opération militaire de libération. Le tyran rouge est assassiné, au besoin des militants extrémistes, le pays est quadrillé, les prisons se remplissent et, ouf, le pays respire. Les bourses se réjouissent, les affaires reprennent, les cadavres sont d’une très grande discrétion, ils meurent dignement dans le silence médiatique pour aider à l’ordre du monde jusque là menacé.
Pour le reste, indifférence et ignorance.