A l’issue des législatives partielles de dimanche (ou pour la première fois, les jeunes de 16 à 18 ans, soit 600.000 des 30 millions d’électeurs, ont pu voter) l’opposition se renforce et s’impose dans les cinq plus grandes provinces du pays.
La coalition autour de Cristina Kirchner conserve cependant la majorité absolue au Parlement
Cristina Kirchner a poursuivi la politique de son mari Nestor Kirchner (2003-2007), qui a sorti l’Argentine de la grave crise économique de 2001, axée sur la lutte contre la pauvreté. Elle a nationalisé la compagnie pétrolière YPF (ex-filiale de Repsol), imposé un contrôle strict des flux de devises et des importations, fortement taxé les exportations, notamment le soja, suscitant le mécontentement des milieux d’affaires qui réclament une dévaluation du peso, qui s’affaiblit face au dollar (d’après l’AFP).
Les Echos.fr du 30 octobre 2013 : « Autre réussite indéniable des deux dernières présidences : la pauvreté et les inégalités sociales ont été considérablement réduites. La politique de redistribution du gouvernement s’inscrivant dans la plus pure tradition péroniste – augmentation des retraites et des allocations familiales, création de programmes d’assistance – a profité aux foyers les plus modestes, et le renforcement du syndicalisme, soutenu par l’État, a tiré les salaires vers le haut. Les écarts de richesse se sont ainsi progressivement réduits et le coefficient de Gini, baromètre des inégalités, est quant à lui tombé de 0,55 à 0,45 entre 2003 et 2010 ».