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Tunisie : présidentielles 2024 - L’heure de la délivrance va bientôt sonner

L’ISIE s’est transformé en « rouage de la dictature », thèse par un universitaire développée [1]
Et, entre elle et le Tribunal administratif, se profile à l’horizon, une bataille acharnée [2]
In fine, pour ces présidentielles, ce n’est pas le peuple qui va voter, mais, c’est l’ISIE qui a, déjà, voté [3]
Mais, que l’on sache que notre combat continue pour que la démocratie et l’État de droit soient restaurés
Notre droit à choisir ceux qui doivent nous gouverner et, en premier, notre président, nous soit restitué
Les institutions républicaines soient rétablies et les restrictions sur les libertés soient éradiquées
L’heure de la délivrance n’est pas éloignée et l’entêtement de l’ISIE ne fait que, davantage, la rapprocher
Elle sonnera, probablement, cet automne, quand cette élection arrangée, sera, par le TA invalidée
Quand l’ISIE et ceux qui ont manigancé avec elle ce sinistre scénario seront décrédibilisés
Ceux qui ont mis tout en œuvre pour que leur champion soit élu, quitte à ce que la paix civile soit menacée [3]
Un point nous interroge : Dans cette étape perturbée, il n’y a pas eu de réunion du Conseil de sécurité
Nationale ! Cela signifierait-il que les militaires, dans sa quête d’un deuxième mandat, l’ont abandonné

D’ores et déjà, sans attendre que l’heure de gloire soit arrivée
Remercions nos juges administratifs pour avoir, ainsi, sauvé
L’honneur de notre justice en jugeant en faveur de la pluralité
Et de l’État de droit : la Nation leur sera reconnaissante à jamais
Ils ont montré que le pays a encore des institutions debout, et ce malgré
La stratégie de leur destruction que le président Kaïs Saïed a menée [4]
Chapeau bas pour leur courage, malgré les pressions, sur eux, exercées
Sous forme de menaces, d’intimidations ou d’instructions données
Il a fallu qu’ils statuent, et voilà l’espoir qui, enfin, renaît

Salah HORCHANI

[1] https://nawaat.org/2024/09/10/lisie-rouage-de-la-dictature-interview-avec-wahid-ferchichi/
[2] معركة ليّ أذرع في الأفق بين هيئة الانتخابات والمحكمة الادارية
[3] https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/060824/presidentielles-2024-quel-front-quel-candidat-pour-que-le-jasmin-refleurisse
[4] https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/210322/e-istichara-monsieur-le-president-kais-saied-votre-place-de-gaulle-partirait
https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/230923/tunisie-un-inventaire-non-exhaustif-du-bilan-du-president-kais-saied

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LA CRISE, QUELLES CRISES ?
Eric TOUSSAINT, Damien MILLET
Les médias et les économistes de la tendance dominante donnent généralement à propos d’un phénomène aussi profond qu’une crise des explications partielles, partiales et biaisées. Cette vision teintée de myopie caractérise tout ce qui touche aux questions économiques. Damien Millet et Eric Toussaint en spécialistes de l’endettement lèvent le voile sur les racines profondes et durables du déséquilibre économique qui caractérise toute la vie sociale. En 2007-2008 a éclaté la crise (…)
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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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