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Révérence pour un criminel de guerre

D’après le Centre palestinien d’information, Hadj Ibrahim Mahmoud Nasr Abou Nasr, un Palestinien de quatre-vingt-dix ans, était dans sa ferme en train de récolter ses olives, lorsqu’ils l’ont assassiné, ainsi que son petit-fils alors que l’un de ses garçons a été blessé.

Fouad Khalil Ibrahim Hojazi, 46 ans, n’a pas été plus chanceux que Hadj Ibrahim. Lui aussi a perdu la vie ainsi que ses deux enfants, Mohammed, 4 ans, et Sahib, 2 ans seulement. Sa femme, quant à elle, a été grièvement blessée. Six autres membres de sa famille et plus de vingt personnes d’entre ses voisins ont été blessés. En fait, les occupants sionistes avaient visé sa maison à Jabalia. La rhétorique sioniste parle d’une banque d’objectifs à frapper.

Apparemment, les enfants et les civils palestiniens de la bande de Gaza étaient sur la liste de cette banque. Outre ces assassinats, la chasse au Palestinien continue à Gaza et en Cisjordanie, avec l’arrestation de 5 députés du Hamas et de 55 autres Palestinien sous prétexte « terroriste ». Et du moment qu’on parle d’arrestations, n’oublions pas également que les services de sécurité de l’Autorité palestinienne (AP), formés en grande partie par le général américain Dayton, poursuivent leur série d’arrestations au même titre que les forces d’occupation. Ainsi, on a appris que, dans la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée, ils ont arrêté pas moins de 6 cadres du mouvement Hamas. Et si ce ne sont pas les arrestations, ce sont les kidnappings. Pourtant, Mahmoud Abbas, qui avait félicité récemment Ismaël Haniyeh pour la résistance farouche aux agresseurs sionistes, aurait dû se souvenir qu’une réconciliation interpalestinienne ne pourrait se faire sans résolution définitive du dossier des détenus politiques dans les prisons de l’AP en Cisjordanie occupée. A moins qu’Abbas, comme d’habitude, applique ce qu’on lui dicte du côté américano-sioniste. Sachant déjà qu’il n’a plus de légitimité présidentielle depuis 2009, nous serions tentés d’avancer que ses fonctions actuelles sont usurpées.

Il aurait quand même été raisonnable de suivre l’exemple de son « adversaire » sioniste, le sinistre de la guerre Ehud Barak, qui a annoncé sa décision de se retirer de la vie politique une fois pour toutes après avoir été accusé par des politiciens sionistes d’avoir échoué dans l’opération militaire lancée par l’armée israélienne contre la bande de Gaza. En passant faut-il rappeler que ce sinistre avait occupé plusieurs autres postes politiques et militaires très importants depuis qu’il a rejoint l’armée israélienne en 1959.

Après tous les crimes qu’il a dirigés, le voilà qui pense déjà à tirer sa révérence de criminel de guerre sans pour autant s’inquiéter d’éventuelles poursuites pénales. Il sait pertinemment que les robes noires de la CPI ne lui demanderont jamais des comptes sur la boucherie de Gaza, sur ces corps déchiquetés par ces bombes prohibées ( à l’uranium appauvri), sur ces civils palestiniens brûlés vifs par les fragmentations de phosphore blanc en feu, sur ces enfants tués d’une balle dans le coeur ou dans la tête par des snippers israéliens, sans oublier le blocus éternel augmentant le nombre des victimes succombent chaque jour.

Chérif Abdedaïm

http://www.lnr-dz.com/index.php?page=details&id=19804

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Sur les eaux noires du fleuve.
Maurice LEMOINE
Plus de six décennies de conflit armé affectent la Colombie, pays considéré, d’un point de vue formel, comme une démocratie. Aux guérillas nées en réaction à la violence structurelle et à l’injustice sociale a répondu une épouvantable répression. En cette année 2002, le gouvernement a rompu les négociations avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie. Ces terribles FARC viennent d’enlever Ingrid Betancourt. L’élection présidentielle se profile, dont est favori un dur, un certain à (…)
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(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

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