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SYNDICALISME INTERNATIONAL

Fin 2010, Nous avons vécu durant plusieurs semaines un puissant mouvement de résistance relativement aux retraites.

Son issue non-victorieuse n’est pas sans renvoyer à des questions comme les formes et le contenu des luttes sociales qui nous attendent, leur efficacité, le rôle propre du mouvement social et celui des organisations syndicales structurées.

A l’heure de l’irruption des peuples là où peu s’y attendaient et où se révèlent la complicité des classes dirigeantes avec des dictatures qui ne datent pas d’hier, dans un monde interdépendant la dimension internationale des luttes revêt une importance de plus en plus grande.

D’autant que quant au fond, au-delà du brouillage idéologique et médiatique c’est aux mêmes forces et aux mêmes intérêts que pour se libérer les peuples se heurtent.
Bien sûr dans la diversité des situations politiques, historiques et géopolitiques.

Agissant prioritairement sur le terrain syndical, confrontés à l’orientation globale d’un mouvement syndical se situant globalement dans l’accompagnement du système et de la crise du système nous souhaitons contribuer à la réflexion sur les enjeux de l’heure et sur la dimension internationale de ces enjeux et donc de la nécessaire organisation des salariés et des travailleurs à ce niveau.

C’est à cette fin qu’a été rédigé et il est procédé à la diffusion du texte «   Qu’est-ce que la Fédération Syndicale Mondiale ?  » (FSM) en conscience de l’occultation (y compris dans le mouvement syndical) de ces questions et de la valorisation récurrente des formes spontanées de mobilisation comme des nouvelles technologies de communication.

Twitter et Facebook comme substitut au besoin d’organisation ?

Adresse du texte sur le site du Front Syndical de Classe :

http://www.frontsyndical-classe.org/article-dossier-syndicalisme-international-accompagnement-ou-lutte-des-classes-66576524.html

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Histoire du fascisme aux États-Unis
Larry Lee Portis
Deux tendances contradictoires se côtoient dans l’évolution politique du pays : la préservation des “ libertés fondamentales” et la tentative de bafouer celles-ci dès que la “ nation” semble menacée. Entre mythe et réalité, les États-Unis se désignent comme les champions de la « démocratie » alors que la conformité et la répression dominent la culture politique. Depuis la création des États-Unis et son idéologie nationaliste jusqu’à George W. Bush et la droite chrétienne, en passant par (…)
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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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