Le Figaro : "On ne saurait nier la gravité du changement climatique ni l’urgence qu’il y a à préserver notre monde, reconnaît l’auteur d’« Un cœur intelligent ». Le progrès, célébré par les temps modernes, est devenu incontrôlable. Mais, si les faits donnent raison à l’écologie, la science ne saurait être son seul langage, sous peine de provoquer à son tour d’autres catastrophes, juge l’écrivain. L’écologie ne doit pas perdre de vue la beauté de la nature, célébrée par les poètes. Lutter contre le réchauffement climatique ne justifie pas de défigurer le paysage par des éoliennes et de se mettre au garde à vous devant des injonctions puériles. Ce texte est le fruit d’une intervention publique d’Alain Finkielkraut le 4 août dernier à Erbalunga, en Corse, en compagnie de Régis Debray.
Hé bien, si vous le permettez, je dirais personnellement que tout ça c’est des conneries. Le progrès, la nature, l’écologie, la poésie, la science, tout ça pour rejeter les éoliennes ? N’importe nawak ! Les éoliennes doivent êtres considérées selon le biais politique et économique. A qui appartiennent-elles ? A quoi servent-elles, à qui ? Quels profits ? Permettent-elles une meilleure organisation citoyenne là où elles sont ? A quel usage sera destiné cette électricité produite ? Qui décide ? Qui paye l’infrastructure qui achemine l’électricité ? L’investisseur ou le contribuable ? Qui empoche les dividendes ? Des financiers, des spéculateurs, des fonds de placement : c’est de la merde.
Le progrès, la nature, l’écologie, la poésie, la science sont des généralités. On peut s’y livrer bien sûr, si on n’a que ça à foutre ce qui est le cas de ce bonhomme. En revanche, toutes les personnes qui daignent regarder encore la télé auront remarqué que cette été les ploucs conventionnels, ceux qui ont soutenu l’élection de Macron, ont mené la guerre de l’eau. L’avez-vous remarqué monsieur Finkel ? L’as-tu remarqué G. Sporri ?
Ces gens, pour préserver leur mode de production, leurs élevages au taux de chargement trop important, l’irrigation de leur maïs, et même, comble de la stupidité l’irrigation des vignes, veulent "récupérer" l’eau, c’est à dire l’accaparer à leur profit : eau des toitures, eaux des stations d’épuration, barrages, retenues d’eau. Et tout ça a pour résultante que les nappes phréatiques, réserves naturelles, seront court-circuitées.
Réveillez-vous ! L’écologie c’est pas autre chose. C’est concret, c’est communal, c’est conflictuel, c’est un combat, c’est la privatisation ou pas des barrages, de la gestion de l’eau communale.
Et je ne parle pas du problème des pesticides ! Mais ceux qui daignent s’abaisser à écouter les infos auront entendu parler du combat du maire de Langouet : c’est pas de l’écologisme. C’est juste pour pas être empoisonné jour après jour. Donc oui, lutte des classes ou lutte pour boire, manger et respirer normalement, sont du même ressort.
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