A L’INITIATIVE DES VRAIS COMMUNISTES,
UNIR A NOUVEAU L’INTERNATIONALE ET LA MARSEILLAISE
CONTRE SARKO, LE MEDEF, L’UNION EUROPEENNE DU CAPITAL,
LE NEO FASCISME ET LE CAPITALISME EN CRISE !
Les sifflets qui ont couvert la Marseillaise au Stade de France appellent une condamnation sans appel.
Notre hymne national fut à l’origine le chant des Sans Culottes révolutionnaires en guerre contre l’Europe des rois et il fut avec l’Internationale, l’ultime chant que nombre de martyrs de la Résistance ont entonné face aux nazis en partant pour le peloton d’exécution.
La Marseillaise est un chant jailli du coeur du peuple de France, et ce n’est pas un hasard si c’est sur cet air que Pottier a écrit à l’origine les paroles de l’Internationale.
Non la Marseillaise n’était pas chantée par les colonialistes français envahisseurs des terres d’Afrique et d’Asie ! Elle n’est en rien coupable, si le capitalisme français fléau des peuples colonisés mais AUSSI de notre peuple, l’a usurpée comme il a usurpé le drapeau tricolore de Valmy, au profit de ses crimes !
La Marseillaise est d’abord le symbole des luttes du peuple français qu’il est aberrant de confondre avec ses dirigeants indignes, et on ne voit que trop qui va profiter à court terme de comportements irresponsables et diviseurs qui font le jeu de Le Pen et Sarkozy, lesquels s’en servent déjà pour alimenter la xénophobie et appeler à une mensongère « union nationale » pour faire face à la crise que le capital a lui-même engendré.
On peut comprendre que pour certains jeunes originaires des pays colonisés, l’hymne français incarne, bien à tort, la colonisation et ses horreurs. On peut aussi comprendre que beaucoup d’entre eux aient l’illusion dangereuse, en huant la Marseillaise, de manifester leur rejet du fascisant Etat policier sarkoziste dont la politique anti immigrés digne de Vichy salit la France, et plus globalement leur colère contre sa volonté de « karcheriser » et de ghettoiser les banlieues.
Il est vrai qu’à force de contre réformes eurocapitalistes et de lois liberticides, les maîtres de notre pays finissent par rendre la France odieuse à ses habitants de plus en plus pauvres, qu’ils soient dits « de souche » ou issus de l’immigration. Faute des explications politiques et des propositions de solution que pourrait apporter un vrai parti communiste, la partie la plus défavorisée de notre peuple a tendance à confondre la « Franceurope » de Sarkozy avec la République et abandonne avec l’héritage progressiste de notre Histoire , celui qui des Humanistes de la Renaissance, en passant par Descartes, les philosophes des Lumières, les acteurs de la Grande Révolution et ceux de la Commune de Paris amène aux grands intellectuels progressistes du siècle dernier, les Zola, Anatole France, Aragon, Picasso, Joliot Curie, Langevin…. : un héritage de fraternité, précieux pour tous les peuples qu’il faut défendre et promouvoir tous ensemble contre ce gouvernement de destruction nationale !
Et c’est tous ensemble, travailleurs français et immigrés qu’il faut lutter contre la sarkofascisation de notre pays, pour une nouvelle République Française démocratique et sociale, souveraine, laïque et fraternelle, ouvrant la voie à des traités internationaux progressistes non limités à l’Europe .
C’est ensemble qu’il faut reprendre le combat de classe anticapitaliste en refusant le jeu des états majors syndicaux d’accompagnement et de compromission, qui négocient sans états d’âme les pires régressions sociales connues depuis un siècle !
C’est tous ensemble qu’il faut combattre le capitalisme exterminateur qui avec sa crise permanente fait peser sur le monde la menace d’une récession destructive, de misère absolue et de guerres impérialistes conduites par le capital yankee avec le renfort servie de Sarkozy.
Enfin clamons le contre les trotskystes et autres petits bourgeois qui abandonnent la Nation à Le Pen en opposant l’amour de la France à l’internationalisme prolétarien et à l’amour de l’humanité ; contre les sarkolepenistes, mais aussi contre l’ »extrême gauche » caviar qui reprend certaines de leurs idées en les inversant : il faut d’urgence que les communistes et d’abord ceux qui se réclament de l’héritage patriotique du PCF de Thorez ,Sémard et Duclos réapprennent sans frilosité à unir dans les luttes la Marseillaise et l’Internationale, le drapeau rouge de la classe ouvrière et le drapeau tricolore de la République jacobine.
C’est cette union fructueuse initiée dès 1935 par Thorez au nom des communistes français qui a permis les grands acquis du Front Populaire .
Sans cette union, le PCF condamné à la clandestinité en 1939 par des gouvernants de trahison, n’aurait pas pu prendre la direction de la Résistance armée intèrieure face à l’occupant nazi et ses complices français, il n’aurait pu être l’initiateur du Front National de lutte pour l’indépendance de la France, strict contraire du FN fasciste actuel ; il n’aurait pu contribuer à créer avec Jean Moulin et les gaullistes le Conseil National de la Résistance , dont le programme demeure un modèle d’actualité, et qui permit à la Libération avec la participation décisive des ministres communistes, d’immenses conquêtes sociales : sécurité sociale, retraites, statut des fonctionnaires, statut du fermage et Office du blé, nationalisations et création des comités d’entreprises etc…
Sans cette union du drapeau rouge et du drapeau tricolore, le grand PCF marxiste-léniniste d’alors n’aurait pas pu organiser les glorieux FTP et FTP de la main d’oeuvre immigrée (FTP-MOI) fer de lance de la résistance armée avec les immortels Fabien, Manouchian, Epstein et autres Roger Landini….
A notre époque, sans une politique nationale et populaire large, unissant les forces populaires victimes du grand capital dans un Front Républicain antifasciste, patriotique, populaire et progessiste (FRAPP) et appelant à la fois à sortir la France de l’Union Européenne du capital et de l’OTAN, à activer la solidarité de combat entre les travailleurs de toutes origines, à dissoudre les partis d’extrême droite, à régulariser les sans papiers, à abolir les contre réformes maestrichtiennes, à relancer le progrès social et à restaurer la souveraineté nationale et populaire, à affronter le capital en l’isolant du peuple de France pour ouvrir concrétement le chemin du socialisme dans notre pays.
Dans ce combat à la fois national et internationaliste, les travailleurs et les jeunes de téternelloutes origines doivent prendre une place décisive, pourvu qu’ils sachent s’allier solidement, et ne substituent pas le chauvinisme diviseur et le racisme criminel à la solidarité anticapitaliste et au respect fraternel pour le peuple de chaque pays.
Face à à une « union de la gauche » en faillite, face à l’impasse de l’ »anticapitalisme européiste » de Besancenot, c’est la seule manière efficace de donner un renouveau populaire et politique durable au NON du 29 mai 2005.
C’est à quoi appellent à quelques jours de leur 2° Conférence Nationale les militant(e)s du Pôle de Renaissance Communiste en France.
Et si certains communistes choisissent de faire la fine bouche sur ce combat, nous leur conseillons la lecture de ces quelques lignes de Paul Vaillant Couturier un des fondateurs du PCF au congrès de Tours elles datent du 11 juillet 1936 et sont d’une grande actualité car elles dessinent les contours de ce que devrait être un vrai Parti Communiste Français du 21° siècle.
« Nous ne sommes pas un parti tombé du ciel. Nous sommes des gens solidement enracinés à la terre de France…Nous prenons la suite de l’histoire… Notre discipline et notre amour de l’ordre répondent dans ce pays si facilement et parfois si dangereusement individualiste à ce dont il a le plus besoin pour trouver son équilibre…Notre parti par son intelligence des situations et de la complexité des problèmes, par son attachement aux valeurs morales et aux valeurs culturelles, par le dévouement joyeux et l’intégrité inattaquable de ses militants, par son bon sens, sa générosité, son exaltation du travail, son goût de la netteté et de la clarté, est nécessairement un moment de la France éternelle. »
P R C F
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