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Sionisme, antisémitisme, alliés objectifs et « idiots utiles ».

Retour sur une offensive téléguidée contre Le Grand Soir.

Dénonciation calomnieuse, diffamations, erreurs, mensonges purs, distorsion des textes, injures, procès pour antisémitisme, tout est bon aux « alliés objectifs » des sionistes pour essayer de faire taire les voix solidaires de la Palestine et de tous ceux qui ont entendu le général De Gaulle se prononcer pour « Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ».

Spécialement pour des administrateurs du GS, s’y ajoutent des menaces de coups de manche de pioche, des menaces téléphoniques et même d’une balle dans la tête.

Les 2 et 8 janvier 2011, LGS publiait deux articles révélant qu’Israël recrute des propagandistes pour muscler sa riposte sur Internet.

http://www.legrandsoir.info/+Israel-recrute-des-propagandistes-en-Europe-Le-Courrier+.html

http://www.legrandsoir.info/+Israel-muscle-sa-riposte-sur-le-Net-info-pour-moderateurs-et-participants-aux-forums+.html

Les ambassades israéliennes de dix pays européens ont reçu l’ordre du ministre Avigdor Lieberman de trouver environ mille personnes qui agiront en « amis d’Israël ».

Elles devront être « recrutées parmi des journalistes, universitaires, étudiants et militants soit juifs, soit chrétiens » à Londres, Paris, Berlin, Madrid et Rome qui diffuseront des messages politiques sur des arguments comme la position israélienne à l’égard des Palestiniens et la violation des droits humains en Iran.

Tzipi Livni, alors ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement d’Ehoud Olmert, a autorisé son département à recruter des jeunes fans d’informatique polyglottes afin de répondre aux critiques qui fusaient dans les blogs ainsi que dans le courrier électronique des grands journaux européens et américains.

Vont se livrer à cette défense de la politique d’Israël, ou à l’escamotage de ses crimes, ou à des articles de diversion sur le sujet, des personnes rétribuée à cet effet, ainsi que des « alliés objectifs » mûs par leurs convictions et des « idiots utiles » qui se laissent endoctriner et infiltrer.

On voit alors des sites réputés de gauche, voire d’extrême-gauche, emboîter le pas aux organisations pro-israéliennes qui lancent des accusations, qui traduisent devant les tribunaux pour antisémitisme, des personnalités irréprochables (parmi lesquelles des juifs) dont le seul tort, en vérité est de ne pas cautionner les crimes du gouvernement d’Israël et de son l’armée. Ont subi ces accusations : Edgar Morin, Daniel Mermet, Pascal Boniface, Charles Enderlin, Alain Ménargues, Bernard Cassen, Siné, Jacques Bouveresse, Pierre Bourdieu, José Bové, Stéphane Hessel, Pierre Péan, Umberto Ecco, Yves Calvi, Jean Ferrat, Jean-Luc Godard et jusqu’à Jacques Chirac et Barak Obama. La liste est lacunaire et s’allonge sans cesse.

En s’en prenant à des « gros » dans leur domaine, on fait peur aux petits qui se taisent.

Un autre procédé, particulièrement en vogue dans les médias des oligarchies et du Pouvoir, est de braquer le projecteur dans une seule direction et de laisser dans les tiroirs des salles de rédaction des informations capitales de nature à éclairer les citoyens. C’est le système du mensonge par omission.

Dans « Qu’est-ce que la littérature ? », Jean-Paul Sartre, dénonce cette astuce : « Le silence est un moment du langage ; se taire ce n’est pas être muet, c’est refuser de parler, donc parler encore. Si donc un écrivain a choisi de se taire sur un aspect quelconque du monde, ou, selon une locution qui dit bien ce qu’elle veut dire de le passer sous silence, on est endroit de lui poser une […] question : pourquoi as-tu parlé de ceci plutôt que de cela et " puisque tu parles pour changer " pourquoi veux-tu changer ceci plutôt que cela ? ».

Dans le concret, les articles se focaliseront sur l’Iran, sur des critiques de la Palestine (défauts des dirigeants élus, lancers de cailloux contre l’armée d’occupation, projections de roquettes bricolées sur des villages volés aux Palestiniens, capture d’un soldat israélien sur le territoire palestinien…) et minimiseront les crimes de l’armée, des colons, les humiliations, la poursuite du vol des terres, le fanatisme religieux, les destructions, les bombardements d’habitations, le ciblage des civils, etc. Cette minimalisation se fait par la rareté des articles, par le choix des titres et des mots. L’armée israélienne ne tue pas des civils en Palestine mais : « des affrontements ont fait des morts ».

L’information sur le conflit doit respecter la recette du pâté d’alouette : une alouette dans la critique d’Israël, un cheval pour fustiger le peuple spolié et ceux qui en sont solidaires.

Si l’agression dont a été la cible LGS mérite qu’on y revienne un instant, ce n’est pas pour répondre à une bande de faussaires (aucun intérêt) mais pour éclairer ce qui précède par des exemples concrets.

Bref rappel : le 28 mars, un petit site que Le Grand Soir avait amicalement répertorié dans sa liste de sites à consulter a publié un texte anti-LGS d’une rare violence : « Le Grand Soir : analyse des dérives droitières d’un site alter ».

Pour nous diffamer, l’article et les commentaires qui lui étaient complaisamment accolés encerclaient LGS de mots choisis, répétés à satiété : raciste, conspirationniste, fasciste, antisémite, négationniste, révisionniste, confusionniste, souverainiste, conspirationniste, extrême-droite, stalinien, nauséabond, malsain, glauque, louche, douteux..., entrelardés d’une kyrielle de noms avec lesquels nous n’avons rien à faire. Un exemple parmi dix : dans l’article et les commentaires qui suivaient, le nom de Dieudonné était cité une centaine de fois alors que LGS, qui a publié en 9 ans plus de 10 000 articles venant de 900 auteurs, ne l’a jamais publié.

Puis, le webmaster du site calomniateur refusait de se démarquer d’un commentaire qu’il avait publié et qui nous promettait « des coups de manches de pioche ». Naguère, c’est une « balle dans la tête » qui fut mentionnée dans un forum par un excité d’un autre site d’extrême droite qui utilisait les mêmes « arguments » et les mêmes « références », qu’on retrouve, presqu’au mot près, sur des sites « de gauche » comme Indymedia et qui viennent - est-ce un hasard ? - de prendre le relais, le premier site attaquant ayant abandonné le combat.

Nos agresseurs appuyaient leurs affirmations par des renvois à des liens... qui les démentaient, ou qui étaient hors sujet, ou qui concernaient des individus (cf. plus haut) avec qui nous n’avions rien à voir. Le procédé de manipulation employé est connu sous le nom d’effet de halo (ou effet tache d’huile) qui contamine par rapprochement. Il s’utilise pour tromper ses propres lecteurs, étant entendu que la cible apparente (LGS) n’a pas à être visée puisqu’elle sait que tout est faux et qu’elle ne peut donc être convaincue.

Le « point fort » de leur démonstration, émaillée d’un nombre effrayant de mensonges, était le reproche qui nous était fait d’avoir publié des textes (au demeurant irréprochables) de deux ou trois auteurs dont les opinions exprimées par ailleurs ne sont pas les nôtres (et n’ont d’ailleurs pas droit de cité dans LGS).

LGS soutient que son rôle est de « donner à lire » à un public intelligent et politiquement éduqué et qu’il continuera à le faire. D’autant plus que, sans vouloir le remarquer, nos agresseurs, en moins de 3 ans d’existence et guère plus de 700 articles publiés par une petite douzaine d’auteurs, avaient trouvé le moyen d’en publier un d’un historien qu’on lit aussi dans une « Gazette négationniste particulièrement odieuse » (ainsi qualifiée par nos donneurs de leçon eux-mêmes) et plusieurs d’un autre dont les activités avec un négationniste notoire firent scandale.

Pourquoi cette agression, désignant nommément des dizaines de fois deux administrateurs du GS, alors que le webmaster agresseur et un des auteurs de l’article avançaient masqués par un pseudo ?

La vraie raison était de faire chanceler ce qu’ils appelaient « Un site de référence » et ses animateurs qui ne souscrivent pas à la politique guerrière d’Israël et qui ne s’émerveillent pas devant Tsahal, « L’armée la plus morale du monde » (quand elle ne tire pas sur des hôpitaux, des écoles, des ambulances, des enfants et autres civils).

Dans sa longue riposte très détaillée ( http://www.legrandsoir.info/Analyse-de-la-culture-du-mensonge-et-de-la-manipulation-a-la-Marie-Anne-Boutoleau-sur-un-site-alter.html) LGS pointait les similitudes troublantes entre les méthodes employées par des officines sionistes pro-israéliennes et celles du site agresseur. De surcroît, on notait la timidité suspecte de ce site dès qu’il s’agissait d’évoquer la Palestine tandis que sa fougue était sans limite pour enquêter sur les contradicteurs d’Israël.

Nous avions là une démonstration des coups fourrés dont nous venons de parler, un exemple magnifique qui pouvait servir à un travail de pédagogie. C’est pourquoi LGS a immédiatement choisi, non pas d’y répondre, mais de le publier crânement sur son site en première page, in extenso, et de le soumettre à l’appréciation des lecteurs.

Le pari était risqué car ceux-ci ne disposaient pas de tous les éléments pour découvrir tous les mensonges. Par exemple, nos archives révèlent ce qui suit : si l’on considère (critères définis par nos agresseurs) qu’il est répréhensible de publier des auteurs qui ont, ou ont eu, sciemment ou pas, des liens avec des conspirationnistes, négationnistes, révisionnistes, fascistes, communistes ou avec des médias de ces mouvances, on remarque qu’ils représentent 0,64% des auteurs et des articles publiés par LGS (étant rappelé que LGS ne publie jamais d’articles développant les thèses de ces mouvances-là , sauf sans doute la communiste). Mais ces fâcheux auteurs sulfureux sont plus de trois fois plus présents (2 %) chez nos puristes, dénonciateurs apparentés à la famille l’« arroseur arrosé ».

LGS a choisi de laisser passer près de trois semaines, avant de répondre tandis qu’une polémique se déclenchait dans les colonnes du diffamateur qui dut se fendre d’un deuxième article explicatif du premier et faire donner sa garde rapprochée avançant sous des pseudos. Un des auteurs du premier article fut obligé d’intervenir plus de 100 fois (parfois en pleine nuit) pour éteindre le feu.

Quand LGS a publié sa réponse détaillée, elle était en quelque sorte collective, étayée par des remarques, analyses, investigations de nos lecteurs et même de certains lecteurs du site agresseur. Aujourd’hui, ce dernier fait le bilan de ses pertes sur le champ de bataille, ses capitaines manoeuvrent en recul « sur des positions préparées à l’avance » et il ne reste de toutes les tares du GS que celle du confusionnisme.

Un de leurs plus belliqueux lanciers acharnés à nous pourfendre finit par écrire ce qui suit : « […] l’impression se confirme que le terme de "confusionnisme" utilisé[...] est des plus appropriés. Le Grand Soir n’est évidemment pas un site fasciste, ni un site antisémite. […] redisons-le encore une fois, Le Grand Soir n’est pas fait du même bois [que les antisémites nationalistes, négationnistes]. Le site se veut révolutionnaire et anti-impérialiste. Et jure de bonne foi ne rien avoir en commun avec les fascistes et les antisémites qui se réclament eux aussi de l’anti-impérialisme.

Mais si on peut faire ce crédit aux administrateurs du site, il n’en reste pas moins que leur confusionnisme est patent. »

Le 4 avril, le webmaster du site agresseur avait signé un article où il qualifiait de « béton » le brûlot mensonger qu’il avait pris la responsabilité de publier en mars, après avoir pourtant hésité. Mais le 21 avril, plus de quinze jours après, il écrivit ceci à propos du GS : « C’est unanime, chez eux : si on dénonce le confusionnisme du Grand Soir, c’est forcément (forcément...) qu’on est pro-israéliens » .

Confusionnisme, n’est-ce pas ?

En résumé. Leur coup a raté. Sous le flot des protestations de nos lecteurs et de ceux du site agresseur, LGS a bénéficié d’une révision de procès dans le tribunal du sous-sol de nos inquisiteurs et, de site à abattre pour ses accointances avec une brochette d’individus « douteux, troubles, antisémites, fascistes, négationnistes, révisionnistes et même (horreur !) « communistes » et pour la publication de textes fascisants, nous sommes à présent discrètement blanchis de ces calomnies, mais coupables de « confusionnisme ».

Tout ça pour ça !

Dont acte. Il est permis de traîner dans la boue « Un site de référence » solidaire du peuple de Palestine et de tous « les peuples en résistances », on peut menacer physiquement deux de ses administrateurs, les associer artificiellement à tout ce qu’ils abhorrent, et tout cela parce qu’ils sont confus, c’est-à -dire, en dehors du cadre sectaire tracé par des galopins qui prétendent semer la liberté sans expulser « le flic qu’ils ont dans la tête ».

Mais dans le cas présent, il semblerait que la propagande sioniste dont l’objectif premier est de poser un signe d’égalité entre antisémitisme et critique de la politique d’Israël vient de brûler un de ses vaisseaux. Peu lui importe, d’autres sont au port. Lisez ce qui suit, vous allez voir.

Fin de cette histoire ?

Non, parce que le webmaster (lui-même masqué) du site persiste à couvrir les mensonges, les menaces, l’appel à la censure, l’anonymat d’un de ses auteurs calomniateurs dont les lecteurs ne doivent surtout pas savoir qui il est. Mieux, ce webmaster ose écrire : « savoir d’où parle l’auteur d’un texte est indispensable. »

Les auteurs de l’article anti-LGS, ont-ils été un cheval de Troie qui s’est introduit dans un petit site instrumentalisé, trop jeune pour l’avoir vu venir, trop sectaire pour reconnaître aujourd’hui qu’il a été victime avant d’être coupable, peut-être complice et probablement trop lâche pour dire la vérité et arracher les burkas de tous les pseudos derrière lesquels les sales coups sont ourdis dans une impunité dont on voit les limites ?

Dans notre première réponse à leur premier article, nos écrivions : « Autant se familiariser avec leurs méthodes, car il semblerait que la saison ne fait que commencer ».

Effectivement, un autre site délirant vient de prendre le relais, affichant la photo (barrée de commentaires hostiles) d’un des administrateurs du GS qui avait été nommément dénoncé par le premier site agresseur. Ce relais opportun, s’il dénigre aussi notre webmaster (en agrémentant de quelques « détails privés » pour faire passer un message subliminal du genre « On te connaît bien »), s’abstient néanmoins de renouveler les menaces de mort violente proférées contre lui il y a quelques mois sur son site. Il est vrai que les menaces ayant pu être enregistrées et constatées par la police, une plainte a été déposée.

A suivre (et bienheureux ceux qui croient à la génération spontanée des déchetteries sauvages devant un journal propre).

Le Grand Soir.


EN COMPLEMENT :

Pour bien montrer comment fonctionne dame Calomnie, nous vous donnons à lire ci-après un pastiche « à la manière de... » et un magistral passage du « Barbier de Séville » de Beaumarchais.

I - Analyse de la dérive rouge-brune de la CGT.

Nous savons comment tous les mouvements d’extrême-droite s’emploient à pratiquer l’entrisme Internet par le biais de sujets où des positions sont apparemment voisines (l’anti-impérialisme, l’indépendance nationale, la classe politique …). Ils le font aussi dans les syndicats et on l’a vu récemment avec la CGT, FO et Sud. Dans ces cas-là , personne n’incrimine les syndicats.

Exemple de trame pour déconsidérer la CGT (le tour des autres victimes des calomnies viendra après).

(D’emblée, se démarquer de Cuba (lien) et du Venezuela (lien). C’est un excellent socle de départ. Pas d’Israël, surtout (hors sujet !).

« Un militant de la CGT était membre du FN (ici un lien). Le FN de Jean-Marie Le Pen, dont on connaît le passé de parachutiste en Algérie (lien) et son appréciation sur les chambres à gaz, un « détail » (lien) est porteur de théories fascistes, négationnistes et antisémites (lien) qu’on retrouve chez Faurisson (plusieurs liens), lequel fréquente Dieudonné (lien) et Soral (lien). Déjà , dans le passé (notamment pendant la guerre), nous avons vu des responsables syndicaux fricoter avec l’extrême-droite (lien). Bernard Thibault est le chef de la CGT. Ses articles sont traduits par un site négationniste-conspirationniste (pas de lien). C’est un rouge-brun antisémite (lien vers un site ami qui dénonce les rouges-bruns en général). Le site Tartempion a publié une photo montrant le militant FN en compagnie de Thibault (lien sur le site où l’on voit Thibault dans un meeting et l’autre qui applaudit). Marine Le Pen fait l’éloge de ce militant (lien). La CGT argue qu’elle a été trompée et qu’elle aurait beaucoup trop d’adhérents à surveiller. Hélas, ce n’est pas la première fois, ce qui prouve un manque suspect de vigilance (Lien, même s’il ne corrobore rien). D’ailleurs, les statuts de la CGT stipulent que l’adhésion à ce syndicat (sic) n’est pas précédée d’une vérification du positionnement politique des adhérents (lien vers les Statuts). De nombreux sites fascistes reprennent les propos de la CGT (liens multiples vers tous les sites "douteux" où apparaissent les noms : « CGT » ou « Thibault »).

Lamentable dérive droitière d’un syndicat qui a eu naguère un rôle positif (liens vers tous les sites amis qui partagent ce point de vue sur la dérive).

Si nous étions tous favorables à l’arrivée de la CGT, nous considérons que dans sa version Thibault, elle a le goût de l’amertume, des gueules de bois de l’après mai 68 ».

Et voila le travail !

Au passage, ne pas oublier d’imputer à Thibault des propos qu’il n’a pas tenus, des positions de la CGT quand il n’était pas né, des fréquentations qu’il n’a pas eues, des opinions contraires aux siennes et de semer quelques liens qui ne renvoient sur rien, mais peu importe, le lecteur n’ira pas voir. L’essentiel est de montrer que, sous couvert de défense des travailleurs, ce syndicat (re-sic) ourdi de noirs projets, inavouables, mais tellement évidents que le manche de pioche saute tout seul dans la main de n’importe quel gros bras du Bétar. Terminer en truffant au hasard le texte avec les mots suivants : raciste, conspirationniste, fasciste, antisémite, négationniste, confusionniste, souverainiste, extrême-droite, stalinien, nauséabond, malsain, glauque, louche, douteux, admirateur de, mouvance, notoire, groupuscule.

Enfin, ajouter une bonne douzaine de notes de bas de page (ça fait documenté, même si elles n’ont rien à voir avec la CGT et Thibault). Puis, avalanche de commentaires haineux (normal, la pompe a été amorcée) dont les plus modérés disent « C’est ben vrai, ça ! » et les autres accablent Thibault qui n’a pas intérêt à mettre le nez dehors si ses cartilages naseaux sont plus fragiles que le bois.

C’est par cette méthode que, au nom de l’anti-conspirationnisme qui est son fonds de commerce, un site dénonce les conspirations. C’est du grand journalisme dont l’éthique émerveille presque autant que la rigueur et le respect du lecteur sur fond d’humanisme de gôche mâtiné de non violence verbale ou physique.

II- La calomnie vue par Beaumarchais.

(Attention ! LGS a rajouté malicieusement un court passage vers la fin).

« La calomnie, monsieur ! Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse !... D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné.

Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et, rinforzando de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’oeil. Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription qui s’étale sur un site et est repris par d’autres qui méprisent pareillement leurs lecteurs. Qui diable y résisterait ? ».

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