Diffusion nationale à l’ensemble des soutiens à Mumia Abu-Jamal
La Cour Suprême des Etats-Unis vient de faire savoir qu’elle ne donnerait aucune suite à la requête de la défense de Mumia Abu-Jamal qui demandait la tenue d’un nouveau procès (voir ci-dessous la dépêche AFP en provenance de Washington).
Le Collectif Unitaire National (80 organisations françaises) de soutien à Mumia Abu-Jamal, en contact avec Maître Robert R. Bryan (avocat principal de Mumia), fera connaître la portée de cette décision lors d’un prochain message (ce soir ou demain dans la matinée).
Face à ce nouveau déni de justice, la mobilisation internationale doit se faire entendre pour sauver cet homme qui crie son innocence depuis 27 ans dans le couloir de la mort.
Pour le Collectif Unitaire National de soutien à Mumia Abu-Jamal,
Jacky Hortaut
USA-justice-racisme-exécution-procès
La Cour Suprême rejette la requête de Mumia Abu Jamal
WASHINGTON, 6 avril 2009 (AFP) - La Cour suprême des Etats-Unis a refusé lundi de se saisir de la requête de Mumia Abu Jamal, icône de la lutte contre la peine capitale, pour l’organisation d’un nouveau procès au motif que la sélection du jury qui l’a condamné à mort en 1982 était raciste.
La requête déposée par son avocat, Robert Bryan, rappelait à la plus haute juridiction des Etats-Unis que dix des quinze récusations de l’accusation au moment du procès concernaient des jurés noirs et que le jury final comptait dix Blancs pour deux Noirs. Il s’agissait de la dernière chance pour l’un des plus célèbres condamnés à la peine capitale des Etats-Unis, dans le couloir de la mort en Pennsylvanie (est) depuis 27 ans et qui a toujours clamé son innocence, de voir la procédure de sa culpabilité remise en cause.
Ex-journaliste radio et militant des "Black Panthers", un mouvement révolutionnaire afro-américain formé en 1966 aux Etats-Unis et aujourd’hui âgé de 54 ans, Mumia Abu-Jamal a été condamné pour le meurtre en 1981 du policier Daniel Faulkner.
Je pense que nous risquons de devenir la société la mieux informée à mourir par ignorance.
Reuben Blades