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2004-03-12

Venezuela : contre l’interventionnisme des USA, défendons la Révolution Bolivarienne

CERCLE BOLIVARIEN DE PARIS
Association Loi 1901

Vendredi 12 mars 2004 à 19h30 -
Salle Olympe de Gouges,
15, rue Merlin Paris 11e

Réunion Publique

Aujourd’hui, les Etats-Unis de George W. Bush mènent une campagne de
déstabilisation contre un pays démocratique, le Venezuela, et contre un
gouvernement progressiste, le gouvernement bolivarien du Président Hugo
Chavez.

Dans ce qui est un retour aux méthodes les plus grossières des périodes
Nixon ou Reagan, l’administration Bush s’efforce d’étouffer la seule
expérience politique qui, dans la région, cherche un modèle de développement
qui tourne le dos à la globalisation néolibérale en faisant le pari de
donner du pouvoir à ceux qui en ont été les principales victimes : les
pauvres.

Car en Amérique latine, encore plus qu’ailleurs, l’administration Bush ne
laisse guère le choix aux gouvernements et aux peuples : ils seront vassaux,
ou ils seront ennemis. Dans ces conditions, la prétention du gouvernement
bolivarien de mettre en cause le modèle néolibéral en mettant à bas les
mécanismes de ségrégation politique et sociale qui sont ses conditions de
réalisation est perçue, depuis la Maison-Blanche, comme un véritable
affront.

Le gouvernement vénézuélien a eu l’insolence de s’attaquer frontalement aux
conséquences sociales et économiques désastreuses de l’application des
programmes d’ajustement structurel au cours des deux dernières décennies. Il
a osé arrêter les privatisations, redistribuer des terres aux coopératives
paysannes, ouvrir le crédit aux petites entreprises, réhabiliter et
construire des écoles publiques et laïques, généraliser l’assistance
médicale gratuite, alphabétiser les exclus et ouvrir à tous les portes de
l’éducation supérieure. Défi ultime et intolérable, il a décidé de mettre la
richesse pétrolière au service du pays en en investissant les dividendes sur
son territoire, créant des infrastructures et ouvrant de nouveaux programmes
sociaux.

Mais ce faisant, le gouvernement vénézuélien a également ouvert les canaux
de participation politique, démocratisé les institutions, créé les
conditions légales pour l’exercice d’une liberté d’expression et de pensée
pleine et entière. Et c’est justement parce que le Venezuela est une
démocratie que ses pires ennemis disposent de tous les moyens pour la
combattre. Après avoir subi une tentative de coup d’état avortée en avril
2002 et de sabotage de l’industrie pétrolière à l’hiver 2002-2003, toutes
encouragées et promues par Washington, le gouvernement du Président Chavez
n’a pas fait un seul prisonnier politique, un seul prisonnier de conscience.

Quelle dictature tolérerait que des généraux félons soient libres de
manifester en uniforme et d’appeler à l’insurrection au grand jour ? Quel
régime tyrannique permettrait que les grands médias appellent, depuis
maintenant deux ans, quotidiennement au renversement du gouvernement ? Quel
« homme fort » permettrait que les organisations d’opposition reçoivent des
financements des Etats-Unis pour promouvoir un référendum révocatoire contre
son mandat, référendum qu’il a lui-même permis d’introduire dans la nouvelle
Constitution ? A-t-on oublié que, il y a encore dix ans, des pages entières
des journaux vénézuéliens pouvaient être censurées par le Ministère de
l’Intérieur ? Se souvient-on que les « démocrates » qui combattent Chavez
avec l’appui de Washington ont massacré des milliers de civils en réprimant
les grandes émeutes de la faim de 1989 ?

Nous en avons assez des affirmations irresponsables et des mensonges
caractérisés relayés par tous ceux qui ont intérêt à ce que rien ne change
en Amérique latine. Nous ne nous laisserons pas manipuler par une
administration américaine qui a érigé le mensonge d’Etat en mode de
gouvernement, la violation du droit international en doctrine diplomatique,
et l’ingérence et l’usage de la violence en armes de domination.

Nous en appelons donc à tous les démocrates, femmes et hommes de progrès,
pour exiger que cesse la stratégie de déstabilisation des Etats-Unis au
Venezuela. En défendant la Révolution Bolivarienne et le gouvernement du
Président Hugo Chavez, nous défendons la démocratie et la justice sociale.

Cercle Bolivarien de Paris, le 5 mars 2004

 Envoyez vos signatures à 
cbdeparis@yahoo.fr.ns

 http://perso.wanadoo.fr/cbparis

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Gérard FILOCHE
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