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Venezuela : le riche Etat pétrolier de Zulia veut faire sécession.


Granma, La Havane, 7 Mars 2006.


Mobilisation au Venezuela contre le projet de sécession


CARACAS, le 7 mars (PL).


De vastes secteurs de la société vénézuélienne ont commencé aujourd’hui à se mobiliser contre le projet de séparation du riche Etat de Zulia, considéré comme une partie des plans d’ingérence des Etats-Unis.

Le parti Patria para Todos (PPT), l’une des organisations qui soutiennent le président Hugo Chavez, a débuté les actions en faveur de l’unité de la République par l’organisation d’une manifestation devant le Ministère public général pour soutenir l’enquête sur l’affaire.

Le ministère public a annoncé hier le début des enquêtes sur les accusations concernant un mouvement sécessionniste dans le riche Etat pétrolier dans l’ouest du pays, présentées par un quotidien local et confirmées par Chavez et d’autres autorités.

Selon les informations, le groupe dénommé Rumbo Propio a commencé les préparatifs pour la réalisation d’un referendum qui déboucherait sur l’établissement de la République de Zulia, avec un propre président et une constitution, sous une ligne politique basée sur le « capitalisme libéral ».

William Lara, coordinateur national du Mouvement Ve République (MVR), parti gouvernemental vénézuélien, a accusé l’ambassadeur des Etats-Unis au Venezuela, William Brownfield, d’avoir participé à des réunions à Zulia pour concevoir la séparation.

De son côté, Giancarlo di Martino, maire de Maracaibo, deuxième ville du pays et capitale de Zulia, a affirmé qu’il s’agit d’un projet des Etats-Unis avec la participation de paramilitaires colombiens et du gouverneur Manuel Rosales.

Rosales est l’un des deux seuls gouverneurs des 24 Etats vénézuéliens qui appartiennent à l’opposition au président Chavez et, selon des sources, il participe ou au moins favorise le mouvement sécessionniste de Zulia.

La séparation de cette région priverait le Venezuela d’une importante réserve d’hydrocarbures et, selon les observateurs, permettrait aux Etats-Unis d’établir une base militaire dans la région et d’affaiblir en outre le gouvernement de Chavez.

Face à cela le maire de la municipalité Libertador de la capitale et président de l’Association des maires boliviens du Venezuela, Freddy Bernal, a appelé à une vaste mobilisation de la société pour empêcher la tentative sécessionniste.


 Source : www.granma.cu


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« Les déchirures » de Maxime Vivas
Maxime VIVAS
Sous ce titre, Maxime Vivas nous propose un texte ramassé (72 pages) augmenté par une préface de Paul Ariès et une postface de Viktor Dedaj (site Le Grand Soir).. Pour nous parler des affaires publiques, de répression et d’impunité, de management, de violences et de suicides, l’auteur (éclectique) convoque Jean-Michel Aphatie, Patrick Balkany, Jean-Michel Baylet, Maïté Biraben, les Bonnets rouges, Xavier Broseta (DRH d’air France), Warren Buffet, Jérôme Cahuzac, Charlie Hebdo, (…)
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« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

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