Depuis novembre 2018, Toulouse est un des hauts lieux de contestation avec les Gilets Jaunes. Chaque semaine, des manifestants sont matraqués, gazés, mis en GAV et condamnés. Avec le sang et les larmes qui ont coulé sur le pavé de la Ville rose, on remplirait les casques d’une compagnie de CRS.
Les malheureux auraient apprécié du leader local d’EELV un communiqué du genre : « « J’adresse aux manifestants agressés chaque samedi tout mon soutien. Je condamne fortement les actes inadmissibles des policiers, qui sont là pour nous protéger, pas pour nous matraquer ».
Or, dans la soirée du 19 avril 2020, des policiers ont été pris à partie dans le quartier du Mirail à Toulouse. Policiers blessés : zéro. Mais Antoine Maurice (EELV), chef de file de la liste unitaire (1) d’opposition au maire de droite aux municipales a bondi : « J’adresse aux policiers agressés hier tout mon soutien. Je condamne fortement ces actes inadmissibles face à des fonctionnaires qui sont là pour nous protéger ».
Fallait-il attendre mieux d’un parti aux mains de Yannick Jadot et Julien Bayou après avoir nourri Antoine Vaechter, Brice Lalonde, Daniel Cohn-Bendit, Jean-Vincent Placé, François de Rugy, Barbara Pompili (aujourd’hui députée LREM) ?
Théophraste R. Auteur d’un livre d’histoire (en cours d’écriture) : « Quand Jean Jaurès était conseiller municipal de Toulouse ».
(1) Note. Liste « Archipel » : EELV, LFI (une fraction de…), un conseiller municipal, élu sur la liste PS de l’ancien maire aujourd’hui hamoniste, le DAL et des politiquement mal identifiés (« société civile »). Il existe une autre liste : PS/PCF.