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Un déficit public lié à l’endettement, résultante d’une création monétaire privée

Le gros de la monnaie en circulation est produite par les banques commerciales, en particulier lors de l’émission de crédits aux particulier, aux entreprises et aux administrations. Le prix Nobel Maurice Allais y voyait là une anomalie et soutient dans " la crise mondiale d’aujourd’hui" que la création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul ; que toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant actuellement de la création de monnaie bancaire ;

Fin décembre, au micro d’Europe 1, dans l’émission « Médiapolis »(1), Michel Rocard fit référence à la loi nationale de janvier 1973 - confortée par les conventions européennes ( Maastricht et Lisbonne )- pour expliquer les premiers dérapages de l’endettement public. Ces dispositions interdirent les avances de trésorerie de la banque de France à l’Etat, contraignant le pays à emprunter avec des intérêts sonnant et trébuchant sur les marchés privés. Dans le cas antérieur à 1974, Michel Rocard affirme que notre dette publique serait de 16 ou 17 % du PIB, sans commune mesure avec les 85% estimés présentement.

L’endettement public corrélatif au déficit public - Le remboursement des emprunts grève le déficit- , s’est considérablement aggravé à partir de novembre 1993 quand l’article 104 du Traité de Maastricht (l’actuel article 123 du traité de Lisbonne) a interdit à la BCE ou aux Banques Centrales nationales d’accorder un quelconque crédit aux institutions ou organes publics. Toute l’Europe est dans la même situation. Cela conduit les États à s’endetter pour obtenir, au prix fort auprès de la finance privée, la monnaie dont ils avaient, s’ils le souhaitaient, le pouvoir d’émission antérieurement !

C’est ainsi que dans notre pays, de début 1995 à fin 2011 la dette a augmenté de 1150 milliards d’euros. Pendant ce temps nous avons payé (et donc dû emprunter), au seul titre de l’intérêt, plus de 815 milliards d’euros. Aujourd’hui, pour seulement payer les intérêts, c’est un endettement supplémentaire de plus de 130 millions d’euros par jour.(2)

http://www.boursorama.com/monbourso/redaction-participative/article.phtml?id=966

(1) http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Mediapolis/Sons/Mediapolis-22-12-12-1356875/

(2) http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/pour-que-l-argent-serve-au-lieu-d-119170

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John, Yan et Jean ont des quotidiens et des parcours professionnels très différents, mais ils arrivent tous les trois à un moment clef de leur vie. John est un avocat d’affaires sur le point de devenir associé monde dans un grand cabinet. Yan, un petit dealer toujours dans les embrouilles et les galères. Jean, enfin, est un retraité qui vient d’apprendre que ses jours sont comptés. Malgré leurs différences, ces trois antihéros se débattent dans les contradictions de la société de (…)
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Dans la souffrance, la crise à Haiti offre des opportunités aux Etats-Unis. A part fournir une aide humanitaire immédiate, la réaction des Etats-Unis au séisme tragique à Haiti offre des opportunités pour remodeler le gouvernement d’Haiti depuis lontemps en dysfonctionnement ainsi que son économie afin d’améliorer l’image des Etats-Unis dans la région.

Publié sur le site de Heritage Foundation,
janvier 2010
Quelques jours après le séisme à Haiti.

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