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Témoignage d’enfants de Gaza, cas de Dalal Abu Aïcha

Source : http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3876

Un autre visage de la guerre israélienne contre Gaza

Dalal Abu Aïcha est une fillette palestinienne âgée de 13 ans qui a perdu toute sa famille lors d’un bombardement israélien, son unique lien avec son passé se résume à quelques photos et quelques vêtements de sa famille disparue, des souvenirs mais énormément de tristesse.

La machine de guerre israélienne a bombardé la maison de Dalal , il ne reste plus que des ruines ; ils ont exterminé toute sa famille. La fillette, absente au moment du bombardement, a survécu à cette action criminelle, elle se trouvait chez sa grand-mère.

Dalal a perdu sa maman, son papa, ses deux frères et sa soeur. Les enfants tués avaient tous moins de sept ans.

Dans la maison de ses grands parents, elle ne quitte plus sa grande mère maternelle.

Tout en regardant les photos de sa famille disparue, elle prononce péniblement « ils ont tué maman, papa, mes frères et ma soeur » elle continue en énumérant les noms de ses deux frères et de sa soeur morts « Seyed, Mohammed et Ghaïda... » elle finit par un long sanglot plaintif « je suis devenue orpheline ».

Pour la grand-mère, Dalal reste le seul souvenir vivant de sa fille. Elle a perdu, en un instant, sa fille, son beau fils et ses trois petits enfants ; « cinq personnes d’un coup, Dalal est tout ce qui me reste, le seul souvenir de sa mère qui me reste » dit la grand-mère meurtrie par le chagrin.

Pour la première fois depuis la destruction de la maison familiale il y a deux semaines, Dalal accompagnée par une équipe d’Al Jazeera, se rend sur les lieux du drame. Arrivée sur place, le choc de la fillette est énorme.

De sa maison, il ne reste qu’un amas de ruines. Tout a été détruit, la fillette hésite puis dit « ça c’est ma chambre, et là c’est la chambre de maman. Ici notre salon. Ici dormaient mes frères et ma soeur » en désignant les décombres.

Elle se met à se déplacer dans toutes les directions, et tenter au milieu des décombres de soustraire un souvenir de chaque membre de sa famille, elle prend avec ses petites mains des restes de vêtements et dit « voici le tablier de Ghaïda…et ça c’est la chemise de Mohammed. »

Au milieu de cette immense tristesse, un sourire vient illuminer le visage de la fillette, elle vient de découvrir son chat au milieu des gravats, elle le ramasse et lui dit « c’est fini...c’est fini.... ».

Tous sont partis et il ne lui reste que son chat. Des affaires éparpillées et des souvenirs à rassembler.

Tous sont partis et il ne lui reste que la tristesse, les larmes et un avenir inconnu « Qu’ai-je donc fait de mal ? Pourquoi m’ont-ils privé de ma famille ? que leur ai-je fais moi ? Et, qu’est-ce que je peux faire ? » Gémit-elle.

Dans cette maison, une famille entière a été bombardée et ses membres ont été tous tués.

Dalal est restée seule comme des milliers d’autres d’enfants de Gaza , qui ont perdu leur père, leur mère, ou leurs frères et soeurs.

Des enfants victimes de la guerre inhumaine que mène Israël contre un peuple assiégé, affamé et abandonné par tous.

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Donde Estan ? ; Terreurs et disparitions au Pérou (1980-2000)
Daniel Dupuis
La pratique des arrestations illégales, des tortures et des exécutions en dehors de tout procès régulier puis de la dissimulation des dépouilles (d’où le terme de « disparus ») est tristement célèbre en Amérique latine où les dictatures ( l’Argentine de la junte militaire, le Paraguay dirigé par le général Alfredo Stroessner, le Chili tenu par Augusto Pinochet...) y ont eu recours. De 1980 à 2000, sous un régime pourtant démocratique, l’armée du Pérou n’a pas hésité à recourir à la terreur (…)
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Les rares personnes qui comprendront le système seront soit si intéressées par ses profits, soit si dépendantes de ses largesses qu’il n’y aura pas d’opposition à craindre de cette classe-là  ! La grande masse des gens, mentalement incapables de comprendre l’immense avantage retiré du système par le capital, porteront leur fardeau sans se plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts.

Rothschild Brothers of London, citant John Sherman, communiqué aux associés, New York, le 25 juin 1863.

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