Les Grecs de Syriza ont pris le bon chemin, ils tiennent, et cette fois je ne trouve rien de mieux à dire que ce que dit Emilio (commentaire à "Le point sur la situation au Venezuela") à propos de Chavez et de la colère US : ça ressemble tout à fait à Varoufakis-Tsipras face à l’aveugle obstination des serpillières dorées de l’UE. Vouloir faire payer les dividendes et les banques, c’est cela LE mal absolu, car ce serait l’effondrement de la mafia Juncker et l’avènement des culs-nus.*
"En fait , ce qui n a pas plu et fortement deplu a Wash-and-tonne , ce n est pas les plans sociaux , tres novateurs en Amerique Latine , a part Cuba. En fait c est le dernier des soucis de Washington. C est que Chavez a cree des rentrees de rente petroliere , en imposant les compagnies petrolieres a hauteur de 33 % je crois. La est LE probleme pour Washington et la solution pour le Venezuela. Parce que faire payer les compagnies d exploitation de ressources, en majorite US et larbins associes, c est cela LE mal absolu. Avant , comme encore en Colombie , c etait 1% d imposition , et autant en corruption pour les politocards locaux qui larbinent. Et l effet contagion doit etre evite a tout prix. C est la et a ce moment la, que Chavez est devenu le mal absolu , le monstre sanguinaire imaginaire etc… s il avait trouve de gentils extra terrestres pour faire ses plans sociaux sans toucher aux enormes profits des multinationales , il aurait juste ete qualifie de geant vert, sans plus.(...) HASTA SIEMPRE vivons nos vies avec le coeur , et c est symboliquement rouge. Pas moi qui l invente."
* L’expression originelle renvoie aux "sans-culotte" de 1789 et est reprise dans un poème de Rimbaud.