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Sarkozy et les incendies : quand les victimes deviennent les coupables.


MRAP, communiqué de presse.


Paris, le 31 août 2005.


Alors que les familles des victimes des tragiques incendies à Paris sont encore accablées par la douleur et tenaillées par la colère, le ministre d’Etat et ministre de l’Intérieur, Monsieur SARKOZY, ose déclarer « à force d’accepter des gens à qui on ne peut proposer ni travail, ni logement, on se retrouve dans cette situation ».

En un mot, les 43 victimes arrachées à la vie par les flammes de la précarité, de l’exclusion et de la discrimination, sont coupables et responsables de leur propre drame.

Ces propos provocateurs relèvent de l’indécence. Ils sont indignes et révulsent tout être porteur d’une humanité minimale.

Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur qui préconise un recensement, en appelle à la fermeture de tous les squatts et immeubles insalubres. Si l’éradication de tels mouroirs peut avoir une légitimation certaine, le MRAP, inquiet, met en garde contre toute instrumentalisation de ces drames par le ministère de l’Intérieur pour légitimer et organiser des rafles afin de servir sa cruelle politique d’expulsions massives d’immigrés sans papiers et de demandeurs d’asile.

Devant cette réalité, le MRAP réitère sa demande expresse de relogement rapide de toutes les personnes sinistrées et menacées. Il demande la réquisition des logements vides et la réhabilitation des immeubles insalubres. Il attend de l’Etat la définition et la mise en oeuvre d’une véritable politique publique en faveur du logement des défavorisés, ainsi qu’une action opiniâtre contre les pratiques discriminatoires dont sont victimes les immigrés et leurs familles dans le domaine du logement. Le MRAP demande la régularisation des sans papiers, mesure indispensable pour sortir ces derniers des taudis.

Il participera samedi 3 septembre 2005 à la manifestation de solidarité qui partira du 20 boulevard Vincent Auriol - Paris (13e) à 15 h 30 (métro Quai de la Gare).


 Source : www.mrap.asso.fr


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Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

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