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Sombrero ou Stetson, salsa ou rockabilly, paix ou guerre ?

Sombrero versus Stenson

Le deuxième personnage de l’Etat, celui à qui la Constitution confie la présidence du pays en cas de défaillance de François Hollande est suspecté de trop aimer Cuba.
Quant au Président, il est membre de la French-American Foundation, qui sélectionne chaque année dix Français appelés à jouer un rôle important dans leur pays et dans les relations franco-américaines. Avec l’objectif de se mettre d’accord...
LGS

Hollande, le faux mou opportuniste va-t’en guerre, semble ne plus supporter son camarade Jean-Pierre Bel, le Président du Sénat qui est le 2ème personnage de l’État selon la constitution.

En effet, nous apprenons que Jean-Pierre Bel est marié avec une cubaine, et que certains hauts personnages de la politique politicienne française lui reprochent des liens trop profonds avec l’Amérique Latine, Centrale et Caribéenne.

Ainsi, Le Canard Enchaîné puis Le Monde, parus le 30 janvier dernier, nous font part d’une grogne, envers le 2ème personnage de l’État, au moment où, justement, il se trouve sur l’Ile de Cuba, dans la famille de sa femme.

Afin d’améliorer les mauvaises relations entre la France soumise à la dictature du Fond Monétaire International, de la Banque Mondiale et de l’Organisation Mondiale du Commerce, c’est-à -dire sous domination du capitalisme ultralibéral étasunien, et les Pays d’Amérique au Sud du Mexique, en froid certain avec ces organisations, Jean-Pierre Bel avait pris l’initiative d’annoncer une Journée de l’Amérique Latine en 2013.

Certain d’avoir l’appui politique nécessaire, tant au niveau des élus que du gouvernement, Jean-Pierre Bel (Juan-Pedro Guapo) semblait sincère dans sa démarche. Sauf qu’en pleine période de guerre au Mali, où l’armée française a besoin du soutien logistique des USA pour acheminer ses troupes, proposer une Journée de l’Amérique Latine où la moitié des pays est hostile aux États-Unis, et au moment même où se décide une nouvelle aide militaire aux forces de la fausse rébellion syrienne, alors que le soutien sud-américain va vers Bachar el Assad, ce n’était peut-être pas le bon moment, et cela fait un peu désordre.

D’ailleurs la visite à François Hollande, après celle à Angela Merkel et avant celle à David Cameron, du Vice-Président étasunien, Joe Biden, n’est certainement pas une courtoisie puisqu’il a déclaré ce jour : « En ce qui concerne l’opération militaire menée par la France, les États-Unis ont fourni un appui significatif, incluant échanges de renseignements, transport aérien et ravitaillement en vol, que le président Hollande et d’autres ont chaleureusement accueilli »

En clair la visite de Biden c’est : « sans les USA, vous les « fromages qui puent », n’êtes rien, alors que les roastbeefs et les casques à pointe, on s’en méfie » (nouvel ordre mondial avec nouvelles forces de l’axe ?)

Or, c’est maintenant qu’on comprend mieux la réaction de l’Elysée, car selon le Canard, sur cette bonne initiative de rapprochement entre les peuples et les cultures, le pouvoir suprême a réagi mais pas comme M. Bel semblait le souhaiter, ce qu’indique le journal en citant les propos de François Hollande : « N’importe quoi. Bel fait chier tout le monde avec ça. Il mélange l’affectif et le politique. Il veut surtout une journée spéciale pour justifier ses voyages à Cuba et en Amérique du Sud. Il ferait mieux de se consacrer un peu plus à son job et un peu moins à l’Amérique du Sud »

De quoi contrarier Jean-Pierre Bel, car Hollande, en bon caniche des étasuniens, sous-entend que son camarade de Parti n’est pas à la hauteur de la fonction puisqu’il n’arrive pas à mâter la fronde continue des sénateurs du groupe Front de Gauche qui, comme nous le savons, sont plus proches des idéaux progressistes et de Paix latino-américains que des idéaux impérialistes et des firmes guerrières de l’armement aux USA.

Soutenons M. et Mme Bel pour faire exister cette journée de l’Amérique Latine plutôt que la journée de l’Amérique Yankee hollywoodienne.

Cellule Ouvrière du Bassin Minier Ouest du pas de Calais

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Thierry Deronne, mars 2014

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