Une très agréable lecture qui, avec le montage photographique, est des plus hilarant.
Pour ce qui est de la vraie conversation ayant (fortement) inspirée l’auteur, il y a tout de même beaucoup à dire.
Les Gardes-Côtes italiens sont des militaires, de plus une instruction judiciaire est en cours. Dans ces conditions comment peut-on expliquer que cette conversation soit divulguée dans le monde entier ?
La conversation est celle de 1h40, soit semble-t-il la seconde entre les deux hommes. Je serais curieux de connaitre aussi la teneur de celle de 0h30.
L’homme qui hurle est à terre dans son poste de commandement à 200 km du naufrage, est passe pourtant pour un héros, parce qu’il oblige l’homme qui bredouille à remonter à bord.....
A 1h40 du matin n’y a-t-il pas encore un commandant des opération de secours des Gardes-Côtes sur place ? Ces derniers ont donc encore besoin à cette heure là des "moyen du bord" (au sens propre du terme), pour sauver les personnes encore sur le navire, alors même qu’il est couché à 70° et qu’il repose sur le fond de la mer depuis 22h40 ?
L’homme qui hurle est un militaire, l’homme qui bredouille un salarié, grassement payé, (très) responsable des évènement, (très) irresponsable par sa conduite aussi, et privilégié de surcroit, tout cela j’en conviens. Mais la conversation ne nous permet pas de savoir ce qu’il pense puisque le militaire ne le laisse pas parler, et par la menace des "gros ennuis" l’accable et le tétanise plus surement qu’il ne le motive à vraiment remonter à bord.
Est-ce bien réaliste ce qu’il lui demande aussi ? Il faudrait qu’il remonte par une échelle de corde là où descendent déjà une longue fil de personnes paniquées, comme nous le montre d’ailleurs les images infra-rouge prisent vers 2h00 du matin par les Gardes-Côtes eux-mêmes ?
La conversation semble ainsi n’être qu’une mise en scène, car l’homme qui hurle appelle lui même le Commandant du navire, de surcroit pour au moins une deuxième fois cette nuit là , mais pourtant lui demande de dire son nom, il précise que la conversation est enregistrée, il demande également le nom du Second,et enfin ne laisse jamais son correspondant s’exprimer sur ce qui se passe et sur ce qu’il fait vraiment. En clair, l’homme qui hurle ne s’interesse pas du tout à ce que peut dire son interlocuteur. Bref ce coup de fil ressemble à une action prémédité des Gardes-Côtes, dans le but de réunir des preuves (ou l’on ne sait quoi), et très accessoirement pour vraiment obtenir ce qu’ils demandent.
L’ensemble donne une facheuse impression de manipulation, et l’interprétation faite par les média, ressemble au fascisme.
L’armée dernier recours, seul à sauver l’honneur, faisant preuve de courage et de volonté dans un naufrage généralisé. Garante des valeurs, remettant les hommes au travail, et fustigeant les privilégiés.
Bref le traitement médiatique et l’interprétation faîtes de cette conversation dans "l’opinion public" (commentaire des lecteurs sur les sites d’infos en ligne) me semblent plus qu’inquiétants.