« Pour qui votait-on ? » demandaient naguère les citoyens égrillards aux dames mamelues. NSP. Ne Sais Pas, c’est la réponse des indécis ou de ceux qui n’ont pas souhaité donner leur opinion aux sondeurs.
NSP, j’suis bien « embêté », comme aurait dit naguère le lycéen Macron quand son professeur Brigitte risquait de le gourmander au moindre écart de langage.
Puis, j’ai lu Descartes : « Bien que nous ne puissions avoir des démonstrations certaines de tout, nous devons néanmoins prendre parti, et embrasser les opinions qui nous paraissent les plus vraisemblables, touchant toutes les choses qui viennent en usage, afin que, lorsqu’il est question d’agir, nous ne soyons jamais irrésolus. Car il n’y a que la seule irrésolution qui cause les regrets et les repentirs ».
Merci camarade philosophe. Grâce à toi, le 10 avril, je vais prendre parti, et glisser dans l’urne le bulletin portant le nom de celui qui me paraît les plus vraisemblablement bien placé pour éjecter le banquier éborgneur et balayer la fausse gauche, la droite et les fascistes.
Je n’en dis pas plus.
Théophraste R. Auteur de la Maxime : « Dans le doute, ne t’abstiens pas, malheureux ! ».