Compte tenu des graves problèmes générés par les suppressions massives de postes, en particulier dans le second degré, le conseil d’administration national a décidé de proposer un plan d’action carte scolaire. Il appelle les parents à se mobiliser massivement le 12 mars 2004.
La FCPE appelle les parents à se mobiliser massivement pour protester contre les suppressions de postes dans les écoles, les collèges et les lycées.
Dans le cadre de son plan d’action « carte scolaire » elle invite les parents à participer aux manifestations locales et régionales le 12 mars et à prendre toutes sortes d’initiatives ce jour là pour signifier clairement au gouvernement et aux parlementaires qu’ils n’accepteront pas que l’école publique soit bradée, parce que l’éducation et la formation sont un investissement pour la Nation.
Ce sont d’enseignants, de surveillants, d’assistants sociaux, d’infirmières dont nos enfants ont besoin, et non de policiers !
Dans certains départements, la situation de la rentrée scolaire 2004 s’annonce extrêmement préoccupante et en particulier dans le second degré en raison des décisions gouvernementales de réduire les moyens du service public d’éducation. Elle s’annonce tout aussi difficile à la rentrée 2005, avec la diminution des postes mis aux concours 2004.
La création de 1460 postes pour les écoles maternelles et élémentaires est loin d’être suffisante pour répondre à l’afflux de 53 000 élèves supplémentaires. C’est la scolarisation en maternelle qui sera la première touchée. Alors que le ministre se plaît à annoncer qu’il dédouble les cours préparatoires pour mieux faire réussir les élèves, les effectifs des classes seront en augmentation.
Dans le second degré, ce sont plus de 4 000 postes qui seront supprimés à la rentrée 2004.
Conséquence : réduction de l’offre de formation, du choix des options et de sections professionnelles, du choix des langues, suppression de l’aide et du soutien, remise en cause des travaux personnels encadrés, des itinéraires de découverte, des projets professionnels à caractère pédagogique, aggravation de la situation des remplacements.
En deux ans, la suppression des aides éducateurs a porté un rude coup à l’encadrement des élèves dans bien des établissements, alors qu’il faudrait beaucoup plus d’adultes.
Le 12 mars, les parents, avec les personnels et tous les citoyens soucieux de la jeunesse, affirmeront avec force que l’éducation, la formation, la recherche sont un investissement et non une charge et qu’elles doivent constituer la priorité des priorités
Contact : Laurence Guillermou, tel 01 43 57 16 16