RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Sarko bombarde les ambassadeurs, par Uriel Da Costa.








Bakchich info, vendredi, 31 août 2007.


Après avoir confessé à la romancière Yasmina Reza qu’il fallait se débarrasser, au plus vite, du Quai d’Orsay et de ses diplomates « qui sont tous des lâches » (sic), le nouveau président de la République s’est adressé, pour la première fois aux « lâches » en question, dans le cadre de la Conférence annuelle des ambassadeurs qui marque la rentrée diplomatique. (...)


A plusieurs reprises, le président s’est écarté de son texte pour marteler, dans un style qui sied mieux au congrès de l’UMP qu’aux réunions diplomatiques, quelques-unes de ses obsessions. Exemple sur la Russie qui « impose son retour sur la scène mondiale en jouant avec une certaine brutalité (...) Quand on est une grande puissance, on doit ignorer la brutalité », relance le Président. Une pensée digne de Marc Aurèle qu’il se garde bien d’adresser à d’autres puissants « amis » il est vrai... (...)

« Ces crétins aiment tellement la Palestine qu’ils préfèrent en avoir deux », susurre un autre « lâche », en ajoutant insidieusement qu’au « Liban, ce sont bien les alliés indéfectibles de la France qui soutiennent et financent les salafistes du camp retranché de Nahr el-Bared, avec les encouragements de l’ambassadeur des États-Unis et du prince saoudien Bandar ben Sultan ». Un ange passe, les ailes noirçies... (...)

- Lire l’ article www.bakchich.info

- Lire aussi Hannibal fait musette




Sarkozy ou faire un barbecue dans l’Esterel en plein mois d’août un jour de Mistral, par Danielle Bleitrach.

Iran : compte à rebours, par Alain Gresh.






 Dessin : Yasmina-Sarko par Khalid.


URL de cet article 5405
   
Même Thème
Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary
HOCQUENGHEM, Guy
Préface de Serge Halimi : Avant de mourir, à 41 ans, Guy Hocquenghem a tiré un coup de pistolet dans la messe des reniements. Il fut un des premiers à nous signifier que, derrière la reptation des « repentis » socialistes et gauchistes vers le sommet de la pyramide, il n’y avait pas méprise, mais accomplissement, qu’un exercice prolongé du pouvoir les avait révélés davantage qu’il les avait trahis. On sait désormais de quel prix - chômage, restructurations sauvages, argent fou, dithyrambe (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Ne nous flattons pas trop de nos victoires sur la nature ; elle se venge de chacune d’elles.

Friedrich Engels

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.