Le visage de cette pauvre socièté, c’est qu’apparemment il n’y a pas de loisirs (façon ketchup) en dehors de la télévision. Ce qu’il est difficile de reprocher aux personnes agées... c’est donc l’outil néfaste lui-même qu’il faut arracher à sa quiétude empoisonneuse et réformer, non ?
Je pense aux tableaux de Signac, Concarneau "Calme du matin", idem "Calme du soir", comme les parenthèses de l’existence de l’homme à son réveil et à l’instant de son sommeil, en toute lucidité, celle d’une lumière transparente sur le port. Ceci à un prix : celui de la finitude, de l’angoisse que tout cela soit encore ici le lendemain matin au réveil.
Ce pauvre monde nouveau du medium télévisuel a cet avantage qu’il retire à l’homme sa finitude et son angoisse (du moins celle là ), mais retire aussi la sympathie pour celles de l’autre...