RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

SANDRINA ET GLADYS, C’EST GAGNE !

Lire cet article dans un premier temps.

Dans une lettre adressée à ceux qui se sont mobilisés pour la régularisation
de Sandrina et de Gladys, deux des élèves du lycée Jean-Jaurès à 
Châtenay-Malabry, Monsieur Zabulon, Sous-préfet d’Antony confirme son
intention de leur accorder un titre de séjour Etudiant. Mais il précise
aussi, et c’est décisif :

"S’agissant de leur avenir, dans l’hypothèse où
elles s’orienteraient vers une formation en alternance où vers toute autre
voie d’insertion professionnelle, je leur donne toute assurance qu’elles
recevront le moment venu un titre de séjour adapté à leur nouvelle situation
ainsi que l’autorise la loi sus-mentionée.
Il leur appartiendra à cet effet de se présenter à la sous-préfecture avant
l’expiration du titre de séjour qu’elles vont recevoir."

C’est un engagement écrit et clair, qui inclut "toute autre voie d’insertion
professionnelles".
S et G auront l’autorisation de travailler quand elles en
auront besoin. C’est incontestablement un succès dû d’abord au courage dont
elles ont fait preuve en osant sortir de la clandestinité dans laquelle leur
absence de papiers les plongeait. Mais c’est aussi le succès de tous ceux et
de toutes celles, élèves, parents d’élèves, adultes de l’établissement, élus
municipaux, maires, Conseillers généraux et régionaux, personnalités
connues ou anonymes qui leur ont manifesté leur solidarité en signant la
pétition, en alertant leurs élus et la presse (France Info, TF1, Le
Parisien).
La régularisation de Sandrina et de Gladys est triplement importante à nos
yeux. Pour elles d’abord, qui vont pouvoir poursuivre leurs études et
entamer leurs vies de jeunes adultes dans des conditions normales. Mais
aussi pour les jeunes qui ont pu mesurer que les discours des adultes sur la
solidarité face à l’injustice n’étaient pas que des mots creux. Elle est
enfin la démonstration que l’action collective, menée de façon consciente
et réfléchie, permet de l’emporter, plus que la combine, le chacun pour soi
ou l’incendie de bagnoles. Que toutes celles et tous ceux qui y ont concouru
soient remerciés.
Pourtant, rien n’est fini : nous avons dans l’établissement d’autres élèves
qui éprouvent des difficultés avec leurs papiers, en particulier le cas
d’une jeune congolaise, ayant miraculeusement échappé à la guerre, dont la
mère devrait être régularisée depuis un an (au titre d’étranger malade),
entrainant la régularisation de sa fille. Un garçon, en France depuis l’âge
de 10 ans et quelques mois, bénéficiaire du statut d’étudiant à qui la
préfecture refuse le droit de travailler (il faut 15 ans de présence en
France pour qu’un "étudiant" obtienne le droit au travail), une jeune fille
réfugiée chez ses grands parents en France, un garçon africain venu pour
poursuivre des études techniques (impossibles au pays) et qui demande le
statut d’étudiant...
Nous allons demander une entrevue au sous-préfet pour l’entretenir de ces
cas et, nous appuyant sur la mobilisation en faveur de Gladys et Sandrina,
essayer d’obtenir la leur aussi. Bien entendu, nous vous tiendrons au
courant et, le cas échéant, vous solliciterons à nouveau pour que ces jeunes
aient, eux aussi, droit à une existence normale.
Merci encore... Et bravo à tous/toutes

Documents joints
JPEG 10.8 ko
URL de cet article 1469
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Même Auteur
Un nouvel art de militer
DIVERS
Ils sont le visage de la contestation des années 2000. Jeudi Noir, Déboulonneurs, Brigade activiste des clowns, Désobéissants, Anonymous... au-delà des formes traditionnelles que sont la grève ou la manifestation, une nouvelle génération de militants est apparue dans l’espace médiatique et agite régulièrement le cours de l’actualité. Chez eux, pas de chef, pas de violence, pas de longs discours théoriques, mais un goût prononcé pour l’humour et les mises en scènes spectaculaires, et un sens manifeste de (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.