Manuel Valls, mardi 5 février 2013 : « Il y a de la désespérance chez les ouvriers, chez les ouvrières, il y a de la colère. (...) J’en appelle évidemment à la retenue, au dialogue social, à la recherche de solutions. (...) Il n’y a pas de place pour la violence, et je lance évidemment un avertissement, la police, elle fait son travail, mais on ne peut pas admettre qu’on cherche à casser l’outil de travail, à briser des mobiliers urbains, qu’on s’attaque à des édifices publics, qu’on lance des boulons sur des policiers ».
Jean Jaurès, se réveillant : « il y a de la désespérance chez les ouvriers, chez les ouvrières, il y a de la colère. (...) J’en appelle évidemment à la lutte pour l’établissement d’un rapport de forces permettant le dialogue social, la recherche de solutions. (...) Il n’y a pas de place pour la violence patronale, et je lance évidemment un avertissement aux industriels : on ne peut pas admettre qu’ils cassent l’outil de travail, qu’ils délocalisent, qu’ils brisent des familles, des régions entières, désaffectent les édifices publics devenus inutiles, qu’ils lancent des paquets de boue médiatiques sur leurs victimes muselées ».
Et tendant le poing hors de son linceul, Jaurès a tonné : « Tu as compris, Hortefeux ? ».
Théophraste R. (Observateur des violences patronales et policières).
PS. Avant de reposer d’une main écoeurée la pierre sur lui, Jaurès a ajouté : « Vivement que les socialistes triomphent en France, qu’ils s’emparent de la présidence, du gouvernement, de l’Assemblée nationale, du Sénat, des régions et qu’ainsi, ayant tous les pouvoirs, ils plient à la volonté du peuple l’adversaire sans visage : la finance ».