Bakchich info, vendredi, 31 août 2007.
Après avoir confessé à la romancière Yasmina Reza qu’il fallait se débarrasser, au plus vite, du Quai d’Orsay et de ses diplomates « qui sont tous des lâches » (sic), le nouveau président de la République s’est adressé, pour la première fois aux « lâches » en question, dans le cadre de la Conférence annuelle des ambassadeurs qui marque la rentrée diplomatique. (...)
A plusieurs reprises, le président s’est écarté de son texte pour marteler, dans un style qui sied mieux au congrès de l’UMP qu’aux réunions diplomatiques, quelques-unes de ses obsessions. Exemple sur la Russie qui « impose son retour sur la scène mondiale en jouant avec une certaine brutalité (...) Quand on est une grande puissance, on doit ignorer la brutalité », relance le Président. Une pensée digne de Marc Aurèle qu’il se garde bien d’adresser à d’autres puissants « amis » il est vrai... (...)
« Ces crétins aiment tellement la Palestine qu’ils préfèrent en avoir deux », susurre un autre « lâche », en ajoutant insidieusement qu’au « Liban, ce sont bien les alliés indéfectibles de la France qui soutiennent et financent les salafistes du camp retranché de Nahr el-Bared, avec les encouragements de l’ambassadeur des États-Unis et du prince saoudien Bandar ben Sultan ». Un ange passe, les ailes noirçies... (...)
- Lire l’ article www.bakchich.info
- Lire aussi Hannibal fait musette
Sarkozy ou faire un barbecue dans l’Esterel en plein mois d’août un jour de Mistral, par Danielle Bleitrach.
Iran : compte à rebours, par Alain Gresh.
– Dessin : Yasmina-Sarko par Khalid.