RASSEMBLEMENT POUR LA LIBERATION DES 5 PATRIOTES CUBAINS A LA FONTAINE SAINT MICHEL
Ce 17 Avril 2009, en écho de nos amis les Présidents Hugo Chavez, Evo Morales, Lula, Michelle Bachelet, Fernando Lugo, Filipe Calderon ainsi que l’ensemble de leurs alter egos Sud Américains, réunis à Trinité et Tobago pour exiger de Barack Obama le respect de la SOUVERAINETE DU PEUPLE CUBAIN, la levée de l’infâme blocus, et, la libération des cinq patriotes anti-terroristes illégitimement prisonniers aux USA, nous avions convoqué à Saint Michel l’ensemble des Associations à 18 h30.
Bien avant 18 heures, des petits groupes de militants avaient envahi le devant de la fontaine, arborant leurs badges respectifs, ouvrant déjà des mini-débats avant même le déploiement des banderoles. A l’arrivée de la sono, venue du Havre pour cause de perturbation de l’orga dans le cadre des vacances scolaires (Grand merci à Sergio de l’Espace Che Guevara) les places étaient chères dans l’espace car quantité de touristes venaient esquisser quelques pas de danse cubaine, signer la pétition, s’informer « en Franglais ou en Spanglais », réclamer un tract illustré des cinq portraits, (Merci à Roxane).
Bref, ce fut un succès, « una victoria » comme on dit à Cuba, d’autant plus qu’Obama déclarait devant l’OEA qu’il souhaitait ouvrir un nouveau dialogue, d’égal à égal avec les Latinos… Y compris avec Cuba !
Françoise Claustre, J.P. Kaufman, Ingrid Betancourt et tant d’autres otages furent libérés par la pression des médias internationaux, il devrait en être de même pour nos cinq héros, et, s’il reste dans notre pays quelques journalistes intègres épris de liberté, quelle que soit par ailleurs leur option politique, je les prie d’agir en notre faveur pour que notre prochain rassemblement du 15 Mai à la Pace de la Concorde soit l’évènement déterminant pour une prise de conscience du Peuple Français pour qui le mot « Liberté » est le premier de sa devise.
Pour la Coordination
Jacques MILHAS
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EN COMPLEMENT
Les Cinq de Miami : les amis de la loi et de la justice ont fait connaitre leur avis
Les 12 documents Amicus Curae Brief (amis de la Cour) sur le cas des Cinq cubains antiterroristes injustement emprisonnés aux États-Unis depuis dix ans, qui ont été présentés au Tribunal Suprême de ce pays, ont pour objectif d’aider à l’application correcte de la loi et de la justice.
Il ne s’agit pas de plaidoiries ni d’arguments dictés par l’amitié personnelle des prestigieux signataires de ces documents pour les cinq prisonniers Gerardo Hernández, René González, Ramón Labañino, Antonio Guerrero y Fernando González. Il s’agit d’analyses fondées sur les textes de la constitution et des lois nord-américaines.
En fait, ce sont des milliers d’experts qui ont prêté une aide désintéressée afin d’apporter leur contribution à la bonne compréhension de la cause en question et de collaborer aux réflexions des magistrats de la plus haute instance de justice des Etats-Unis. Tous ces arguments ont ensuite été regroupés et résumés en 12 documents.
Les personnes et les institutions qui ont étudié le cas ont analysé les violations flagrantes commises depuis le premier procès qui s’était déroulé dans l’ambiance d’hostilité et de partialité de Miami, et les décisions arbitraires et les violations du droit qui se sont succédées tout le long du procès d’appel.
On sait que la Cour Suprême admet mois de 2% des cas qui lui sont présenté. C’est la raison pour laquelle il est fondamental de souligner cette affluence record d’Amicus, comme une nouvelle de premier plan. Mais la grande presse nord-américaine et mondiale - comme cela se produit depuis le début - est sourde et aveugle aux preuves des violations de la loi les plus évidentes et refuse de se prononcer sur le sujet.
Le silence de ceux qui devraient faire connaître la vérité à la société nord-américaine peut se considérer comme une complicité avec ceux qui souhaitent que l’injustice ne soit pas dénoncée. Permettre la pratique du chantage et de la peur, méthodes habituellement employées par les ennemis de Cuba qui agissent depuis Miami, accepter tacitement la violence et la coaction, c’est aller à l’encontre de toutes les règles de la démocratie et de l’éthique des journalistes et des juristes.
Les amis de la Cour n’interviennent pas dans le procès. Ils ajoutent des arguments et des raisonnements conformément à la loi en relation avec le thème dont ils s’occupent. Il s’agit là d’une procédure reconnue par la loi internationale en défense des droits humains. Dans le cas des Cinq, les Amicus s’ajoutent aux plaidoyers des avocats de la défense, présentés le 30 janvier de cette année à la Cour Suprême.
Le prestige des signataires des Amicus, dont nous donnons la liste à continuation leur interdirait de signer des recommandations sans fondement, car dans ce cas, ils savent qu’ils mettraient en jeu la crédibilité qu’ils ont su se gagner par leur talent et par l’oeuvre de toute leur vie.
Voici certaine des noms des voix qui se sont fait entendre comme Amis de la Loi et de la Justice dans le cas des Cinq : PRIX NOBEL José Ramos - Horta, Wole Soyinka, Adolfo Pérez Esquivel, Nadine Gordimer. Rigoberta Menchú, José Saramago, Shores Alferov, Darào Fo, Gunter Grass y Mairead Corrigan Maguire.
De plus, il y a les signatures de l’Association Nationale d’Avocats (National Lawyers Guild), la Conférence Nationale de Juristes Noirs des États-Unis (National Conferencia of black lawyers) et le centre d’assistance Juridique en matière de Droits Civiles de la faculté de Droit de l’Université Howard, ainsi que des associations d’avocats de l’Inde, de l’Italie, du japon, de la Belgique, du Brésil, de Berlin, du Portugal, du Chili, de l’Équateur, de la Grande Bretagne, de Panama, de l’Espagne et de Mexico.
La quasi totalité de ceux qui signent ne connaissent pas personnellement les Cinq et aucun d’entre eux n’est leur ami ou un ami de la famille. Ce sont simplement des connaisseurs de la loi de du droit et des amants de la justice.
Méconnaître la réalité et la vérité appuyées juridiquement par l’ensemble de ces personnes et de ces institutions équivaut à se placer dans le camp opposé dans lequel se regroupent ceux qui violent le droit constitutionnel et pénal des propres États-Unis.
Roberto Pérez Betancourt