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Un bras de fer a commencé entre Parti socialiste et Front de Gauche

Jean-Luc Mélenchon a proposé un dialogue au Parti socialiste dès août 2011 à l’université d’été de Grenoble, remue-méninges. Il a été rappelé et relancé à plusieurs reprises dans des meetings, sur les médias. Silence de la part du parti socialiste.

Mais voilà qu’arrive ce que nous espérions mais auquel ne croyait pas le parti socialiste : une montée régulière de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, cette montée n’est pas terminée mais continue, régulièrement, nous ne sommes qu’à 3 semaines de l’élection. Au second tour Hollande reste immobile, le fléchissement ne se confirme pas encore, mais les électeurs et militants de base du parti socialiste commencent à faire savoir, après se l’être gardé en secret pour eux-mêmes, qu’ils voteront pour Mélenchon au 1er tour qui est le seul qui leur offre l’espoir de gauche qu’ils attendent toujours avant une présidentielle.

Parallèlement les révoltés qui se réfugiaient dans le vote protestataire du Front National reviennent dans leurs pénates naturelles, la Gauche, incarnée par Jean-Luc Mélenchon et soutenue par un militantisme à la base formidable : assemblées citoyennes partout en France en plus des habituelles distributions de tracts et affiches, s’y rajoute l’énorme succès des meetings du candidat, que personne n’a vu depuis… jamais ! C’est donc une discussion au plus près du peuple comme durant la campagne de 2005 qui aboutit au Non à 55 % alors que tous les médias lui était contraire.

Hollande veut rester ferme dans ses non-promesses. Il garde l’espoir de voir le Centre se rallier à lui, écartant ainsi la Gauche. Habituellement c’est le contraire qui se passe. Un candidat représentant la gauche se la rallie au premier tour et s’accommode du centre pour le second. Il est sûr que c’est le contraire qu’il faut faire cette fois. Il se trompe et déstabilise tout le monde ainsi. Même son propre parti.

Bien sûr les chefs, depuis Montebourg jusqu’à Valls appuient cette tactique. Mais elle recouvre surtout une politique économique dont il est peu question ouvertement alors que tout ce jouera là  :

Quelle politique économique européenne veut-on en France ? Hollande ne propose rien de différent de Sarkozy.

Il est constant depuis 1983 dans cette ligne.

Cette ligne nous montre au fil des événements dramatiques de Grèce, puis maintenant d’Espagne, du Portugal, d’Italie que la France va y passer aussi : rigueur sur toute la ligne, politique de complaisance aux marchés financiers.

L’Allemagne a mit de l’eau dans son vin le temps des élections françaises : la BCE prête aux banques françaises à 0 % et celles-ci re-prêtent à l’état français pour combler ses déficits à des taux de 4 ou 5 %, soit des bénéfices énormes à nos dépens.

…et tout va ressortir du chapeau après les élections, comme par magie cela nous avait été soustrait au regard, pudeur sans doute !

Commence un jeu dangereux de la part du parti socialiste et de certains médias : Jean-Luc Mélenchon serait un atout pour Sarkozy. En fait le parti socialiste veut garder une façade d’unité alors que tout se fissure de l’intérieur.

Les militants de base nous le disent, deux sortes de positions :

- ceux qui se sont ralliés depuis 1983 au libéralisme, pensant que l’histoire est finie et que l’humanité n’a plus d’autres horizons à espérer, TINA, Thatcher, Friedman, Reagan, Blair, Papandréou, Merkel, Sarkozy, Hollande ont tous raison : il faut arrêter la redistribution, que le capital gagne son juste lot, que ses actionnaires et dirigeants s’attribuent tous les bénéficient, ce qui tombe au sol suffira bien à la population, et que la planète soit détruite à leur profit exclusif.

- les autres, qui voient les dégâts, qui ont d’autres aspirations pour l’Humain d’abord, qui ne veulent pas d’une planète qui s’autodétruit au profit d’une minorité, mais veulent une juste redistribution des biens de cette planète, que tous vivent au mieux de leur besoin, que les aménagement collectifs profitent au plus grand nombre. C’est l’esprit du CNR qui revit, c’est le peuple de France qui peut sortir l’Europe de cette ornière.

http://www.penseelibre.fr/un-bras-de-fer-a-commence-entre-parti-socialiste-et-front-de-gauche

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Publié chez Publibook, une maison d’édition française, le roman de Kristian Marciniak : « Cuba mi amor » circule dans Paris ces jours-ci. Dans un message personnel adressé au chroniqueur de ce papier, l’auteur avoue que Cuba a été le pays qui lui a apporté, de toute sa vie, le plus de bonheur, les plus grandes joies et les plus belles émotions, et entre autres l’orgueil d’avoir connu et travaillé aux côtés du Che, au Ministère de l’Industrie. Le roman « Cuba mi amor » est un livre (…)
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Thomas Jefferson 1802

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