Croix, kipa, voile, etc., arborés chez soi, dans la rue, dans une administration, on ne sortira pas de la querelle.
Les interdictions des signes ostentatoires d’appartenance à une religion dans une France républicaine, laïque, unie et pacifiée, sont sources de tension et de division. Les lois qui existent ne sont pas respectées. Il n’est que de voir telle députée avec sa croix en sautoir, tandis que ministres et président baissent la tête à la synagogue, se déchaussent à la mosquée ou plient le genou devant monsieur le pape.
Par conséquent, une nouvelle loi sera votée qui stipulera que :
1) Il est permis à chacun d’arborer partout, à sa convenance (par libre choix), des signes ostentatoires de religion, comme c’est le cas dans de nombreux pays démocratiques.
2) Toute contrainte exercée par des individus pour imposer le port d’un signe d’appartenance à une religion sera punie. Si elle est le fait de représentants officiels d’une religion, celle-ci sera frappée par saisie de ses biens, fermeture provisoire ou définitive des lieux qui professent une désobéissance à la loi. Les prosélytes qui prêchent dans des établissements religieux la supériorité de la loi religieuse sur la loi du pays sont passibles de prison et d’interdiction définitive de prêcher ou d’enseigner.
3) Il sera crée un signe, logo, badge, permettant d’afficher l’appartenance des citoyens à la religion majoritaire en France : celle des athées et agnostiques.
Théophraste R. (législateur autoproclamé, auteur de l’appel à la création d’un signe a-religieux).