RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Commentaire
Colombie
60ème anniversaire de l’assassinat à Bogota de Jorge Eliécer Gaitán
DIVERS

Le décès du candidat qui avait de grandes possibilités de gagner les élections présidentielles a déchaîné une manifestation de violence connue sous le nom de ’’Bogotazo’’. A 13H05 cet après-midi du 9 avril 1948 Jorge Eliécer Gaitán a été victime d’un attentat, au moment où il était considéré comme le candidat le plus à même de gagner la présidence de la Colombie.

Quelques témoins des faits racontent que Gaitán était sorti de son bureau parce qu’il devait rencontrer un étudiant en Droit cubain appelé Fidel Castro, membre actif des Jeunesses latino-americaines socialistes, et n’a pas pu arriver à son rendez-vous.

L’auteur matériel des faits a été Juan Roa Sierra, qui est mort entre les mains de la foule déchainée.

Cet événement est rappelé dans l’histoire contemporaine de l’Amérique latine sous le nom détonant de Bogotazo, car suite à cet événement tragique la ville a été dévastée par des confrontations de rue entre les partisans libéraux et conservateurs.

(...)

Il y a eu des pillages partout, des tirs disparates et des sinistres. Après plusieurs jours de terreur, les faits se sont soldés par 3 000 morts et plus de 146 batiments détruits dans la ville.

« Le Bogotazo » allait donner le départ à une sorte de guerre civile que les historiens appelleront à l’époque La Violencia pendant laquelle 200 000 colombiens périrent.

Gaitán, aimé et haï

Cet homme tellement aimé par le peuple colombien et tellement haï par les représentants du pouvoir était né à Bogota le 23 janvier 1898.

Eliécer était le fils du D. Gaitán et de Manuela Ayala de Gaitán. Il avait étudié le Droit et les Sciences Politiques à l’Université Nationale et avait fait un doctorat en Jurisprudence à la Real Université de Rome.

Ses principes, son idéologie et son éthique furent socialistes dès le début, depuis la présentation de sa thèse « les idées socialistes en Colombie », afin d’obtenir sa licence, jusqu’à la fin, quand il était connu dans le Parti Libéral comme un personnage de tendance de gauche et comme un des plus grands défenseurs des travailleurs.

Quand il rappelait ses années de formation académique, il disait que son amour pour les connaissances renforçait son désir de lutte politique.

Dans une de ses nombreuses entrevues il ajoutait : « Certains de nous avons marché par les quartiers et les chemins préconiser notre idéal en luttant contre le gouvernement qui nous paraissait statique et conservateur, synthèse de tous les maux nationaux. Beaucoup d’entre nous, encore en pantalons courts, combattions pour les nouveaux idéaux que nous aimions dans le secteur politique, dans le domaine artistique, dans la pureté intellectuelle ».

Tout au long de sa vie il a occupé des fonctions différentes et excellait dans la vie publique, politique et académique de son pays.

Il a exercé la jurisprudence comme spécialiste du droit pénal, militant et ensuite président du parti libéral en juillet 1947, ministre d’état et maire de Bogota ; représentant au congrès et sénateur de la République durant plusieurs législatures ; recteur de l’Université Libre et professeur de l’Université Nationale.

TeleSUR/fa - MC

 
COMMENT AMADOUER LES MODERATEURS : Les lecteurs sont priés de poster des commentaires succincts, constructifs, informatifs, polis, utiles, éventuellement drôles, élogieux (tant qu'à faire). Les modérateurs sont parfois sympas mais souvent grognons. Sachez les apprivoiser.
modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par les responsables.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Ajouter un document

  • Merci de limiter le nombre de vos interventions
  • Merci de ne pas dévier du sujet
  • Merci d'éviter les commentaires totalement anonymes...
  • Merci d'éviter les empoignades stériles
  • Merci d'éviter le prosélytisme
  • Souriez ! Vous êtes filmés lus par des milliers d'internautes.
COMMENTAIRES
MODE D'EMPLOI
Les commentaires sont modérés.
Votre adresse IP est automatiquement enregistrée avec votre commentaire (mais ne sera pas divulguée). L'adresse IP sera supprimée au bout de 2 mois.

Merci de préciser votre nom (ou un pseudo). Ca facilite les échanges éventuels.

Notez que les commentaires anonymes ou sous pseudo, ainsi que les utilisateurs de proxy et autres "anonymiseurs", sont plus sévèrement filtrés que les autres. Mais n'oubliez pas aussi qu'un commentaire posté sous un vrai nom laisse des traces sur Internet...

Merci aussi de surveiller le ton et le style de votre intervention.

Ne soyez pas impatients si vous ne voyez pas apparaître votre commentaire, les modérateurs ne sont pas toujours devant un écran. Plusieurs heures peuvent donc s'écouler (ou pas) avant sa publication (ou pas).

Si votre commentaire n'apparaît toujours pas après un "certain temps", vérifiez s'il ne rentre pas par hasard dans une des catégories énumérées ci-dessous...


NE SERONT PAS PUBLIES :

  • les racistes, xénophobes, sionistes, etc,
    (la liste habituelle quoi)

  • les adeptes du copier/coller.
    Des extraits et un lien devraient suffire.

  • les "réactionnaires" visiblement à côté de la plaque.
    Certain(e)s prennent le temps d'écrire. Ayez la gentillesse de prendre le temps de lire - avant de réagir.

  • les représentants de commerce.
    Le Grand Soir ne roule pour (ni contre) aucun groupe ou organisation particuliers. Si vous avez quelque chose à vendre, attendez le prochain Salon.

  • les Trolls
    (qui se reconnaîtront)

NE SERONT PAS PUBLIES NON PLUS :

  • les propos insultants, méprisants, etc à l'égard des contributeurs du site.
    Un minimum de respect s'impose.

  • les rapporteurs des clichés habituels véhiculés par les médias dominants
    Le Grand Soir n'a pas pour vocation de servir de relais aux discours dominants. Si vous ne supportez que le politiquement correct, adressez-vous à France-Inter.

  • les attaques contre les pays en état de résistance.
    "Des Révolutions et des révolutionnaires : il faut les examiner de très près et les critiquer de très loin." Simon Bolivar

  • les réglements de compte au sein de la gauche.
    Apportez vos convictions et laissez vos certitudes au vestiaire. Si l'un d'entre vous avait totalement raison, ça se saurait... Précision : le PS, jusqu'à preuve du contraire, ne fait pas partie de la gauche.

  • les "droits de réponse" à la noix.
    Ceux qui occupent déjà 90% de l'espace médiatique aimeraient bien occuper les 10% qui restent au nom de leur liberté d'expression. Leurs droits de réponse seront publiés chez nous lorsqu'ils nous accorderont un droit de parole chez eux.

  • les "appels aux armes" et autres provocations.
    Vous voulez réellement monter une guérilla dans la forêt de Fontainebleau ?

SERONT SYSTEMATIQUEMENT PUBLIES :

  • les compliments
  • les encouragements
  • les lettres d'amour
  • etc.