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Vandalisme ou acte de bravoure politique ? Du deux poids deux mesures, ou l’art d’être Pussy Riot en Russie ou Femen en France.

Le texte suivant est une fiction journalistique. Vous trouverez l'article original à la fin de l’article suivi d’une réflexion personnelle.

Performance politique. Les Pussy Riot jugées

Elles sont poursuivies pour avoir osé défier le président Poutine. Neuf Pussy Riot doivent comparaître aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Moscou pour leur action médiatisée menée en février 2012 dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. Jugées pour « dégradations dans un lieu de culte en réunion », les militantes avaient voulu célébrer, une "prière punk" à leur manière, demandant à la Sainte Vierge de "chasser Poutine" du pouvoir. Elles étaient entrées dans les lieux parmi les touristes avant de se rendre dans la nef pour effectuer leur performance.

Les paroles de leur chanson contenaient des revendications telles que « Bye bye Poutine », « Poutine no more » (plus de Poutine) ou encore « Crise politique », qu’elles accompagnaient de notes de guitare électrique.

Les Pussy Riot avaient ensuite été réprimées par des agents de police. Une jeune femme avait eu une dent cassée et une autre avait été tirée par les cheveux. Trois policiers ont été félicités pour leur travail.

* * * *

L’article original :

http://fr.1001mags.com/parution/direct-matin/numero-1530-9-jui-2014/page-8-9-texte-integral
(page 8)

DIRECT MATIN | 09.07.2014
Vandalisme. Les Femen jugées

Elles sont poursuivies pour avoir abîmé des cloches. Neuf Femen doivent comparaître aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Paris pour leur action médiatisée menée en février 2013 à la cathédrale Notre-Dame. Jugées pour « dégradations dans un lieu de culte en réunion », les militantes avaient voulu célébrer, à leur manière, la renonciation du Pape Benoît XVI. Elles étaient entrées dans les lieux parmi les touristes avant de se rendre sur le socle présentant trois des nouvelles cloches, alors provisoirement installées dans la nef.

Sur leurs torses et leurs dos nus, elles portaient notamment les inscriptions « Bye bye Benoît », « Pope no more » (plus de pape) ou encore « Crise de la foi » et faisaient tinter les cloches avec des morceaux de bois.

Les Femen avaient ensuite été expulsées manu militari par les agents de sécurité. Une jeune femme avait eu une dent cassée et une autre avait été tirée par les cheveux. Trois vigiles sont d’ailleurs poursuivis pour violences.

* * * *

Réflexion personnelle - Où voulons nous en venir ?

En octobre 2013 je m’étais amusé à transposer une situation russe dans un contexte étatsunien (Le fouet contre les 5 cubains de Miami des États-Unis d’un autre âge (Le Monde ??) - LGS 12/10/2013). L’exemple du traitement accordé aux Pussy Riot par nos médias dominants, présentées comme des victimes par la grande majorité des nouveaux chiens de garde, est assez éloquent comparé avec l’affaire des Femen et leur action à Notre-Dame de Paris. Un performance engagé sera un acte de vandalisme en France, mais il sera un acte de bravoure politique s’il se déroule « chez l’ennemi ».

Quelles conclusions en tirer ? Et que penser lorsque l’on passe à une autre échelle, et qu’au lieu de parler de dents casées il s’agit de missiles de croisière et de milliers de vies humaines ? Du deux poids deux mesures, ou l’art d’être toujours du bon côté des gentils...

Luis Alberto Reygada pour Le Grand Soir

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