RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Que cherche Bernard Thibault ?

Il n’est pas dans nos habitudes de personnaliser les débats et l’expression de notre approche.

Mais voyons les faits présents :

Durant plusieurs mois une délégation de la CGT participe aux "négociations" avec le MEDEF.

Au final aux dires de cette délégation comme à ceux de la Commission exécutive confédérale la CGT ne peut consentir à la signature de cet accord qui constitue un pas de plus vers la précarisation des salariés et qui met en place "l’immunité judiciaire" du patronat en cas de licenciement, de fermeture d’entreprise, de délocalisation comme l’a montré le Syndicat des Avocats de France.

De son côté le gouvernement fait savoir que l’accord "serait intégralement retranscrit dans un futur projet de loi examiné au printemps."

Alors que signifie la rencontre entre Bernard Thibault et le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault du vendredi 18 janvier qui dit tout et son contraire et à l’issue de laquelle J-M Ayrault réaffirme l’intension de transcrire intégralement l’accord dans la loi tandis que B. Thibault laisse entendre que "Quelque chose me dit que, d’une manière ou d’une autre, ce ne sera pas intégralement le texte de l’accord qui figurera dans la loi" ?

Au-delà de ces contradictions de sérieuses questions sont posées !
Que signifient ces rencontres en dehors de tout mandat ?

Pourquoi faut-il expliquer en privé en quelque sorte au premier ministre les raisons du refus de la CGT alors qu’elles sont très largement exposées sur la voie publique ?

Pourquoi semer l’illusion d’un amendement possible sans luttes dans le sens de l’intérêt des travailleurs à cet accord alors que MEDEF, CDFT et gouvernement soutenus par la Troïka et l’Union européenne ont fait de l’acceptation de la flexibilité, de la baisse du coût du travail et de la "déjudiciarisation" des licenciements un enjeu majeur de la compétitivité des entreprises ?

Bernard Thibault laisse-t-il la voie ouverte à un ralliement de la direction de la CGT à un accord rafistolé à cette fin mais demeurant conforme à sa logique fondamentale pour conserver l’approbation de la CFDT et du MEDEF ?

Va-t-on encore longtemps privilégier les conciliabules de sommet entre "responsables" au détriment de la bataille en bas afin de mobiliser les travailleurs, y compris ceux qui sont influencés par les organisations signataires ?

Sur ce point comme sur toutes les revendications et tous les enjeux, ce qui demeure décisif c’est l’intervention des salariés et celle des organisations de base : syndicats, unions locales, unions départementales, fédérations d’industrie !

Cette volonté et cette détermination doit s’exprimer afin de barrer la route à toutes les manoeuvres qui visent à faire rentrer la CGT dans le rang d’une politique de collaboration de classes qui a tant coûté à la classe ouvrière !

Le Front Syndical de Classe
20 janvier 2013

URL de cet article 19033
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Un autre regard sur le 11 septembre
David Ray GRIFFIN
« En s’appuyant sur des milliers de sources, cette critique détaillée, loin de partir d’idées préconçues ou d’exprimer une opinion réactionnaire, soulève assez de questions précises et dérangeantes pour étayer une demande de nouvelle enquête plus convaincante que jamais. » - Publishers Weekly Présentation de l’auteur David Ray Griffin est professeur émérite de philosophie des religions et de théologie à la Claremont School of Theology et à la Claremont Graduate University. Il est également, co-directeur du (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« A toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes : autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défaut. Les pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie. »

Karl Marx

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
103 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.