J’ai assisté ce week end à Lagrasse (Aude), à un colloque sur « la Grèce au cœur de l’Europe : la littérature face à la crise ».
Un des conférenciers, Petros Markaris, auteur à succès de polars publiés en Grèce, Allemagne, Italie, Espagne et France (1), spécialiste de Brecht, polyglotte (il parle 4 langues et a traduit Goethe en grec) a constaté que l’Europe est une « union économique et non pas politique ou culturelle ».
Il a regretté que la culture, ce « plat principal », y soit « proposée en dessert ». Or, en temps de crise, les gens disent : « Merci, pas de dessert, juste un petit café ».
Et de regretter qu’on « sauve toujours la soupe ».
Fer-mez la té-lé,
li-sez des ro-mans po-li-ciers !
Théophraste R.
(1) Entre autres : « Pain, éducation et liberté », (Le Seuil 2014).