Il est certain qu’à l’époque du Shah le fait que certaines pouvaient se promener en bikini ne définissait pas obligatoirement la "liberté". Comme quoi tout n’est pas qu’une question de "textile".
Et si on remonte un peu plus loin, Mossadegh, si prisé pour se positions anti-impérialistes qui lui ont valu d’être assassiné n’était pas réputé pour son ouverture d’esprit sur le sujet.
Mais au fait, en 1950 ou 1960, en France pour ceux qui y étaient, c’était aussi "libre" que vous le pensez ? Ou vous l’avez lu dans les livres ???
Ou vous croyez qu’à la piscine de Saint-Flour il y avait foule en deux pièces ou en bikini ??? Même pas à Nice ou à Cannes. C’était largement marginal.
Pour le reste puisqu’on passe son temps à opposer les ou/ou - ni/ni je dirai : Qu’est-ce que vous préféreriez pour votre fille ?
Quelle aille à l’Université avec un foulard sur la tête, cinq prières par jour, et un vrai avenir, ou qu’elle bosse comme topless en string chez KFC ou McDo, tatouée et piercée jusqu’aux yeux pour un salaire de misère ; entre deux rails de coke et deux/trois passes pour arrondir les fins de mois ? Et une fois par semaine tomber en transes chez le prédicateur halluciné de l’Eglise baptiste du coin ?
Moi je ne "préfère" ni l’un ni l’autre. Mais dans l’absence de choix possible je choisis la première solution.
Et sur 70 millions d’iraniens il y en a certainement au moins 50 millions qui pensent comme moi.
Chez eux ils emmerdent les Mollahs, (Tout en les remerciant quand même de les préserver des KFC et McDo), mais ils gardent l’Université et l’Avenir.
Il sont peut être"rétrogrades" mais pas si cons que ça si on réfléchit bien.