On avait BHL dont la pensée survole les océans pour s’inspirer d’un philosophe nommé Botul et inventé par le Canard enchaîné.
On a son alter ego, Raphaël Enthoven, qui fait un procès rétroactif à Jean-Luc Mélenchon et Maxime Vivas.
Il a reproché par tweet au premier d’avoir préfacé « Le livre d’un négationniste du génocide ouïghour, Maxime Vivas » (1).
Il parlait d’un livre de citations paru en... 2011. A l’époque, seuls les géographes savaient où était le Xinjiang et le ministre sarkozien Kouchner venait juste d’apprendre que les habitants sont des « Ouïghours » et pas des « Yoghourts » (2).
Le 4 avril 2022, sur Europe 1 dans l’émission Culture médias, Enthoven a avoué, (sur le ton satisfait de celui qui se vante d’un glorieux fait d’armes) quelle fut sa basse besogne entre 2003 et 2004 : « Mon travail à l’époque était de dire du mal de Jean-Luc Mélenchon... On m’avait demandé ça au Parti socialiste, c’était explicitement mon cahier des charges, ce dont je m’acquittais avec grand plaisir, avec sincérité » (3).
Théophraste R. Jauressien un jour, jauressien toujours.
Note 1
(1) https://www.trendsmap.com/twitter/tweet/1377486336295309313
Le livre, co-écrit, s’intitule « 200 citations pour comprendre le monde passé, présent et à venir » (Editions la Brochure). Il n’a pas pris une ride. A signaler qu’un des auteurs, Viktor Dedaj, administrateur du Grand Soir, vient de faire une conférence aux amphis de LFI sur Julian Assange. Salle comble. Pas un mot à Enthoven, SVP.
(2) https://www.youtube.com/watch?v=_JpqyodLsT8
(3) https://www.europe1.fr/politique/mon-travail-etait-de-dire-du-mal-de-j...