Bonjour
Quid de la "désobéissance",
qui n’a pas été tentée par la partie grecque
qui a accepté dès le début de ne pas prendre de mesures "unilatérales"
et de rester dans le cadre des traités.
Le gouvernement grec ce faisant,
ne s’est pas donné les moyens de sa politique
qui auraient pu être notamment :
– réquisition de la BCG (banque centrale grecque),
– contrôle des mouvement de capitaux aux frontières
– création d’une banque publique d’investissement, pour empêcher le scénario chypriote de triste mémoire.
Que s’est-il passé à Chypre ?
Le parlement a voté à la quasi unanimité
le rejet des mesures préconisées par les institutions européennes
qui en réponse ont coupé les vivres.
Fort de ce précédent historique,
le gouvernement grec aurait du prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher ce genre de réponse.
De mon point de vue ce n’est pas une capitulation en rase campagne dans la mesure ou les questions de la dette et de l’investissement sont désormais sur la table.
Quoi que l’on pense du programme de Syriza, et de sa stratégie, ce gouvernement n’a pas de mandat pour sortir ni de l’Euro ni de l’U€.
On ne peut invoquer le résultat du référendum quand il va dans le sens qui nous intéresserait et l’ignorer quand il ne dit pas ce qu’il ne dit pas . . .
PS
pourquoi n’avons nous pas accès au "titre" du message ?