Le gouvernement des Etats-Unis confirme (février 2025) que la fausse ONG USAID (US Agency for International Development), un sous-marin de la CIA qui a financé tous les coups d’État possibles, toutes les « révolutions de couleur » finançait aussi directement « Pas moins de six mille journalistes et sept cents rédactions indépendantes ».
C’est un scoop planétaire, sauf pour quelques avertis comme les lecteurs du Grand Soir. Voir ici.
A présent, le devoir de tout journaliste non corrompu est d’enquêter sur les noms des six mille journalistes et des sept cents rédactions. En premier, leur devoir professionnel est de demander aux Etats-Unis les listes. Et de les publier.
Sinon, la suspicion touchera tous les médias, et ce n’est pas bon pour la démocratie (la partie en italique est ironique, parodique et moqueuse).
La publication annoncée de noms de pédophiles du réseau de Jeffrey Epstein (mort en prison) nous intéresse, mais pas autant. Le viol d’enfants est moralement et socialement impardonnable, mais l’achat des médias pour influer sur la marche du monde, sur la guerre et la paix, sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, est une abomination plus grand encore.
Je crains que les médias nous parlent plus des pédophiles que des journalistes corrompus, escrocs, manipulateurs, capables de lever l’Omerta sur Notre-Dame de Bétharram, sur les Bayrou, sur les clients d’Epstein pour mieux continuer à cacher toutes sortes de saloperies pratiquées par le capitalisme oppresseur des peuples et bidouilleur de l’information.
Théophraste R. (Lecteur de La Charte des Journalistes ».